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3.66/5 (sur 1856 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Lausanne , le 11/02/1969
Biographie :

Joseph Incardona est un écrivain, scénariste et réalisateur suisse.

Né d'un père italien et d'une mère suisse, il a vécu notamment à Paris et Bordeaux avant de s'installer à Genève.

Riche de sa culture suisse et italienne, admirateur de la vitalité des écrivains de la péninsule, il puise ses références dans le roman noir - "roman social" par excellence - et la littérature américaine du XXe siècle (John Fante, Jack Kerouac, James Lee Burke, Charles Bukowsky.).

Auteur d’une dizaine de romans et de deux pièces de théâtre, il est également scénariste de bande dessinée et réalisateur d’un long métrage "Milky Way" (prix du public au festival international du film policier de Liège en 2014).

En 2008, il obtient le 2ème Prix de la Cinémathèque suisse pour son court métrage, "Annonciation".

"Lonely Betty" paru en 2010 chez Finitude, éditeur bordelais, a obtenu le Grand Prix du Roman Noir au Festival de Beaune en 2011.

En 2015, son roman "Derrière les panneaux il y a des hommes", publié aux Éditions Finitude, remporte le Grand prix de littérature policière du meilleur roman en français.

En 2018, "Permis C" (BSN Press, 2016) obtient le Prix du Roman des Romands.

site officiel : http://www.josephincardona.com
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Source : http://www.culturactif.ch
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Citations et extraits (430) Voir plus Ajouter une citation
- Le dogme est une vérité incontestable. Vous êtes une sorte de Vierge à l'envers, Stella. Vous comprenez? Votre simple présence remet deux mille ans d'histoire en question.
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"Tu sais quoi, René? J'ai décidé que ma seule patrie, le seul drapeau auquel faire allégeance est le pognon. Et quand il y a le pognon, on est tous copains, on n'est pas raciste ni rien. Il n'y a jamais de problèmes dans les hôtels cinq étoiles, jamais. T'as remarqué?"
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Sauf cas tragiques, les étapes d’une vie sont plus ou moins les mêmes pour tous. Mais ce n’est pas parce que c’est banal que ça ne vaut pas la peine d’être vécu.
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Quand est-ce que ça a commencé exactement ? A partir de quand le monde s'est-il complexifié au détriment des individus ? Depuis quand la procédure et la bureaucratie ont pris le dessus sur le bon sens ?
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Lauren interrompit sa fellation, leva son visage vers James Sullivan :
-- Dis, mon chou, tu ne trouves pas que les chapitres de cette histoire deviennent de plus en plus courts ?
Le regard voilé par le plaisir, il soupira :
-- Je suppose que c'est une question de rythme...
-- Mais on est des personnages secondaires ? À quoi bon mentionner que je te taille une pipe ?
-- J'en sais rien, continue, poupée.
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Alfred Hitchcock nomme "McGuffin" ce qui, dans un film, est objet indéfini prétexte à l'action des protagonistes. Par exemple, dans Les Enchaînés, Ingrid Bergman et Cary Grant sont deux espions antagonistes dont la mission consiste à mettre la main sur des documents relatifs à un programme nucléaire. On ne sait rien de ce "programme", il serait notamment question d'une bombe, Hitchcock lui-même, lorsqu'il écrit le scénario, ignore tout du sujet et ne s'en inquiète guère -la première bombe à neutrons n'a d'ailleurs pas encore explosé sur Hiroshima lorsqu'il tourne le film en 44-, mais ce qui nous intéresse en tant que spectateurs, c'est que deux personnages sont mus par la nécessité de cette action. Tout découle du "McGuffin": c'est le moteur de la dramaturgie, mais il n'est pas indispensable de posséder un doctorat en physique nucléaire pour comprendre l'histoire qui nous est racontée.
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La lecture est un de ces plaisirs qui permettent de goûter à l’existence tout en restant en retrait de ses actes. Quand il n’y a plus que la catharsis pour atténuer ce qui est au-delà des joies et des peines.
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Tout ça, tu le sais, Odile. Je t’aime bien, je pense que tu es une femme intelligente. Que tu as juste commis cette erreur initiale du choix de la sécurité, qui te rend esclave et prisonnière d’un monde qui ne te satisfait plus. Ce monde que tu n’as jamais voulu peut-être, qui sait ? Ce que tu désires maintenant, c’est demander pardon, pardon, pardon à l’existence de l’avoir trahie pour gérer le calendrier des pousses d’un jardin, d’une soirée dans un bain à bulles, d’un mariage perpétuant le même désastre. De n’avoir pas su donner à ta fille une possibilité d’évasion d’elle-même, mais d’être complice de l’édification de sa cage dorée. A un moment, tu aurais pu élargir le champ des possibles, Odile. Entre nous, c’est cela que je te reproche. De ne pas avoir eu le courage au moins d’essayer. Tu as contribué à creuser une tanière profonde pour ta progéniture. Tes petites filles suivront le modèle. Il faut espérer dans le sursaut d’une âme vieille dans le corps d’une jeune fille, celui d’une femme qui aura le courage de se soustraire à l’emprise des hommes, de ne pas se laisser acheter ni corrompre au nom de la sécurité. Du confort. Le confort qui devient notre propre prison. Nous sécurise et nous enferme.
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Mimi ne lit que des écrivains morts. Parce que si elle rencontrait un auteur vivant écrivant d'une manière aussi essentielle ces phrases qu'elle est incapable d'exprimer, mais qui semblent sortir tout droit d'elle d'elle-même sans pouvoir se l'expliquer, comme s'il existait un autre être de chair capable d'être vous-même et de vous restituer en mots, alors, de deux choses l'une : soit elle le tuerait, soit elle en tomberait amoureuse.
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Anna ne sait pas quoi faire ni comment se comporter. Cette vie est un laboratoire, un point d’interrogation : hurler, punir, chercher à comprendre ? Elle a l’impression d’être un de ces bateaux brise-glace traçant sa route au fur et à mesure, l’expérience se déploie sans aucune autre possibilité d’apprendre qu’en faisant. Et faire, dans son cas, c’est souvent se tromper.
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