Jules Boulard

Hélas ! Je ne pourrais plus, aujourd'hui, retrouver la lettre même de tous ses propos. J'ai beaucoup cherché pourtant, dans mille et un ouvrages, de discours semblables, sans jamais y déguster la même fraîcheur. Je me suis plu à lire et relire des pages et des pages qui me conduisaient de Camus à Colette, de Colette à Anatole France, de France à Voltaire et de Voltaire à Rabelais, mais en vain. En passant par Saint-Exupéry, j'y ai trouvé un allumeur de réverbères et un enfant qu'on appelle "Le Petit Prince" mais ce petit prince-là n'avait rien à voir avec moi et son allumeur de réverbères n'avait rien de la candeur savante du mien !

Un livre qui renvoie au décor de l'hiver de l’Ardenne belge dans les années 60 rempli d'humanité et de poésie avec des personnages très attachants et réels.
Le métier de facteur qui va bien au delà de ses fonctions...et l'évocation et la nostalgie qui imprègne une écriture impécable et soignée.
J'aime beaucoup!

Il faut laisser au rêve imprévu le temps d'échapper aux ronciers de l'aigreur, comme à la lumière d'ouvrir l'embellie.

- Croyez-vous que tout cela peut servir à quelque chose ?