— [...] Est-ce vrai qu'elle a menacé Roddy Carstairs de le tuer avec son propre pistolet ?
— Non. Elle lui a dit que s'il ne cessait pas de l'importuner de ses avances, elle le tuerait. Et que, si elle le manquait, elle lâcherait Wolf sur lui. Et que si Wolf n'en venait pas à bout, elle était sûre que moi je terminerais volontiers son travail. (Jason éclata de rire et secoua la tête.) C'est la première fois qu'elle me fait jouer le rôle du héros. J'ai tout de même été vexé de passer après son chien.
"Il y aura quelques fois dans ta vie où ton instinct te dictera de faire quelque chose qui défie ta logique, bouleverse tes plans, et peut sembler fou. Quand ce moment arrive, fais-le, écoute ton instinct et ignore tout le reste. Ignore la logique, ignore les attentes, ignore les complications, et vas-y ! " (Judith McNaught)
A la mort de ses parents, Victoria quitte l'Amérique pour
l'Angleterre où l'attend un cousin prêt à l'accueillir. Dès qu'il
aperçoit la jeune femme, ce dernier n'a qu'une idée en tête: la
marier à son fils. Aussitôt, il installe Victoria à Wakefield
Park, chez Jason, dans l'espoir que l'un et l'autre finissent par
se plaire. Mais la partie est loin d'être gagnée. Froid et
cynique, Jason refuse formellement toute union. Toutefois, il
accepte de trouver un époux à Victoria. Commence alors un
défilé de prétendants auxquels Jason trouve curieusement
toujours à redire...
- Lord Wiltshire ?
- Trop jeune. Suivant ? marmonna Jason.
- Arthur Lancaster ?
- Trop petit !
- William Rogers ? Grand, intelligent, beau, riche...
- Hors de question. Je ne l'aime pas.
- Mais on ne te demande pas de l'épouser, hurla Charles excédé. C'est Victoria, ta filleule qu'on cherche à marier! Tu ne veux pas d'elle mais tu refuses qu'elle soit à un autre, c'est bien ça?
Victoria... un mélange de sensualité et de candeur, un corps fait pour l'amour, des yeux à rendre un homme fou de désir, et cette bouche... une véritable invite aux baisers ! La laisser à un autre ? Jamais ! L'épouser ? Impossible. Ce serait admettre qu'il l'aime. Et, c'est bien connu, on souffre trop quand on aime...
Il ne la touchait pas comme un mari, mais comme un... domestique. L'estomac de la jeune femme se noua.
Ses mains fermes la firent asseoir. Sans un mot ni un regard, il commença à lui essuyer les pieds.
- Clayton, murmura-t-elle d'une voix brisée. Il ne faut pas...
- Si jamais l'idée vous effleure de me quitter, quelle qu'en soit la raison, je vous ferai enfermer dans votre chambre, dit-il sans relever la tête.
- Et vous resterez enfermé avec moi ? demanda-t-elle d'une voix tremblante.
Il leva doucement le pied gracieux et le posa sur sa joue puis l'embrassa.
- Oui, murmura-t-il.
Il est bien plus agréable, tellement plus digne, plus raffiné, d'attendre en gardant un silence poli que a proie cesse de se débattre plutôt que de se ruer à la curée, avec un flot inutile paroles.
Jeune et jolie institutrice à Keaton - Texas -, Julie est prise en otage par un détenu en cavale. Un détenu pas comme les autres. Un homme qui a défrayé la chronique pendant des années. Zack Benedict, le célèbre acteur et réalisateur, condamné à quarante-cinq ans de prison pour le meurtre de sa femme... Peu à peu, une étrange relation naît entre le ravisseur et l'otage terrifiée. Zack réussit à convaincre Julie de son innocence. La peur se transforme en désir, puis en folle passion. Une passion que Julie défendra bec et ongles contre les médias qui l'accusent d'être la complice de Zack, le F.B.I. qui les harcèle, leur tend des pièges redoutables, et tous ceux qui font obstacle à leur bonheur...
Toi, comment imagines-tu le paradis ?
― Je ne sais pas très bien. Et vous, papa ?
Charles s’accroupit et posa la main sur l’épaule de son fils.
― J’ai une idée, mais elle est très personnelle, dit-il en montrant le jardin.
À cet instant, Élizabeth et Caroline se tournèrent vers la terrasse et leur adressèrent de joyeux signes de la main, leurs chevelures brillant dans le soleil, leurs yeux verts emplis d’amour.
― À mon avis, continua solennellement Charles, le paradis, c’est ça.
― Il n’y a pas d’anges, objecta le petit garçon.
― J’en vois deux, et même trois, ajouta-t-il en se tournant vers lui.
Désespéré après la mort de sa femme et de son fils, Patrick Bromleigh décide de faire table rase du passé et part sillonner les routes d'Amérique avec sa fille Sheridan, le seul enfant qui lui reste. Cette vie de vagabondage qui leur convient si bien prend fin lorsqu'ils rendent visite à Cornélia Faraday, la tante de Sheridan. Horrifiée par l'allure de la jeune fille -un vrai garçon manqué- elle décide de prendre son éducation en main. Quelques années plus tard, Sheridan, devenue une jeune femme élégante et distinguée, est chargée de chaperonner jusqu'en Angleterre l'une de ses élèves qui doit s'y marier. Seulement Charise Lancaster s'enfuit lors d'une escale avec l'un des passagers du navire. Sheridan est confrontée à la situation inextricable de devoir annoncer la nouvelle au fiancé abandonné aussi cavalièrement, et d'en supporter les éventuelles conséquences. Seulement le destin prépare un drôle de tour à la jeune fille ! Le fiancé est renversé par l'attelage de Stephen Wesmorland, et meurt dans les bras de ce dernier, qui ramène son corps chez lui est y apprend que le jeune homme était seul au monde, mis à part une fiancée qui doit arriver d'Amérique le lendemain... Stephen se résout donc à annoncer la mauvaise nouvelle à Charise Lancaster dès qu'elle aura posé le pied sur le sol anglais. C'est dans ces circonstances peu communes que les deux héros vont se rencontrer, et le destin en rajoute : Sheridan est victime d'un accident et perd la mémoire. Les apparences laissent penser qu'elle est Charise Lancaster et c'est sous ce nom qu'elle débute sa convalescence chez Stephen.
Les larmes l’étranglaient à présent, sa voix n’était plus qu’un frémissement tourmenté :
— Je t’aime et si tu meurs, je ne pourrai plus te le répéter.
Dans sa colère, dans son désespoir, il lui serra plus fort la main, passant de la supplique à la menace :
— Alexandra, ne t’avise pas de me laisser tomber ! Si tu me quittes, je flanque Penrose à la porte. Je te le jure. À la porte, sourd ou pas sourd. Et Filbert aussi, je le renverrai. Je reprendrai Elizabeth Grangerfield pour maîtresse. Elle qui ne rêve que de te remplacer comme duchesse de Hawthorne…
Toute relation avec cet homme tournerait au désastre. Difficile de trouver plus incompatibles que ces deux êtres. Il était pauvre, orgueilleux et dominateur. Quant à elle, elle était également orgueilleuse, mais riche, aux yeux de Ramon du moins, et farouchement indépendante. Ils finiraient tous deux par se blesser, en arriveraient à se détester. En un mot, ils couraient à la catastrophe.