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3.98/5 (sur 247 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn, New York , le 1/05/1923
Mort(e) à : East Hampton, New York , le 12/12/1999
Biographie :

Joseph Heller est un auteur américain mondialement connu pour ses écrits satiriques concernant la Seconde Guerre mondiale.

Il rentra dans l'armée de l'air en 1942 et part combattre en Italie en 1944 comme mitrailleur sur bombardier moyen B-251. Rentré aux États-Unis il reprend ses études, travaille dans la publicité et commence à écrire.

Diplômé d'un master de l'Université Columbia (1949), il est chercheur à l'Université d'Oxford dans le programme Fulbright (1949-1950). Il est professeur à l’Université de Pennsylvanie (1950-1952), puis collaborateur de "Time" et d'"Esquire" (1952-1958).

Son premier roman, "Catch 22", est publié en 1961 aux États-Unis et en 1964 en France sous le titre de "L'Attrape-nigaud". Il est en partie inspiré par son expérience personnelle et constitue une satire féroce de l'armée et de la Seconde Guerre mondiale.

Le succès de ce roman est tel que son titre est entré dans le langage courant anglais et désigne aujourd'hui une situation perdant-perdant.

Le roman est adapté au cinéma en 1970, réalisé par Mike Nichols, avec Alan Arkin et Martin Balsam. Une série télévisée réalisée par George Clooney est diffusée en 2019.

En 1994, Joseph Heller donne une suite à ses aventures dans "On ferme!" ("Closing Time") Il est alors rescapé d'une grave maladie neurologique et a épousé son infirmière. Puis il publie ses mémoires, "Now and Then" (1998), l'histoire d'un petit juif de Coney Island, fils d'immigré russe.

Ses autres romans sont des satires de la société capitaliste qui rend paranoïaque ("Panique", 1974), ou des évocations drolatiques de la communauté juive: "Franc comme l'or" ("Good As Gold", 1979), "Dieu sait" ("God Knows", 1984) ou "Figure-toi" ("Picture This", 1988).

Son dernier roman, "Portrait of an Artist, as an Old Man", est paru en 2000 à titre posthume.

