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Citations de Joseph Marshall (36)


Tu dois comprendre que la dignité est plus importante que tous les honneurs que tu peux acquérir. Que la sagesse et la connaissance sont les meilleures armes que tu puisses emporter à la chasse, au combat, et tout au long de ton voyage sur cette terre.

p. 278
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La vie est un cercle. La fin d’un voyage est le début d’un autre.

p. 303
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La réputation considérable et le charisme discret de Crazy Horse n’avaient d’égal que l’habileté politique et le talent d’orateur de Sitting Bull. Bien qu’il y eût beaucoup d’autres chefs politiques et militaires illustres et respectés, aucun n’avait atteint le statut de Sitting Bull ou de Crazy Horse dans le cœur et l’esprit du peuple. Ensemble, ils ont porté un leadership visionnaire, un sentiment de cohésion et de force.

p. 306
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La vérité est ce que nous en faisons ; elle sert nos fins. Les Lakotas ont considéré la migration de l’homme blanc vers l’Ouest comme une invasion. L'homme blanc, comme un droit. Le Lakota voit dans la terre un parent. L’homme blanc y voit une marchandise. Aucun des deux camps n’a tort car, en fin de compte, tout ce que nous pouvons faire, c’est vivre notre propre vérité.

p. 136
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L’illusion, c’est que nous sommes un peuple conquis. La vérité, c’est que nous nous en sortons toujours ; nous avons enduré ce que nos
« conquérants » pouvaient nous faire subir de pire et nous sommes encore debout. L’illusion, c’est que nous appartenons au passé – quelque chose devant être étudié, analysé, mesuré, disséqué et finalement jugé. La vérité, c’est que notre culture est encore viable, forte de traditions, de coutumes et de valeurs ayant résisté aux plus dures épreuves.

p. 134
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Dire que je suis un vrai chasseur signifie que j'ai conscience d'avoir à mériter la vie que je prends. Notre façon de chasser m'aide à en être digne. Mais si la chasse devient facile, alors peut-être, je commencerai à me croire en possession d'un pouvoir que je ne possède pas réellement. Voilà pourquoi mon père n'aime pas le fer sacré, et je le comprends.

p. 334
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Le respect est un proche parent de la tolérance, et ces deux dispositions contribuent pour beaucoup à prévenir et à réduire les conflits entre les peuples et en leur sein. Le respect habitait chaque foyer lakota à l’époque où nous chassions librement le bison dans les Plaines du Nord.

