le Cricket Club des talibans de
Timeri N. Murari et
Josette Chicheportiche aux éditions Folio
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« Hum, elle est belle, l’étoile de ma petite-fille. Elle brille bien. »
- Lola, est-ce que tu sais comment on appelle les hommes qui vivent avec d'autres hommes?
- Non. Ils ont un nom ?
- Bien sûr qu'ils ont un nom ! Même que c'est homosexuels ! s'était exclamé Théo.
- Et les hommes qui vivent avec des femmes, comme papa avant avec maman?
Théo avait regardé sa soeur, interdit. A quoi bon essayer de lui faire comprendre ? Dans le monde de Lola, les mots qui faisaient mal, c'étaient sorcière, monstre et démon.
L'attirance que l'on éprouve pour un être, lorsqu'elle est sincère, n'est pas dicté par la morale, la société, la mode ou que sais-je encore. Elle ne répond qu'à la loi du coeur. Alors, écoute ton coeur, Théo, c'est la meilleure chose que tu as à faire, car c'est lui qui te donnera la réponse à ta question.
Un nouveau silence s'est installé. Trop de secrets, trop de mensonges et de non-dits émaillaient le cours de nos vies, à ma mère et à moi. Il était temps d'y remédier, ou du moins d'essayer de lever quelques voiles.
Oui, deux hommes vivant ensemble, c'était possible, et cela valait mieux qu'un homme et une femme qui se déchirent et ne se supportent plus.
" Les hommes qui vivent avec des femmes ? avait-il fini par répéter. On les appelle des papas quand ils ont des enfants.
- Alors, tu diras à ceux qui t'ont embêté que papa, c'est un papasexuel, vu qu'il nous a nous et qu'il vit avec Seamus. " avait-elle déclaré en s'asseyant au bord de son lit.
Théo n'avait pu s'empêcher de sourire.
Il n'y a pas de fatalité, Théo. Ce n'est pas parce que son père ou son frère est homosexuel qu'on l'est soi-même. (p.160)
« Personne ne peut éteindre le soleil. Le soir, il disparaît simplement derrière la forêt, et la nuit tombe. »
Ce n'est pas parce que d'autres souffrent qu'on a moins mal. Quand on souffre, la souffrance des autres n'a jamais fait que la sienne soit atténuée. Ceux qui disent le contraire n'ont jamais souffert. Quand on souffre, on se fiche de la souffrance des autres. On est seul, et ce qu'on vit est unique.
« Pour que ton étoile brille, il faut d’abord que tu dormes. »