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4.21/5 (sur 137 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Budapest , le 06/09/1869
Mort(e) à : Zurich , le 08/10/1945
Biographie :

Felix Salten, de son vrai nom Siegmund Salzmann, est un auteur autrichien de culture hongroise, journaliste, dramaturge, scénariste et romancier.

Fils d'un ingénieur juif hongrois, quand il avait quatre semaines, sa famille alla s'établir à Vienne. À 16 ans Siegmund quitta le lycée sans diplôme et travailla dans une compagnie d'assurance. Sa première publication attestée est un poème du 15 janvier 1889 dans la revue littéraire "An der schönen blauen Donau" (Le Beau Danube bleu).
Il vécut principalement de son activité de critique théâtral à la "Wiener Allegemeine Zitung", où il est devenu rédacteur en 1894. En 1902 Salten passa au journal "Die Zeit". Ses articles à la Zeit valurent à Salten d'être compté parmi les meilleurs journalistes de son temps. En 1902 il se maria avec l'actrice du Burgtheater Ottilie Metzel. En 1903 vint au monde son fils et en 1904 sa fille. Dans la décennie qui précéda 1914, Salten était quelqu'un "de très demandé, de célèbre et de monstrueusement productif".

Lors d'un voyage dans les Alpes, charmé par la nature environnante, Felix Salten imagina l'histoire d'un faon (de chevreuil) baptisé "Bambi", d'après le mot italien bambino. Son roman "Bambi, l'histoire d'une vie dans les bois" ("Bambi, Eine Lebensgeschichte aus dem Walde") fit la célébrité de Felix Salten à sa sortie en 1923. Cette œuvre a été traduite en anglais dès 1928 et adaptée en film d'animation en 1942 par les studio Disney sous le nom "Bambi".

En 1933, sa vie devient périlleuse en tant que Juif. Adolf Hitler interdit ses livres en 1936. En 1938, Felix Salten s'exile à Zurich. En 1939, il écrit et publie une suite de son premier roman animalier "Les enfants de Bambi, une famille dans la forêt" ("Bambis Kinder, Eine Familie im Walde").

Après le succès de "Bambi", son éditeur zurichois Albert Müller ne voulut plus de lui que des romans animaliers. Salten publiera deux autres romans animaliers adaptés par Disney : d'abord "Perri l'écureuil" ("Die Jugend des Eichhörnchens Perri", 1938), adapté sous le titre de" The Story of Perri" ("Les Aventures de Perri") en 1957 et "Le chien de Florence" ("Der Hund von Florenz", 1923) sous le titre "The Shaggy Dog" ("Quelle vie de chien !") en 1959.

Salten a écrit plusieurs pièces de théâtre et de nombreux romans.

