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3.5/5 (sur 941 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 28/12/1973
Biographie :

Joy Sorman est une écrivaine, chroniqueuse de télévision et animatrice radio.

Elle est la fille de l'écrivain et essayiste Guy Sorman (1944). Après l'obtention d'un Capes en philosophie en 1997, elle devient professeure de philosophie dans un lycée de Montbéliard avant de renoncer à enseigner cette discipline dans le système scolaire.

En 2005, elle écrit son premier roman, un manifeste pour un "féminisme viril" intitulé "Boys, Boys, Boys", qui rencontre un succès de librairie avec 10 000 exemplaires vendus et pour lequel elle reçoit le prix de Flore de la même année.

En 2007, elle publie son deuxième livre, "Du bruit", consacré au groupe de rap Suprême NTM. Puis, toujours chez Gallimard, "14 Femmes", pour un féminisme pragmatique, écrit en collaboration avec Gaëlle Bantegnie, Yamina Benahmed Daho et Stéphanie Vincent.

Joy Sorman a également collaboré à des médias audiovisuels (Ça balance à Paris sur Paris Première, la Matinale de Canal+ et sur France Inter). Durant l'été 2010, elle anime quotidiennement, sur France Inter, une émission intitulée "La jeunesse, tu l'aimes ou tu la quittes".

En 2013, elle reçoit le prix François-Mauriac de l’Académie française pour "Comme une bête" (2012). Son livre, "La peau de l'ours" (2014), est le récit d'une créature mi-ours mi-homme. À la fois conte fantastique et philosophique, il a fait partie de la sélection au prix Goncourt en 2014.

En janvier 2016, elle rejoint le site d'information Mediapart pour y animer, le temps d'une saison, en compagnie de Joseph Confavreux, l'émission "Contrechamp" destinée à traiter des thématiques concernant "les conditions de production et les processus de création de ce qui nous est donné à lire, voir ou entendre".

Joy Sorman a partagé le quotidien des patients et des soignants d'une unité de soins psychiatriques pendant un an. En 2021, elle publie "À la folie" (Gallimard), son quatorzième livre.

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Entretien mené par Sophie Joubert Avec le témoin, Joy Sorman poursuit, cette fois à travers la fiction, son exploration de nos « lieux communs », ceux qui racontent le monde et jettent une lumière crue et acérée sur la société dans laquelle nous vivons. Dans ce roman mâtiné de réel, l'autrice imagine qu'un homme, nommé Bart, pénètre à l'intérieur du palais de justice de Paris et décide de s'y installer clandestinement. Caché la nuit dans un plafond et arpentant le jour les salles d'audience, il assiste au spectacle de la justice – ou est-ce plutôt à celui de l'injustice ? Mais pour quelle raison Bart a-t-il quitté sa vie et organisé sa disparition ? Que cherche-t-il dans ce lieu inhabitable ? À lire – Joy Sorman, le témoin, Flammarion, 2024.

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Citations et extraits (274) Voir plus Ajouter une citation
Les grands mélancoliques ont ceci de tragique qu’ils ne sont pas protégés par leur délire comme peuvent l’être les schizophrènes, qu’en ce sens leur douleur est plus préoccupante encore, qu’ils guérissent rarement.
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Ninon se souvient qu’au plus fort de la douleur elle aurait imploré un chirurgien de lui couper les bras, de la débarrasser de cette insupportable présence organique ; aujourd’hui elle entend les brandir à la face du monde, afficher son corps tragique.
(page 253)
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Partout on dynamite le rocher calcaire, des tonnes de terre et de cailloux jaillissent en gerbes continues, et Joaquim comprend vite que le travail sera épuisant et dangereux. Il découvre que les accidents sont fréquents, qu’une vingtaine d’ouvriers sont déjà morts, fauchés par des rafales de roche. Le chantier est cerné de journalistes, qui tiennent la chronique quotidienne du barrage, relatent les aléas, et parfois les performances techniques, racontent la colère des éleveurs, et aussi la satisfaction des élus locaux. Et derrière eux se tient une autre garde, celle des gendarmes qui surveillent désormais les travaux jour et nuit, la nuit surtout, depuis qu’une série de sabotages – incendie d’un transformateur, vols de matériel, pneus crevés et réservoirs siphonnés – a retardé la construction du barrage et perturbé la communication enthousiaste du maître d’œuvre, impuissant à convaincre les habitants du village de la pertinence de leur sacrifice.
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Nous sommes des sacs de peau, des outres qui maintiennent et unifient tout ce qui nous constitue – os, organes, sang, cerveau, donc psychisme.
(page 168)
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Se peut-il que la maladie se soit tarie d’elle-même ? Comme si sa présence dans le corps, ces tensions, ces brûlures, cet envers noir, cette agitation sourde s’étaient finalement épuisés, comme si le mal avait jailli telle la lave d’un volcan avant de s’éteindre naturellement, flux et reflux, éruption et refroidissement.
(page 227)
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La maladie fonctionnelle a ceci de frustrant qu’elle laisse médecin et patient bras ballants et le plus souvent contrariés, voire agacés, bien que rassurés. Le médecin ne peut pas soigner, le patient n’est pas vraiment malade.
(page 143)
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On dit qu’il faut y croire pour que la magie noire opère mais n’est-ce pas à force d’accomplir les rituels religieux que l’on finit par avoir la foi ?
(page 205)
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La peau, écorce, pellicule de couenne traversée de nerfs, sensitifs, vaso-moteurs, peuplée de glandes qui sécrètent en continu odeurs, sueur, sébum, membrane qui respire, élimine, transpire, produit poils et ongles, émet des phéromones, maintient le corps autour du squelette et des muscles, assure sa verticalité.
(page 45)
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Ce qui est certain c’est que je finirai à l’hôpital psychiatrique, l’hôpital général c’est pas pour moi, prendre la tension, faire des prises de sang quel ennui. À la rigueur l’Ehpad avec les vieux. Moi j’aime la merde, les laver, les toucher, les toucher surtout, leur caresser le bras.
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Maladie ou adolescence qu’importe, Ninon se sent plus acérée, plus cruelle aussi, une pleine conscience d’elle-même – elle se voit vulnérable, hypersensible mais lucide et perspicace.
(page 62)
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