p. 57
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La détonation résonna avec fracas dans l’étroite vallée d’un ruisseau qui se jetait dans la White Earth River. Et lorsque l’écho s’évanouit, un jeune cerf à queue blanche tressaillit, puis tomba inanimé. Sa vie s’écoula sans un bruit, teintant de rouge le lit de feuilles mortes. Une soixantaine de pas plus haut, un visage barbu, bruni par le soleil, souriait de satisfaction au-dessous de la fumée blanche qui planait dans l’air. L’homme se leva bruyamment et se dirigea vers le bas de la pente pour aller ramasser le cerf abattu.
Ses pas lourds éparpillèrent les feuilles mortes, emplissant la vallée étroite de leur bruit sourd. Dans toute la nature alentour — au fond d’un ravin, au creux d’un bosquet, au bord d’une prairie, à la surface des marais ou sur les branches des arbres — ceux qui se déplaçaient à quatre pattes ou volaient à travers les airs entendirent cet intrus tapageur. Et les brises transportèrent une odeur étrange et pesante, aussi importune que ses bruits. Tout ceux qui la flairèrent ou qui entendirent son pas rude s’enfuirent ou se précipitèrent au fond d’un terrier, coururent se faufiler dans un fourré, ou grimpèrent se mettre à l’abri entre ciel et terre.
La vallée venait d’assister à l’arrivée d’un nouveau bipède. Un homme qui ne respectait pas le cycle de la nature. Un homme qui ne comprenait pas — ou se moquait éperdument — qu’il y eût une harmonie dans la vie des choses de la terre. Un étranger qui ne voyait ni la beauté ni la vitalité de l’animal qu’il venait de tuer. Un homme qui se souciait seulement du fait qu’il avait à présent trouvé à se nourrir.
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Parmi les Dakotas, l’homme barbu avait découvert un mode d’existence totalement différent de ce que d’autres hommes blancs avaient coutume d’appeler « une vie de sauvages ». Il avait été poliment accepté par eux et avait découvert qu’ils étaient tout ce qu’on voulait, sauf des sauvages. Pour les Dakotas, la famille ne s’étendait pas seulement aux parents et aux enfants. Elle incluait les grands-mères, les grands-pères, les oncles, les tantes, les cousins et les cousines. Les enfants étaient vénérés, traités avec une surprenante indulgence, et toute la famille participait à leur éducation. Cette relation d’amour et de confiance était à l’opposé de ce qu’il avait connu lui-même, entre la crainte constante de la lourde main punitive de son père et l’indifférence glaciale de sa mère.
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La brise soufflait toujours de l'est, portant jusqu'à lui la voix d'un autre chasseur. Un loup. Son hurlement était puissant, et il amena un sourire sur les lèvres de Whirlwind.
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L'homme se leva bruyamment et se dirigea vers le bas de la pente pour aller ramasser le cerf abattu.
Ses pas lourds éparpillèrent les feuilles mortes, emplissant la vallée étroite de leur bruit sourd. Dans toute la nature alentour – au fond d'un ravin, au creux d'un bosquet, au bord d'une prairie, à la surface des marais ou sur les branches des arbres – ceux qui se déplaçaient à quatre pattes ou volaient à travers les airs entendirent cet intrus tapageur. Et les brises transportèrent une odeur étrange et pesante, aussi importune que ses bruits. Tous ceux qui la flairèrent ou qui entendirent son pas rude s'enfuirent ou se précipitèrent au fond d'un terrier, coururent se faufiler dans un fourré, ou grimpèrent se mettre à l'abri entre ciel et terre.
La vallée venait d'assister à l'arrivée d'un nouveau bipède. Un homme qui ne respectait pas le cycle de la nature. Un homme qui ne comprenait pas – ou se moquait éperdument – qu'il y eût une harmonie dans la vie des choses de la terre. Un étranger qui ne voyait ni la beauté ni la vitalité de l'animal qu'il venait de tuer. Un homme qui se souciait seulement du fait qu'il avait à présent trouvé à se nourrir.
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Whirlwind se glissa avec précaution hors du bosquet où il avait trouvé refuge et se tourna vers l'est pour faire face au soleil. Et, tandis que les rayons de l'astre renaissant le baignaient de leur chaleur, il leva son visage et sa voix ver le ciel : "Merci, Grand-Père, de m'avoir donné la famille qui est la mienne et de veiller sur elle... merci de faire de moi ce que je suis... et merci, surtout, pour toutes les difficultés qui m'aideront à croître en force et en sagesse."
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Chaque créature possède un esprit : les arbres ; les oiseaux ; les bisons ; toutes choses... C'est ce qui fait de nous des semblables. Nous sommes tous semblables parce que nous sommes tous nés à cette vie. Certains d'entre nous proviennent d'une graine. D'autres sortent d'un œuf. D'autres encore se forment dans le ventre de leur mère. Peu importe la façon dont nous venons au monde. Tous, nous recevons la vie, nous vivons, et puis un jour, nous mourons. C'est pour cela que nous sommes tous semblables, parce qu'il en est ainsi pour chacun d'entre nous.
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Le chasseur vit pour chasser, et non pur tuer. Seulement pour nourrir son peuple. Et le guerrier n’est pas élevé pour faire la guerre, mais pour la mettre en échec.
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- Qui fabrique les fers sacrés ? demanda Bear Heart.

