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3.78/5 (sur 920 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 20/09/1963
Biographie :

Joseph O'Connor est un écrivain irlandais, nouvelliste, romancier, scénariste.

Il est le frère aîné de la chanteuse Sinéad O'Connor (1966-2023).

Titulaire d'un M.A. en littérature anglo-irlandaise de l'University College Dublin, il poursuit ses études à l'Université d'Oxford.

Après ses études, il exerce pendant 10 ans en tant que journaliste pour le journal "Sunday Tribune" et le magazine "Esquire". Il se consacre à l'écriture à plein temps depuis 1989.

Joseph O’Connor est l’un des romanciers les plus sûrs de la nouvelle génération d’écrivains irlandais.

Découvert en France en 1996 à travers un recueil de nouvelles du genre grinçant, "Les bons chrétiens" ("True Believers", 1991), et consacré deux ans plus tard des deux côtés de l’Atlantique avec son roman "Desperados" ("Desperadoes", 1993), il cultive une manière bien à lui de dynamiter les apparences, armé de son réalisme brutal et d’un humour ravageur.

"Étoile des mers" ("Star of the Sea", 2002), chez Phébus, a le souffle des chef-d’œuvres. Il est lauréat des Irish Book Awards - Novel of the Year 2019 pour "Shadowplay".

Depuis 2014, il enseigne l'écriture créative à l'Université de Limerick.

Père de deux fils, Joseph O'Connor est marié avec l'auteure Anne-Marie Casey (1965).

site officiel : https://josephoconnorauthor.com/

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Source : www.etonnants-voyageurs.com
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Joseph O'Connor commente son roman, "Muse".


Citations et extraits (344) Voir plus Ajouter une citation
Les hommes, quand ils ont été fabriqués avec soin, sont merveilleux dans toutes sortes de rôles que la vie peut leur offrir, ils font d'excellents amis, amants, mineurs de fond, dompteurs de lions, explorateurs de régions désertiques ou jamais cartographiées, papes, tireurs, compagnons de beuverie. Ils sont d'une simplicité admirable, si prévisibles que c'en est apaisant. Parlez avec un homme pendant un quart d'heure, et vous le connaissez définitivement, jamais plus il ne vous surprendra, il en serait bien incapable; le lui demander ne ferait que l'effrayer. Seulement, hélas, ils ne font pas de bons maris. N'importe quelle femme rencontrée par hasard, dans la queue pour les fruits et légumes par exemple, ou à côté de vous dans le train, ferait un meilleur mari que pratiquement tous les hommes jamais venus au monde.
(p.427)
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Chez certains hommes, il ne faut surtout pas prêter attention à ce qu'ils disent après dix heures du soir s'ils ont bu une bière. Harry appartenait à cette race de mammifères.
Ils ne veulent absolument pas faire les idiots. Seulement, cela revient à demander à un catholique de ne pas se sentir coupable. Autant dire au ruisseau de remonter la colline.
(page 104)
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Il n’aime pas se souvenir, trop de douleur, de déceptions. Il est important de se maintenir à flot, les yeux braqués sur l’horizon, toujours. Le passé est un fou qui se noie ; lancez-lui une corde, il vous entraînera avec lui.
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Si seulement ils pouvaient prendre le temps de vivre leurs sentiments plutôt que de rechercher de nouvelles manières de les dire.
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- Je ne suis pas gros, Ranj. Il n'y a jamais eu de gros dans ma famille.
- Tu sais, c'est comme chez les Bates, il n'y avait jamais eu de psychopathes avant l'arrivée du petit Norman.
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Vous savez, être comédien, ce n'est pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre, mais trouver l'autre en nous, et le mettre en avant. Ça n'a rien de compliqué, les enfants le font ; vous n'avez qu'à les regarder lors-qu'ils jouent. Ce n'est pas paraître, c'est être. Je l'ai appris dans mon enfance, mon père était un comédien itinérant qui jouait la pantomime. Jamais il ne me disait : « Joue à être une fée. » Non, il me disait : « Aujourd'hui, tu es une fée, Len. Envole-toi. » Voilà pourquoi je n'aime pas voir interpréter un rôle, j'aime voir les fées s' envoler.
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Questionnements. Pensées de l'aube. L'esprit qui tic-taque comme une montre. Quatre heures du matin mais vous restez plantée devant votre fenêtre. Et si j'avais épousé cette personne ? Ou si je ne m'étais pas mariée ? Et si j'avais accepté ce travail, ou émigré ? Si j'étais restée, si j'avais vécu ma vie d'une autre manière, pour être plus fidèle à moi-même, peut-être, mais j'avais peur de ce que les gens pouvaient dire ou penser ?
Vous voyez, une partie de vous a vraiment vécu tout ça. Parce qu'imaginer, c'est aussi vivre.
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D'habitude, je ne bois pas.
— Pourquoi donc ?
— Ca me rend ordinaire.
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Leur souvenir demeure dans l'air de cette ville d'immigrants; leur souvenir demeure dans un immeuble de la ville de New-York.Vide. Livré aux ombres.Bâtiment aux vieux couloirs fatigués.Par où couraient les enfants , où l'on faisait face à la vie, supportait ses pertes,où l'on nourrissait de folles espérances, tandis que dehors, dans la rue,le monde se pressait, sans jamais lever les yeux vers ces fenêtres.
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La troisième nuit, quand l'obscurité revint, Frank Little se remit à avoir peur.
Peur des voleurs, de ces saletés d'insectes, de la nourriture empoisonnée, des fantômes. Peur d'être incapable de parler avec les gens du pays. Peur de passer pour un rigolo aux yeux des gars armés qui se tenait au coin de la rue, à côté du Cine Dorado. Peur de la diarrhée, du rationnement d'eau et des Scorpions. Peur du plan de la ville et de ne rien comprendre. Peur d'avoir une crise cardiaque. Peur parce qu'il était seul et plus tout jeune. Et surtout il avait peur de dormir.
Si on pouvait appeler ça dormir. Quand la nuit dégoulinait sur Managua, l'obscurité semblait bourdonner, et la seule chose que Franck pouvait faire, c'était de s'allonger sur le lit étroit de sa pensión, accablé de chaleur, entièrement nu, tartiné de crème anti-moustiques. Il avait l'impression d'être une volaille au four, rôtissant dans son jus, il priait, avalait de grandes lampées de gin tiède, respirant l'odeur de sa sueur, et il attendait que la lumière finissent par revenir pour rendre aux choses un aspect presque compréhensible.
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