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3.56/5 (sur 44 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Madrid , le 09/01/1920
Mort(e) à : Palma de Majorque , le 30/08/2007
Biographie :

José Luis de Vilallonga y Cabeza de Vaca est un acteur, journaliste et un écrivain espagnol.

Il était né dans une famille très aristocratique qu'il a décrite souvent, dans ses "Mémoires non autorisées".
Ses parents s'étaient exilés en France, à Biarritz, lorsque fut proclamée la deuxième République en Espagne (1931), mais ils y retournèrent six mois plus tard. Il était toutefois élève au collège des dominicains de Saint-Elme d'Arcachon, quand il retourna en Espagne, sur injonction paternelle, pour participer à la guerre civile. Il fit alors partie d'un peloton d'exécution, à l'âge de 16 ans, du côté des troupes franquistes.
Il fut diplomate pendant quatre ans en Angleterre puis partit, en 1945, élever des chevaux en Argentine. Il s'exila de nouveau en France, en 1950, mais cette fois par opposition à la dictature du général Franco et resta en exil jusqu'à la mort du Caudillo.
Après la publication de son premier roman "Les Ramblas finissent à la mer", en 1954, il était interdit de séjour dans son pays. Il eut droit à un exil plutôt pailleté, il côtoyait les grands de ce monde et ce que l'on appelait la jet-société.
Il vécut de nouveau en Espagne jusqu'à la fin des années 1980, revint en France puis s'installa à Barcelone.

Il travailla pour différents magazines, en France et en Espagne, de "Paris Match" à "Marie-Claire" ou à "Vogue" ou encore la version espagnole de "Playboy", dont il fut le directeur.
Il est également l'auteur d'une trentaine de livres dont le plus connu est sa biographie du roi Juan Carlos, intitulée "Le Roi", publiée en France en 1993, par Bernard Fixot, et qui, traduite en espagnol, fut un grand succès.
Sa carrière littéraire se caractérise par le fait qu'il a écrit en français (sauf "Les Ramblas finissent à la mer", écrit en langue espagnole et traduit). Il obtient un succès critique et public plus important à la fin des années 1950 et aux débuts des années 1960, d'abord pour "L'Homme de sang" (1959) puis pour "L'Homme de plaisir" (1961). Il a aussi écrit un livre d'entretiens avec Federico Fellini, trois tomes de Mémoires, différents ouvrages relatant ses rencontres avec les personnalités de son entourage.
Il devint acteur pour Louis Malle, en 1958, dans "Les Amants" et, en 1961, il tourna dans "Cléo de 5 à 7", d'Agnès Varda, et "Diamants sur canapé", avec Audrey Hepburn, pour Blake Edwards. Il a plus de 70 films à son palmarès.

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Bibliographie de José Luis de Vilallonga   (21)Voir plus

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José Luis Villalonga : un destin particulier
Reportage sur Jose Luis de VILLALONGA. L'interview de l'écrivain alterne avec des éléments de caractère que lui confèrent après étude une graphologue, une astrologue et une chirologue. Il en ressort le portrait d'un homme sensible, orgueilleux, séducteur, indépendant, fortement influencé par son éducation. Car Jose Luis de VILLALONGA a été élevé en Espagne et en France. S'il accepte...

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
"Vois-tu, José Luis, je crois que Milans -et d'autres avec lui- n'a jamais compris, ni accepté, que je pouvais être le serviteur convaincu de la volonté populaire. En d'autres termes, que le roi puisse être vraiment un démocrate respectueux de la Constitution. S'ils m'avaient mieux connu, ni Milans, ni Armada, ni Tejero n'auraient monté leur coup avec tant de légèreté..."
Je m'abstiens de rapporter au roi la réflexion d'un officier de cavalerie -fils d'un des conjurés- pour qui le concept de démocratie était dénué de tout sens : "La prochaine fois, il faudra commencer par bombarder la Zaurzuela...".
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Ce qui restait de sain en Espagne, c'est le peuple qui le gardait, ce peuple cruel, insensé, courageux, qui donna son sang et en arrosa la terre qui lui appartenait de droit indiscutable, pour rappeler son existence à la masse amorphe des bourgeois à col dur et cravate. L'assassinat de ce peuple devrait interdire désormais aux autres de lever haut la tête devant les souvenirs de l'histoire comme devant l'avenir que l'argent et la force ont mis entre leurs mains.
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être espagnol est la chose la plus sérieuse qui soit au monde
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On a même raconté que, lorsque Franco était entré en agonie et que vous attendiez la suite des événements ici, à La Zarzuela, avec Torcuato Fernandez Miranda, vous auriez dit : "On peut aussi bien voir arriver des gens pour m'offrir la couronne sur un coussin, que la Guardia Civil avec ordre de m'arrêter".
- Oui, j'ai dû dire quelque chose de ressemblant. Nous étions tous très nerveux.
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- On parle beaucoup de dignité nationale, de patriotisme et d'ordre nouveau ! Mais en revanche, ici, fourrés dans le pays, des criminels de toute espèce se promènent en uniforme. Je vous dis, en vérité, que tout ceci commence à me faire profondément horreur.
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Jurez de maintenir les principes du Movimiento car, après, nous les changerons légalement les uns après les autres.
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Il faut aller de la loi à la loi.
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Quien calla otorga.
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