Joshua Laffont-Cohen

Une mère doit souvent avoir l'impression que ses enfants lui cachent toujours quelque chose.

Il existe sûrement des choses plus simples à vivre, des décors plus heureux à inventer, une flaque qui ne fera couler ni larmes, ni sang.

À la mort de son père, Esther pénètre pour la première fois seule dans l’appartement de ses parents. En triant des affaires, elle découvre un mot griffonné : « Nota Bene : Lettre M-C dans la Pléiade de M. ». Que représentent ces mystérieuses initiales ? Les réponses attendues ne viennent pas. Comme sa mère ne lui dit rien, elle met son ami Jonas dans la confidence. À deux, car tout fonctionne à deux, ils espèrent comprendre le sens de cette énigme. Alors, tandis que, de toutes parts, le présent s’étiole sous ses yeux impuissants, Esther s’apprête à percer à jour les secrets du passé…

Nous ne pouvons avoir conscience du bonheur qu'après l'avoir vécu. Au moment où nous en parlons, le bonheur n'est déjà plus.

Vivre, c’est refaire chaque matin, après un passage féerique dans une forêt, sa promenade habituelle, c’est passer d’un monde sublime à la réalité quotidienne.

Je voudrais creuser sous la surface des êtres pour comprendre leur force et leur faiblesse mais tout semble plus grand que la vie.