Fabienne pensait alors aux blagues salaces au sujet d'Auschwitz ou du petit Grégory. Elle eut un mouvement d'effroi. Le temps passant, l'événement le plus monstrueux, le plus aberrant, devenait communicable. Parodiable même. Les mots prenaient l'horreur dans leur sillage. Ils la relativisaient, la tanaient, la rendaient comestible.