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Une redécouverte du texte original de “Bambi”, que le succès du dessin animé Disney a éclipsé. Ce roman de l'Autrichien Felix Salten, publié en 1923, était à la fois une ode à la nature et le reflet des angoisses face à la montée du nazisme. Une oeuvre d'une puissante poésie et magnifiquement illustrée. Dès 9 ans. RÉALISATION Michel Abescat, Pierrick Allain TÉLÉRAMA - JANVIER 2021 Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤19TÉLÉRAMA10¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Les deux feuilles se turent un moment. Puis la première se dit tout bas :"Pourquoi devons-nous partir ... ?
- Que nous arrve-t-il quand nous nous détachons ? demanda la seconde.
- Nous tombons...
- Et qu'y a-t-il en bas ?
- Je ne sais pas. Les avis sont partagés mais personne ne le sait.
- Est-ce que l'on sent encore quelque chose, est-ce que l'on est encore conscient quand on est en bas ?
- Qui sait ? Aucune de celles qui sont tombées n'est encore jamais revenue pr en parler.
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"C'est arrivé si vite, raconta l'écureuil ; nous autres qui habitions dans l'arbre, nous nous sommes tous enfouis et nous L'avons vu mordre le vieux chêne avec une dent gigantesque, étincelante. L'arbre a hurlé de douleur. Il n'a pas cessé de crier, et la dent a criée... c'était horrible à entendre. Puis notre pauvre bel arbre es tombé. Dehors, dans la prairie... Nous avons tous pleuré."
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Tu le vois maintenant (le chasseur), reprit l'ancien, étendu là, comme n'importe lequel d'entre nous. Ecoute-moi bien, Bambi, Il n'est pas tout-puissant, comme ceux-là l'affirment. Ce n'est pas de Lui que vient tout ce qui pousse et tout ce qui vit. Il n'est pas au-dessus de nous ! Il existe à côté de nous ; il est semblable à nous ; comme nous, Il connaît la peur, la misère, la souffrance ; Il est vulnérable comme nous et Il demeure étendu sur le sol, inerte, comme nous. Tu en as la preuve en ce moment !
Il y eut un silence.
-As-tu compris, Bambi ? demanda l'ancien.
Bambi murmura :
-Je crois que...
-Parle, enjoignit l'ancien.
Brûlant d'émotion, Bambi reprit :
-Un autre est au-dessus de nous tous, de nous et de lui !
-Maintenant, je puis m'en aller, dit l'ancien.
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Le petit ne comprenait rien à ces chants, à ces appels, à ces colloques ; il n'y faisait pas la moindre attention ; il ne percevait aucune des odeurs qui s'exhalaient de la forêt ; il n'entendait que le léger crépitement de sa robe tandis qu'on le lavait, qu'on le chauffait et l'embrassait ; il ne sentait que l'odeur toute proche du corps de sa mère. Il serrait étroitement contre cette chaleur bienfaisante ; il avait faim, il se mit à chercher et trouva la source de la vie.
Tandis qu'il buvait, la mère continuait à le couvrir de caresses.
- Bambi, murmura-t-elle.
En même temps, elle levait la tête à chaque instant, dressait les oreilles et prenait le vent.
Tranquillisée, heureuse, elle embrassa de nouveau son enfant.
- Bambi, répéta-t-elle, mon petit Bambi.
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Son corps splendide brillait d'un éclat métallique bleu foncé, d'un brun chaud et doré, jetant des feux somptueux, comme un joyau. Les plumes de sa longue queue balayaient fièrement le ciel derrière lui. Sec, perçant, un coup de tonnerre retentit. Le faisan là-haut haleta, pirouetta sur lui-même comme s'il avait voulu attraper ses pattes avec son bec, et s'abattit lourdement. Il tomba parmi les autres et ne bougea plus.
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"LE hérisson est une créature terrible, s'écria Faline. I l a le corps couvert de gros piquant et... en plus il est très méchant ! [...]
Faline intervint : "Il ne veut parler à personne. Dès qu'on s'approche de lui, il se roule en boule et tu ne vois plus que ses piquants. Maman dit qu'il fait partie de ces gens qui ne veulent avoir affaire à personne.
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_Pourquoi sommes nous ici en sécurité? demanda t-il ?
_parce que toutes les broussailles nous protègent, parce que les branches des buissons font un bruit sec , parce que le bois mort craque sur le sol et nous alerte, parce que les feuilles de l'an passé bruissent par terre pour donner un signal … parce que le geai et la pie sont là et font le guet, et que nous savons ainsi longtemps à l'avance si quelqu'un vient …
_ C'est quoi les feuilles de l'an passé?
_Vient, assieds-toi prés de moi je vais t'expliqué .
Bambi s'assit docilement, se blottit contre sa mère, et celle- ci lui expliqua que les arbres ne restent pas verts, que le soleil et la douce chaleur disparaissent, il se met alors à faire froid; les feuilles deviennent jaunes, brunes, rouges à cause du gel et tombent lentement, de sorte que les arbres et les broussailles tendent vers le ciel leurs branches dénudées et donnent l'impression d'être très pauvres. Les feuilles mortes quand à elles, jonchent le sol, et lorsqu'un pied les touche, elles disent en bruissant ; " quelqu'un vient !" Oh elles sont biens bonnes ces feuilles mortes de l'an passé. Elles rendent d'excellents services , vigilantes comme elles sont . Même maintenant, en plein été , beaucoup d'entre elles gisent cachées sous les pousses et prévient de loin de n'importe quel danger.
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"- Ne me parlez pas de parents, s'écria le hibou. [...] Non, les parents ne servent pas à grand chose. S'ils sont plus grands que nous, ils ne valent rien ; s'ils sont plus grands que nous, ils ne valent rien ; s'ils sont plus petits ils valent moins encore. S'ils sont plus grands que nous, nous ne pouvons pas les supporter, parce qu'ils sont fiers ; s'ils sont plus petits , ils ne peuvent pas nous supporter parce que c'est nous alors qui sommes fiers.
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Il naquit au milieu des fourrés, dans l'une de ces petites chambres cachées de la foret qui semblent ouvertes de toutes parts et qui pourtant sont protégées de tous cotés. Il n'y avait guère de place, juste assez pour sa mère et pour lui.

p. 13
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"la réconciliation n'est pas une bêtise, dit-elle. La réconciliation viendra, il le faut."
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