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Note moyenne 3.63 /5 (sur 310 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Varsovie , le 10/08/1923
Mort(e) à : Paris , le 25/11/2012
Biographie :

Joseph Bialot (nom de naissance Joseph Bialobroda) est un écrivain français.

Sa famille s’installe en France en 1930 dans le quartier de Belleville. Victime de l’exode en 1940 puis résistant anti-nazi, il fut déporté à Auschwitz puis libéré par l’Armée rouge en 1945. De retour en France, il s’occupe de prêt-à-porter. En 1969, il passe une licence de psychologie à l’Université de Paris VIII (Vincennes). Son premier roman, il l’écrit à l’âge de 55 ans. "Le Salon du prêt-à-saigner" (1977), obtient le Grand Prix de littérature policière en 1979.

Ses récits respirent le vécu, ses personnages sont des êtres simples. Piéton de Paris comme Léo Malet, Joseph Bialot fait de la ville l'héroïne de ses romans avec le quartier du Sentier ("Le Salon du prêt-à-saigner") ou Belleville ("Babel-ville", 1979).

Il se consacre également à deux sagas historiques "Le Vent du Sud" (1988, 1990) et surtout "Le Semeur d'étincelles" (1996, 1998), vaste fresque sur les luttes ouvrières depuis la Commune jusqu'au début des années 1950.
En 1999, il inaugure une série policière ayant pour héros récurrent Jean-Loup Fresnel, surnommé Loup, un ancien policier qui porte un masque après avoir été défiguré au chalumeau par un tueur.

S’il est connu pour son humour noir et aussi dévastateur que la violence de certains de ses personnages, Bialot dépeint avec beaucoup de tendresse et d’émotion les petites gens dans leur vie quotidienne. Mais Joseph Bialot, après avoir attendu plus de cinquante ans pour le faire - "Il m’a fallu plus de vingt-cinq ans et une psychanalyse pour réussir à sortir du camp", dit-il lui même -, est aussi l'un de ceux qui ont le mieux su rendre compte du traumatisme laissé par l'expérience concentrationnaire.
En 2005, il choisit de parler de son enfance dans "Belleville Blues". Retour au roman historique quand paraît, en 2009, son ouvrage "186 marches vers les nuages" qui évoque des événements peu connus de la Seconde Guerre mondiale, comme la mort de milliers de déportés des camps de Neuengamme et du Stuthof embarqués de force par les SS sur des navires qui seront coulés par la Royal Air Force.

Son dernier roman historique "À la vie !" (2010) est une saga se déroulant de 1871 à 1948, retraçant l'histoire d'une famille d'imprimeurs de Belleville.
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Joseph Bialot : C'est en hiver que les jours rallongent
Olivier BARROT, depuis le café "Le Rostand" à Paris, présente le livre "C'est en hiver que les jours rallongent" (éditions le Seuil) de Joseph BIALOT. L'auteur parle de son livre avec Barrot.
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Citations et extraits (224) Voir plus Ajouter une citation
Je me suis toujours dit qu'il y a trois types de malfaisants sur la planète : le juriste, le psy et le con. Si je veux commettre une saloperie, je trouverai toujours un juriste pour justifier mon acte, un psy pour l'excuser et un con pour me pardonner.
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Chaque amant possède deux visions de sa compagne, la vraie, celle qu'il touche, caresse, embrasse, et l'autre, celle qui n'existe que dans un coin de son imagination. Sans cette double image, aucun amour n'existerait.
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La bicyclette, la natation, l'adhésion à un Parti et l'amour ont ça de commun avec la religion... Une fois maîtrisé ça ne s'oublie jamais ! On prie sans croire, on pédale sans grâce, on nage sans force, on adhère sans passion, on baise sans plaisir... Des automates, voilà ce que nous sommes.
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A la campagne, on tue plus sainement. Lorsqu'un pépé est retrouvé étouffé avec un coussin, nous savons immédiatement quel est l'héritier pressé qui a fait le coup. En général comme il n'y pas de preuves et que le vieux, à quatre-vingt-dix ans, souffrait d'asthme, on classe. Affaires d'inceste? Nous en avons. Des chutes d'échelles, assistées, du haut d'un fenil? Ça ne manque pas. Des histoires de moeurs? Oui, mais on n'a jamais encore vu de chèvre porter plainte.
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1. On se sépare, et c'est un second échec.
2. Elle reste et c'est un troisième fiasco. Dis, mec, trois désastres en deux mariages, ça fait beaucoup. On dirait un meeting chez les trotskistes: deux militants et trois courants. Basta, la vie c'est pas de la politique.
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Louis Ferdinand Contentin, artiste lyrique en retraite, remontait la rue du Poteau, voie parisienne qui étire ses volutes pavées entre Montmartre et Cligancourt. Il trainait, sur des roulettes, le cabas noir des jours de marché et trottinait à petits pas rapides. Sa main gauche tirait, freinait ou suivait les mouvements de "Fourcy", son scottish Australien à la fourrure noire. Une de ces bêtes ignobles que les hommes appellent chien et qui tiennent plus surement de la moquette à poils raides montées sur pattes. Un croisement raté par la nature entre une chienne, un hérisson et une brosse en chiendent ; un animal pervers qui mordait en douce, pissait dans les ascenseurs, polluait les trottoirs.
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Mauthausen était un camp où les Espagnols, les triangles bleus, étaient très nombreux. Des gens remarquables, les républicains espagnols, surtout par leur solidarité, vraiment des durs.
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Je vends des fringues et c'est pas des jeans bidon. Ils sont fabriqués au Maroc par des clandestins mauritaniens, avec du tissu de Taïwan, transportés par des bateaux grecs immatriculés au Panama et vendus à Montreuil. C'est pas un délit, c'est le progrès, la délocalisation que ça s'appelle.
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La communication... le sas entre le vide et le rien. Paraît que ça s'enseigne à l'université. (p27)
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Le soir descendait sur Saint-Ouen. Les puces se vidaient. Les montagnes d'objets invendus, les fauteuils voltaires, les casseroles à couscous, les canivets en parchemin, les bustes de Pétain, de l'Empereur et de Maurice Chevalier, les capotes françaises, les casques de uhlans, les sacs en croco garantis pur buffle, les machines à coudre à pédales, les pédales en quête de machins, les objets perdus, le temps retrouvé, les trésors cachés, les tableaux pompiers, les tableaux de classes, les nénuphars en faux Sèvres, les biscuits en vrai Saxe, les Saxons plein de marks, la démarque invisible, la fortune du pot, les pots de tabac anciens, les dépôts de bilans, les dépôts d'ordures, tous rentraient dans leurs niches, leur boutiques, leurs remises. Rien ne perd, rien ne se crée. Rideau ! On ferme ! A lundi ! Bonsoir, les petits ! Bonsoir, les puces !
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