Notre place est entre les montagnes et les fourmis, quelque part, et simplement dans ce petit espace là, telle une infime partie, une parcelle de la création. Puisqu’on nous a donné de prendre soin de celle-ci, il est de notre devoir de respecter la nature.
La bonne médecine est faite pour guérir. Pour ce faire, il faut qu’elle soit pleine de foi. Si vous ne croyez en rien, si vous n’y mettez pas votre cœur, il vous sera difficile de guérir.
L’homme qui garde son sang-froid, toujours calme et pondéré dans les orages de la vie qui n’est pas la feuille sur la branche que la brise légère agite, qui n’est pas la surface brillante du lac ridé au moindre souffle de vent , cet homme-là, dans l’esprit du sage libéré du savoir, est l’exemple même de l’attitude idéale et de la conduite parfaite de la vie.
Être né homme sur cette terre, est une charge sacrée. Nous avons une responsabilité sacrée, du fait de ce présent exceptionnel qui nous a été fait, bien au-dessus du beau cadeau qu’est la vie îles plantes, des poissons, des forêts, des oiseaux, et de tous les êtres qui vivent sur terre. Nous nous devons de prendre soin d’eux.
Nous, les êtres humains, devons revenir à une compréhension de la terre et de l'air au sens moral du terme. Il nous faut vivre en harmonie avec une éthique de la terre. C’est la seule alternative possible sinon mourir.
Scott Mamaday (Kiowa), 1970. "The man made of words"
Ce que vous devez comprendre, les principes de base à suivre pour assurer l’avenir de ce monde, c’est que nous sommes tous sur un pied d’égalité. Si l’économie et la technologie vous aident, elles peuvent aussi vous détruire si vous ne suivez pas ces principes-là.
Nous autres, êtres humains, sommes partie intégrante de la terre et partie de la nature. Accordons à la nature le pouvoir de guérir, et elle guérira.
Les gens doivent retourner à leur racines et en tirer leur savoir. Ils doivent tout reprendre à l’origine, puis aller dans le sens de ce qui est en eux.
Nous sommes comme les fleurs sur la terre. Ce serait si ennuyeux de sortir de chez soi et ne voir que des pâquerettes, des pâquerettes noires et blanches, un peuple différent, des idées et des croyances différentes, voilà ce qui rend la vie tellement plus intéressante.
La vieillesse n’est pas aussi respectable que la mort,mais la plupart des gens la préfèrent.