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3.36/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Triesch, Moravie , le 8/02/1883
Mort(e) à : Salisbury, Connecticut , le 8/01/1950
Biographie :

Joseph Aloïs Schumpeter (Triesch, Moravie, 8 février 1883 – Salisbury, Connecticut, 8 janvier 1950) est un économiste autrichien du milieu XXe siècle, connu pour ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction créatrice et l'innovation. Il est l'auteur d'une Histoire de l'analyse économique, parue en 1954 et qui fait encore référence. Il est l'un des grands conservateurs du XXe siècle avec Russell Kirk, et Leo Strauss. Ni dans le courant keynésien, ni dans le courant marxiste, et bien que libéral, on le qualifie d’économiste hétérodoxe pour ses théories sur l’évolution du capitalisme.

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Philippe Aghion, professeur du Collège de France et titulaire de la chaire Économie des institutions, de l'innovation et de la croissance, présente son cours de l'année 2017-2018 : Croissance, réallocation, et dynamique des entreprises. Retrouvez les vidéos de ses enseignements : http://www.college-de-france.fr/site/philippe-aghion Cette année, je vais essayer de voir comment la croissance économique, et notamment la croissance par l'innovation, est reliée à ce qu'on appelle la dynamique des entreprises, c'est-à-dire l'entrée de nouvelles entreprises, la croissance ou non croissance d'entreprises, et la faillite ou la sortie d'entreprises. J'ai développé, il y a trente ans, un nouveau modèle de croissance économique qui s'appelle le modèle de croissance schumpétérien inspiré de l'idée de Joseph Schumpeter. La première idée c'est que la croissance de long terme c'est l'innovation qui en est la source principale, surtout dans les pays développés… dans les pays moins développés c'est plutôt l'imitation qui est la source de croissance. Deuxième idée : l'innovation résulte d'investissements par des entrepreneurs qui innovent et ces entrepreneurs répondent aux incitations qui leur sont fournies par les institutions qui existent et par les politiques économiques. Et puis la troisième idée, c'est la destruction créatrice c'est-à-dire que les nouvelles technologies rendent des anciennes technologies obsolètes, ou les nouveaux produits rendent les anciens produits obsolètes et donc ça veut dire qu'en fait la croissance par l'innovation c'est une croissance où il y a du nouveau qui remplace de l'ancien. D'où l'importance de la dynamique des entreprises, c'est-à-dire si vous avez une économie où les gros sont les mêmes qu'avant et ceux qui essayent de venir, les nouveaux qui essayent de s'établir, n'arrivent pas vraiment à s'établir ou disparaissent ou demeurent très petits, ça veut dire que la destruction créatrice ne fonctionne pas comme il faut et que votre économie n'est pas suffisamment dynamique. J'ai créé un modèle, c'est-à-dire avec des équations, et ensuite j'ai confronté ce modèle aux données et, si vous voulez, tout ça n'existait pas, donc tout ça nous l'avons fait, d'abord moi et mon co-auteur Peter Howitt qui est canadien, et maintenant une jeune génération, qui sont à Standford, qui sont à Chicago, qui développent ces idées-là. C'est vraiment nous qui avons commencé à établir ce dialogue entre données… et des données très microéconomiques d'entreprises, d'individus et les modèles de croissance et ça nous a permis de mieux comprendre le rôle de la concurrence, le rôle de l'éducation supérieure, de comprendre que pour devenir vraiment une économie de l'innovation il fallait transformer nos institutions économiques et d'autres modèles économiques et sociaux. En France on sait qu'il y a beaucoup de start-up qui se créent mais elles ne croissent pas. La question est de savoir pourquoi en France il y a moins de dynamique des entreprises que dans d'autres pays. C'est qu'en France, d'abord, il y a des barrières à l'entrée, des choses qui découragent la création de nouvelles entreprises. Il y a des coûts administratifs, il y a des réglementations… Ensuite, il y a des facteurs qui inhibent la croissance des entreprises. Par exemple : le manque de finances. En France il y a du capital-risque mais beaucoup moins qu'aux Etats-Unis ou dans d'autres pays. Les capital-risques c'est des gens qui aident les jeunes pousses à croître en leur donnant des financements. Un autre facteur qui inhibe la croissance des entreprises c'est les réglementations sur le marché du travail. Il n'y a pas un climat favorable à la croissance des entreprises. Se pose, évidemment, la question du rôle de l'État dans l'innovation. Certainement que pour conclure mon cours j'essaierai de rassembler quelques implications que l'analyse que j'aurai développé peut avoir sur comment penser l'État dans une économie de l'innovation. Il faut que l'État joue un rôle dans l'éducation, la formation et aussi dans l'organisation du marché du travail pour permettre une flexibilité, mais une flexibilité et une mobilité qui soient qualifiantes. Et là l'État a un rôle très important à jouer donc il ne s'agit pas du tout d'une politique de laisser faire où l'État se retire et fait confiance entièrement aux agents privés. L'État a un rôle très important à jouer pour protéger et permettre et favoriser la mobilité sociale, ce qui aide à la fois à réduire les inégalités et en même temps à accroître la croissance par l'innovation. Découvrez toutes les ressources du Collège de France : https://www.college-de-france.fr Suivez-nous sur : Facebook : https://www.facebook.com/College.de.France Instagram : https://www.instagram.com/collegedefrance Twitter : https://twitter.com/cdf15
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le peuple est sans raison, ni intelligence manipulé par les partis, conditionné par la publicité, occupé de ses affaires personnelles…
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S'étant mis à regarder leurs phénomènes de plus près, les économistes ont fini par découvrir que, même dans les actes les plus courants de la vie quotidienne, les consommateurs ne répondent pas tout à fait à l'idée flatteuse que s'en faisaient les manuels d'économie politique. D'une part, leurs besoins ne sont rien moins que définis et leurs réactions à ces besoins ne sont rien moins que promptes et rationnelles. D'autre part, ces consommateurs se prêtent si docilement aux influences de la publicité et d'autres méthodes de persuasion que les producteurs paraissent fréquemment dicter leurs volontés à leurs clients, plutôt que de se laisser diriger par eux.
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Aussi, je crains bien que le service rendu par l'économie à l'évolution de la doctrine darwinienne n'offre quelque analogie avec le service rendu à Rome par les célèbres oies.
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L'originalité maîtresse de la pensée de J. Schumpeter réside dans la manière dont il a conçu le diptyque statique-dynamique, et dans le choix qu'il a fait de l'intersection et de la charnière des deux « volets » du diptyque
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