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3.8/5 (sur 112 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Tour-d'Auvergne , 1935
Biographie :

Josette Boudou est romancière.

Institutrice puis directrice d'école au Mont-Dore, elle réside aujourd'hui dans sa région d'origine à la Tour-d'Auvergne.

Auteur de nouvelles et de nombreux romans à succès comme "Le Printemps d'Antonia" (2000) et "Les Grillons du fournil" (2001), elle consacre son temps à l'écriture et au journal d'une association : Patrimoine et Culture.

Le prix Gandois lui a été décerné pour son roman "Le Mur de la destinée" (2003). En 2008, elle a reçu également le prix Lucien-Gachon pour "Les Chemins de toile".

Elle écrit également de livres de recettes avec son fils, Jean-Marc Boudou, graphiste et dessinateur.

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Bibliographie de Josette Boudou   (17)Voir plus

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Alors la jeune fille entrevit un avenir riant. Elle aussi, bientôt, serait une demoiselle vêtue avec élégance, les messieurs lui baiseraient la main. Elle se jura qu'elle ne serait jamais une servante comme Lucie, ni l'épouse d'un fermier ou d'un misérable artisan. Intérieurement, elle se promit aussi de devenir la meilleure élève du pensionnat. Pour cela, elle allait étudier avec rage, dans un seul et unique but : réussir.
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La valeur de quelqu'un se reconnaît à ses qualités d'âme, non? C'est ce que ma mère m'a inculqué depuis ma toute petite enfance. Je n'ai pas changé d'opinion et n'en changerai jamais.
page 174
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Amoureuses, les filles, le coeur léger, quittaient leurs parents pour suivre leur mari. C'était ainsi depuis des siècles, des millénaires peut-être. Pourquoi leurs enfants à eux échapperaient-ils à la règle ?
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Mais notre Breton fait aussi la part des choses, et il connait toutes ses richesses. Au plus moins que porte son regard, il voit des pierres, brutes ou sculptées, des fêtes et des gens qui dansent, de petits enfants remplissant leur seau de pêche miraculeuse, des baigneurs bien sûr, et aussi des amateurs, petits ou grands, de cidre et de galettes. Et dans l'envol des oiseaux de mer et des migrateurs, il voit surtout les ressources éternelles de cette terre, alternant côtés déchiquetées, plages, marais, landes et forêts.
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Sur chaque meuble, sur chaque objet, il avait laissé son empreinte, un peu de lui-même. Guillaume était né là, et il y avait toujours vécu. (...)
Elle refusait de croire que son père fût couché là, froid et absent pour toujours. Il tenait sa main, lui parlait comme dans son enfance, avec une douceur constante et iréelle.

IV. La guerre, mangeuse d'hommes
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Avec le mois d'avril, une douceur nouvelle impregnait l'air plus léger. Les bourgeons liberaient leurs feuilles fragiles, d'un incroyable vert brillant. (...)
Puis mai arriva, beau et chaud. Au cours des promenades autour de Clermont, les jeunes filles cueillaient les premières fleurs : anémones, pervenches, pâquerettes bordées d'une pointe de rose, violettes minuscules, d'un bleu-mauve étonnant, satiné. Les oiseaux s'appelaient gaiement dans les jardins où le vent berçait les cerisiers en fleurs, s'affairent autour des nids de mousse où pépiaient les oisillons.
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Peiner pour pétrir, certes, en lutte avec l'épaisse pâte élastique qui résistait, se dérobait à l'étreinte des bras musclés. Mais, toujours tenace, elle abdiquait, se faisait souple, obéissante, soumise enfin. Façonner le pain, l'essentiel de la nourriture, la pain rassasiant, consolateur, vital. Sortir du four les tourtes brunes et lourdes, les couronnes renflées, les larges miches blondes, craquantes, superbes. A la table la plus pauvre, chaque jour on bénissait le pain avant de l'entamer.
page 64
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" Tu sais, tante, affirma-t-il un jour avec le plus grand sérieux, quand je serai grand, je serai évêque et épicier !
- Épicier pour manger des bonbons, répondit Jeannette en riant, mais évêque, pourquoi ?
- Pour la robe violette, le chapeau et, surtout, pour les souliers à boucle !"
page 97
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Oui, Antonin avait raison, le monde était laid, indigne. Et pire que les abus de pouvoir, pire que les privilèges, cette guerre qui prenait les jeunes hommes à leur mère, à leur femme, à leur sœur. Pour qui , Pour quoi ? Existait-il une chose, une seule qui mérite de tels sacrifices ?
page 156
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Mais, demande encore Octavie, il va sortir comment le petit de Sidonie ? Et d'abord, comment il est entré ?
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