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3.62/5 (sur 39 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Cordoba , le 1/08/1894
Mort(e) à : Cordoba , le 15/07/2000
Biographie :

Juan Filloy, né le 1er août 1894 et mort le 15 juillet 2000, est un romancier et poète argentin. Juan Filloy parlait sept langues et a été arbitre de boxe, gérant d’un club de football, caricaturiste, centenaire, juge de paix, chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, fondateur d’un musée des Beaux-Arts. Il a vécu une grande partie de sa vie à Rio Cuarto, au sud de Córdoba.

Juan Filloy est né en 1894 de parents immigrés : d’une Toulousaine lavandière et guérisseuse et d’un paysan espagnol, tous deux analphabètes, mais qui se sont battus pour que leur fils puisse aller à l’école. Il est l'auteur de vingt-sept romans qui partagent tous la particularité d’avoir uniquement des titres de sept lettres (Op Oloop, Vil y vil, Caterva, Sexamor, Estafen…)
Bien qu’il n’ait jamais joué au football, il a fait partie, en 1913, des membres fondateurs du club Talleres, société qu’il a fini par présider. En 1918, il a activement participé à la Réforme Universitaire, ce qui correspond à peu près à la période où il travaillait comme dessinateur caricaturiste. Il a été membre de la Fédération Argentine de Boxe et il a dirigé des combats de Luis Ángel Firpo.
En 1920, après avoir été reçu comme avocat à l’Université Nationale de Córdoba, il a déménagé à Río Cuarto, ville où il résidera pendant 64 ans. Dans sa ville adoptive, il a été l’un des fondateurs du Musée des Beaux Arts de Río Cuarto et du Golf Club (sport qu’il n’a jamais pratiqué). Durant soixante ans, il a collaboré avec le quotidien « El Pueblo » de Río Cuarto, dans lequel il écrivait une colonne quotidienne nourrie de commentaires sur l’actualité, sur la critique littéraire ou théâtrale. Après avoir publié ses sept premiers livres à compte d’auteur, il est resté plus de 28 ans (entre 1939 et 1967) sans nouvelles publications. Pendant ce temps, il a exercé ses fonctions de juge, sans pour autant cesser d’écrire abondamment. À partir de 1984, il est retourné vivre dans la ville de Córdoba où il a vécu jusqu’à sa mort.
Son œuvre, encore totalement inédite en France et qui compte également des recueils de poésie, des pièces de théâtre et des nouvelles, a « ouvert la brèche à une nouvelle littérature américaine » (Alfonso Reyes).
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Acaso hubo búhos acá.
Adán y raza, azar y nada.
Allí va Ramón y no maravilla.
Al reparto, otra perla.
Amad a la dama.
Amada dama.
A Mercedes ese de crema.
Amargor pleno con el programa.
Amigo, no gima.
Amó la paloma.
Amo la pacífica paloma.
Amor a Roma.
Ana lava lana.
Ana lleva al oso la avellana.
Ana lleva nenes al abad, al reconocerla, dábala Senén avellana.
Anás usó tu auto, Susana.
Anita lava la tina.
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Se es o no se es.
Se laminan animales.
Sí, lo sé Solís.
Si peca Hebe donde su sed no debe, hace pis…
Si tragar era gratis…
Sólo dí sol a los ídolos.
Sólo diseca la fe de falaces ídolos.
Sometamos o matemos.
Somos o no somos.
Sor Rebeca hace berros.
¡Sosa ya pagó su soga, payasos!
Subo tu autobús.
¡Y él alababa la ley!
Yo de lo mínimo le doy.
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Il est indispensable que chacun apprenne à bien gérer sa haine ! La mienne est répartie de façon équitable entre ceux qui sont congelés dans le passé et ceux qui transpirent dans le présent. Car les uns souffrent de constipation cérébrale et les autres d'hémoroïdes de la sensibilité. De sorte que chacun à sa façon trahit la loi vitale qui exige d'évacuer ponctuellement les immondices telles que les mirages anciens ou lâchetés du temps présent
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Su falta de obligatoriedad y su carencia de beneficios ennoblecen su nadería de regocijo incoercible. Es una poesía que se complace en el propio esfuerzo creador y en la alegría del éxito logrado. Descubrir es una de las funciones más dignas del entendimiento humano.
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Il y a des peuples méditerranéens qui ne pensent qu'à prendre la mer. Ils se laissent bercer par le rythme envoûtant des vagues et la féérie du ciel étoilé se reflétant dans l'océan. De la même façon, il existe des êtres entourés d' épaisses strates de l'âme, sorte de méditerranées intérieures, qui ne pensent qu'à trouver une issue vers l'amour. Car l'amour est pour eux comme un grand océan de bonheur. Et cette sortie vers la mer, ce trait d'union, c'est la chair.
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L’homme solide, pragmatique et austère qui m’habitait jusqu’alors s’est volatilisé. Je suis un homme flou. Je ne sais pas comment extirper cet autre qui m’habite. Moi qui avais une personnalité structurée — sur fonds introspectif — je me suis perdu de vue. On m’a kidnappé. Toute ma plastique individuelle et morale a fichu le camp. Seuls persistent le squelette de la volonté et l’échafaudage du rêve. Je vis dans des transes pathétiques, désespérément pathétiques.
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Le jour où les mères décréteront le lock-out mondial du vagin, alors la destinée de l'humanité se trouvera déviée de son cours fatal. Il n'est pas juste que l'amour engendre de la haine !
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La routine est tenace comme les morpions. Elle s'accroche à vous et se reproduit dans chaque geste comme le pou dans chaque poil. Seules la folie et la fièvre parviennent à l'extirper.
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Citation sur la guerre, Op Oloop tenant les statistiques de décès sur les champs de bataille de l'est de la France pendant la première guerre mondiale "L'abjecte insatiabilité de Mars traversant les siècles pour assouvir son délire césarien. (...) Pourquoi ? J'ai vu Pershing et Foch passer en revue mon armée de gisants, marchant devant les mères médaillées de la Gold STar. Souvenir horrible ! Ni compassion, ni respect, juste de l'orgueil."
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Pour avoir la conscience propre, il faut en expulser les concepts et les discours nauséabonds. Au fond, parler et déféquer c’est à peu près la même chose.
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Qui a écrit ça ? [3]

QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

Marcel Proust
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Guy de Maupassant
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