Quand le voyage touchait à sa fin, c' était tout ce qui vous restait : des souvenirs. De futilité, d'orgueil, de bonheur, de souffrance, de chagrin et de regrets. Doux-amers, ils flottaient dans l'air comme le duvet du chardon dans le vent, insaisissables, et, une fois attrapés, jamais aussi beaux qu'avant.