Joseph Heller a reçu le prix Médicis Étranger en 1985 pour "Dieu sait".
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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
N'importe quel imbécile peut gagner de l'argent de nos jours, et la plupart ne s'en privent pas. Mais regardez un peu les gens doués de talent et d'intelligence. Citez -moi, par exemple, un seul poète qui gagne de l'argent.
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Seigneur, comment pouvez-vous respecter un Être suprême qui trouve nécessaire d’inclure dans sa divine création des phénomènes tels que la pituite ou la carie dentaire? On se demande ce qui lui est passé par sa tête de plouc sadique quand il a privé les vieillards du pouvoir de contrôler les mouvements de leurs sphincters ? Et pourquoi a-t-il créé la douleur ?
— La douleur ? » La femme du lieutenant Scheisskopf bondit sur le mot comme sur une proie. « La douleur est un symptôme utile. La douleur nous avertit des dangers qui menacent notre corps.
— Et qui a créé les dangers ? » demanda Yossarian. Il eut un rire sarcastique. « Oh ! Il a vraiment été d’une infinie bonté avec nous, en nous faisant don de la douleur ! Pourquoi n’aurait-Il pas pu utiliser une sonnette pour nous avertir, ou l’un de Ses chœurs célestes ? Ou un système de tubes au néon bleus et rouges fichés dans le front de chaque être humain ? N’importe quel fabriquant de juke-box un peu compétent sait faire ça. Pourquoi pas Lui ?
— Quand même, on aurait l’air bizarre, avec des tubes au néon rouges plantés en plein milieu du front.
— Les gens sont certainement plus séduisants dans les convulsions de l’agonie ou abrutis par la morphine, hein ? Quel gaffeur colossal, immortel ! Quand on songe aux possibilités et au pouvoir dont Il disposait pour réaliser un truc fantastique, et regarde un peu ce qu’il en a fait : un méli-mélo stupide, sordide, un gâchis de première ! Pas un homme d’affaires aimant son métier n’engagerait un pareil incapable, même à un poste de commis !  
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- A partir de maintenant, dit-il, j'interdis à tous les visiteurs l'entrée de mon bureau quand j'y suis.
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Ils étaient grotesques, comme des jeunes gens inutiles en période de crise.
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La seule chose qui se passait se nommait la guerre , mais personne ne semblait y prêter attention, sauf Yossarian et Dunbar.
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Un mort se fout complètement de qui a gagné la guerre.
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Vers le bas de la pyramide de cet organigramme raisonné dont je représente le sommet, il y a des gens qui exécutent le travail dès qu'il leur parvient, et tout marche au quart de poil, sans trop d'effort de ma part. Je crois que c'est parce que je suis un bon organisateur.
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Pourquoi te baladais tu avec des pommes dans les joues?!
Parce qu'elles ont une meilleure forme que les marrons, je viens de te le dire.
(...) je voulais avoir des joues comme des pommes d'api. (...) je voulais avoir des grosses joues. Et je m'y suis mis comme exactement tous les cinglés, on en a parlé, qui serrent toute la journées des balles de caoutchouc dans leurs mains pour les muscler. Je me baladais d'ailleurs toute la journée avec des balles de caoutchouc dans les mains .
Pourquoi?
Pourquoi quoi?
Pourquoi te baladais tu avec des balles de caoutchouc dans les mains?
(...)
Je faisais ça pour protéger ma réputation, au cas où quelqu'un me surprenait avec des pommes dans les joues. Avec des balles de caoutchouc dans les mains, je pouvais nier avoir des pommes sauvages dans les joues.
P41.
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– C’est très bien comme ça, lui répondit Yossarian, parce que je n’en mange jamais. J’ai le foie malade.
– Ah oui, j’oubliais, fit respectueusement Milo en baissant la voix. Alors, ça va mal ?
– Juste assez, répondit Yossarian, ravi.
– Je vois. Qu’est-ce que ça veut dire ?
– Ça veut dire que ça ne pourrait pas aller mieux...
– Je crains de ne pas comprendre.
– ... sans aller plus mal. Vous pigez maintenant ?
– Oui, maintenant, je pige. Mais je ne comprends toujours pas.
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Dans le bureau où je travaille, je crains cinq Personnes. Chacune de ces cinq personnes a peur de quatre autres (sans compter les cas de réciprocité) soit vingt en tout, et chacune de ces vingt personnes a peur d'encore six, ce qui représente au total cent vingt personnes craintes d'au moins une. Chacune de ces cent vingt personnes a peur des cent dix-neuf autres, et l'ensemble de ces cent quarante-cinq personnes a peur de douze hommes haut placés qui ont contribué à fonder et bâtir la firme dont ils sont aujourd’hui les propriétaires et directeurs.
Ces douze hommes sont tous maintenant d'un certain âge, le temps et la réussite ont épuisé leurs ressources d'énergie et d'ambition. Nombre d'entre eux ont passé leur vie entière ici. Ils ont un air bienveillant, lent et satisfait quand je les croise les couloirs (on dirait qu'ils sont morts) et toujours courtois et silencieux lorsqu'ils prennent l'ascenseur avec d'autres. Ils ont cessé de travailler dur. Ils tiennent des réunions, accordent des avancements et laissent utiliser leurs noms dans des communiqués rédigés et ventilés par d'autres. Personne ne sait plus très bien en fait qui dirige la Société (pas même ceux qui sont censés le faire), mais la maison tourne quand même. Parfois ces douze hommes au sommet travaillent pour le gouvernement. Ils ne semblent pas disposés à en faire beaucoup plus. Deux d'entre eux sont au courant de mes fonctions et me reconnaissent car je les ai aidés par le passé, et ils ont été assez bons de se souvenir de moi, quoique, j'en suis persuadé, ils aient oublié mon nom. Ils ne manquent jamais de me sourire quand ils me voient et disent: Comment ça va ? (inévitablement, je fais un signe de la tête et réponds: "Très bien")
Comme j'ai peu de contact avec ces douze hommes haut placés et que je les vois rarement, je n’ai pas vraiment peur d'eux. Mais presque tous les gens de la maison que je crains ont peur d'eux.
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