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Au programme de C à vous la suite :
L'Oeil de Pierre Lescure - Cristal de Bacharach
Invités : Daniela Lumbroso - Productrice & journaliste et Joseph Agostini - Psychologue & psychanalyste
Hymne aux chansons d'amour
Les chansons d'amour à la fête
L'amour en chansons
On a tous dans le coeur une chanson d'amour
Musique au coeur
Les chansons d'amour, le baume au coeur
L'hymne aux chansons d'amour
Aimez-vous en chantant
All you need is LOVE
C À VOUS fête l'amour en chansons
On a tous en nous une chanson d'amour
Chagrins d'amour
Invités : Bérengère Krief & Monsieur Poulpe
Ils rient de leur mariage raté !
Mariage annulé, humoristes heureux
La non-demande en mariage de Poulpe et B. Krief
Poulpe regarde son « Nombril »
Bérengère Krief : amour toujours
Les actualités de Bertrand Chameroy
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"La chanson est une arme à manipuler avec précaution tant elle peut tuer d'un coup de langue celui qui l'écrit ou la fredonne."
Elle m'a écrit: "J'ai besoin de te voir." Un truc tout con, laconique. J'ai couru. Il était vingt-deux heures deux. Je suis arrivé chez elle treize minutes plus tard. Ses enfants étaient chez leur grand mère, on a fait l'amour comme la première fois dans mon cabinet. Comme si tous ces jours d'attente trouvaient leur finalité dans cet acte au fond de sa cuisine, au milieu du lait, de la farine et des casseroles (elle venait de manger une purée). On a baisé trois, quatre fois dans la nuit. Elle en redemandait. Mon portable était sur silencieux. Il est resté sur une petite table en inox jusqu'au matin. Vers sept heures, j'ai vu les sept appels manqués de ma mère. J'ai entendu sa voix chevrotante sur la messagerie. J'ai compris direct. J'ai appelé, elle m'a dit que papa était mort.
"Ma jolie anglaise, tu me fis penser au petit chaperon rouge qui allait traverser la forêt peuplée de loups pour visiter sa grand-mère...Les plateaux de cinéma sont aussi hostiles que des forêts, ce sont des jungles, dans lesquelles on enfonce te doigts délicats, tous les coups sont permis, on lutte pour la survie et la reproduction de l'espèce, et s'il faut être sans pitié, ce ne sera donc pas le remords qui le guettera, cet Alain sait ce qu'il vaut et il sait aussi ce que tu peux valoir en un coup d’œil, combien d'actrices sont tombées dans ses filets, dix, vingt, cent ?"
"Le miracle de la rencontre n'est pas à négliger dans nos vies. La rencontre, qu'elle soit amoureuse, amicale, professionnelle, révolutionne, coupe court avec nos habitudes, nos peurs, nos sentiments d'échec. Elle vient accomplir nos rêves, donne le corps à des pensées parfois restées des années en latence, nichées au fond de la psyché."
"J'étais fasciné par sa logique mortifère, son jusqu'au-boutisme exalté, allant à chaque fois plus loin, vers l'apocalypse, se foutant de son existence, et paradoxalement, me demandant de me calmer sur la picole car j'allais moi aussi trop loin, voilà, c'est comme ça, nous allions volontairement risquer de nous emplâtrer contre un mur à 15 km/h avec des freins fonctionnant une fois sur deux, on jouait à la roulette russe, et ce que les autres ne comprenaient pas, ou comprennent trop mal, contrairement à toi, c'est que flirter avec la mort nous permet de nous sentir vivants comme jamais, car une fois le danger écarté la vie nous shoote comme aucune drogue ne l'a jamais fait dans nos veines et dans nos âmes, il faut retrouver cette adrénaline pure, absolue, naturelle, sans passer par tout ce jeu morbide, l'enfant réussit ça [...]."
L’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas.
Vous aimez être aimé, même si on vous demande plus souvent La gadoue que La javanaise...Mais c'est mal vous connaître que de croire que vous avez vendu votre âme.
Vous la perdez à intérêt élevé, mais elle s'appelle reviens.
Vous composerez pour Dutronc, Cassel, Chamfort. Et même quand vous vous adonnez à la guimauve, vous y fourrez à (presque) chaque coup, une dissidence insoupçonnée par les interprètes eux-mêmes.
La psychanalyse à toujours établi un pont entre la mélancolie et la sublimation. Être artiste, c'est avoir la capacité de sublimer son noyau mélancolique, ce face -à-face avec l'innommé. Pour cela, il faut descendre dans les soutes de la conscience, au de la des défenses névrotiques qui nous protègent de l'étrangeté en nous-mêmes, mais qui sont autant d'obstacles sur les chemins de la lucidité.
La peinture, elle, est dans le vrai. Elle te montre ce que tu es, elle en dit plus sur le monde que n'importe quelle chanson engagée. C'est toute la différence entre les arts majeurs et les arts mineurs, et la chanson est un art mineur. Es ce n est pas parce que Guy Bé-Art à ce mot dans on patronyme que cela suffit à dire que la chanson, c'est noble. Je n'ai pas du lui laisser un super souvenir. ...Assumé. Quoi ? Moi, provoc ?
Mais c'est lui qui a commencé. La chanson ne nécessite aucune initiation, impossible de la mettre au même rang que la peinture ou la sculpture. Tu crois que l'eau vive exige une initiation au même titre que la Partie de cartes de Fernand Léger ? Fallait pas s'etonner que je t'apostrophe, c'était quand même le nom de l'émission.
Tu sais quoi, ma petite ? On se ressemble plus que tout le monde voudrait bien le croire, moi le premier. Tout ceci n'est qu'un jeu de dupe. Tu joues l'idiote, je joue le parolier, à nous deux on forme un beau duo de faussaires, c'est à qui bernera le plus de crétins, tout ça pour quoi au fond, pour se prouver quelque chose, pour leur prouver à eux, qu'on joue sans problème tel ou tel personnage parce que ça marche, parce que c'est ce que vous demandez, et du coup, on s'en met plein les poches, à défaut de nourrir l'âme, on nourrit le porte-monnaie, c'est pas plus sale après tout, qui sont les coupables au fond, ceux comme nous qui se glissent dans la brèche, où se comme eux qui s'en foutent de savoir qui on est réellement ?