-Les hommes qui ont appris à le faire, répondit de la Vérendrye.

-Tous les hommes blancs peuvent-ils le faire ?

De la Vérendrye secoua la tête. "Non. Seulement quelques uns.

- Pff ! grogna le guerrier. Chez nous, n'importe quel homme sait fabriquer un arc. Mais certains sont plus doués que d'autres.
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[...] ... Walks High [= le fils de Whirlwind] baissa les yeux vers les flammes grandissantes.

- "Mon père, lui, [ne veut pas du fer sacré.]

- A mon avis, [dit De La Vérendrye, le Blanc recueilli et soigné par Whirlwind] le jour viendra bientôt où les hommes de ton peuple seront nombreux à posséder des fers sacrés. Ils les obtiendront aisément contre quelques fourrures. Alors, la chasse deviendra plus facile. Vous n'aurez plus autant d'efforts à faire pour vous approcher à portée de flèche d'un cerf ou d'un élan. Et vos ennemis se tiendront à distance s'ils savent que vous avez des guerriers armés de fers sacrés.

- C'est vrai. Mais en plus de son efficacité, le fer sacré a quelque chose de particulier. Il possède un autre type de pouvoir, un pouvoir qui vient de la peur qu'il inspire.

- C'est seulement une arme. Un objet usuel.

- Oui, bien sûr. Et quand je te regarde le manier et l'utiliser, je vois bien qu'il ne possède pas de vie propre. C'est seulement ... une chose. Mais j'ai aussi constaté un changement en toi depuis que tu le portes. Sans lui, tu étais différent. Sans défense. Impuissant. En ce qui me concerne, je suis un vrai chasseur, et je me suis toujours servi d'un arc pour abattre les animaux. Dire que je suis un vrai chasseur signifie que j'ai conscience d'avoir à mériter la vie que je prends. Notre façon de chasser m'aide à en être digne. Mais si la chasse devient facile, alors peut-être, je commencerai à me croire en possession d'un pouvoir que je ne possède pas réellement. Voilà pourquoi mon père n'aime pas le fer sacré, et je le comprends."

De La Vérendrye acquiesça d'un signe de tête. "Tu as raison," admit-il, un peu honteux. "Lorsque vous avez pris Bruneaux [Blanc en fuite qui a tué une vieille femme de la tribu et qui est responsable de la blessure de De La Vérendrye] au piège sur cette crête, je ne pouvais rien faire d'autre que vous observer. Je me sentais passif parce que je n'étais pas armé d'un fer sacré. A présent, c'est différent. Quand j'aperçois des cerfs, je les regarde d'un autre oeil." Il haussa les épaules. "Peut-être est-ce parce que je sais que je peux les tuer, si j'en ai envie."

Walks High hocha énergiquement la tête. "Je pense que mon père perçoit quelque chose au sujet du fer sacré que les autres ne voient pas. Et ne veulent pas voir.

- Je crois que ton père est dans le vrai," répondit De La Vérendrye. "J'ai vu des hommes doux et craintifs devenir bruyants et tapageurs quand ils avaient un fer sacré dans les mains. ... [...]
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Au départ, je ne connaissais de Crazy Horse que le combattant, le guerrier. Je ne savais et ne voulait rien savoir de ses sentiments, de ses pensées ; une seule chose m'intéressait : il était Lakota, il était courageux, et ses exploits enflammaient mon imagination
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Même les malheurs ont un but. Si tu ne te laisses pas abattre par un évènement douloureux, celui-ci peut atteindre son but en te rendant plus fort
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Toucher la terre et accepter son silence équivaut à être apaisé par la force, à retrouver son centre, à percevoir le caractère sacré de toute vie. C'est savoir que l'on fait partie d'un tout, d'un environnement global qui se définit par toutes ses composantes et non par l'absence de l'une d'elle.
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On ôtait la vie que parce qu’on n’avait pas d’autre moyen de survivre.
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