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Citation de Cielvariable


Les cheveux bruns courts, l’homme qui marche d’un pas décidé vers moi enlève ses verres fumés et me fixe avec ses yeux cognac.

— Corinne ? Je suis Samuel. Content de te rencontrer, affirme-t-il en me saluant d’un mouvement de tête.

— La police a du budget ici, répliqué-je sèchement. Le condo de Nicolas avec vue sur le lac pour attirer Kaïna – en référence à l’opération d’infiltration à laquelle participait Nicolas et durant laquelle il est tombé amoureux de mon amie – et maintenant une GT-R comme voiture fantôme. Pourquoi ? Pour attirer le regard des femmes aussi ?

— C’est mon véhicule personnel. Je m’en allais chez moi quand j’ai eu l’appel de Nic. Donc je ne la conduis pas pour t’attirer, affirme-t-il solidement.

— Tu n’étais pas obligé de te déplacer.

— Je sais. Ça m’amuse le vendredi soir d’aider une pauvre âme esseulée, réplique-t-il d’un ton sarcastique.

— Est-ce que j’ai l’air d’une âme esseulée ? questionné-je bêtement.— J’en ai vu des pires. Et des plus aimables. Tu connais les autos ?

— Ouais, fais-je comme seule réponse. Quel pari as-tu perdu pour être obligé de venir faire un rapport de police un vendredi à dix-huit heures ? m’intéressé-je.

— C’était ça ou une raclée, répond-il d’un ton sec.

J’ai de la difficulté à imaginer cet homme recevoir une correction. Mais une simple bataille, durant laquelle il aurait craint de faire égratigner sa face de tombeur, lui a probablement fait choisir l’option d’être ici.
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