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Citation de paulotlet


L'été 48 est passé et un après-midi de septembre, alors que je suis occupé je ne sais plus très bien à quoi, retentit dans la cours un bruit de stupeur. Sur une corde restée pendue par les ardoisiers qui travaillent au toit de la Basilique gigote un môme qui monte vers le ciel, vers la liberté. Brave Joseph S. La tête de Th. et des autres...! Bon Dieu, ils ne sont pas beaux à voir! A leur nez et à leur barbe, on ose s'évader et le moyen utilisé n'est pas commun! Médusés, ils restent cloués sur place, figés de stupéfaction. Ils hurlent:
- S.! Joseph! Joseph! Descends!
Mais Joseph ne répond pas, pour cause... Ils n'osent pas toucher la corde car si le gosse lâche celle-ci, d'une hauteur d'au moins quarante mètres, la chute ne pardonne pas. Et il continue de monter toujours plus haut. Il est sur le toit. Il ouvre quelque chose puis disparait. J'ai su plus tard qu'il est sorti par la façade, s'étant laissé descendre sur la corde qui actionne les cloches. Cette évasion sensationnelle fera longtemps parler d'elle à Saint-Hubert. Malheureusement pour Joseph, il est repris dès le lendemain et si son évasion a fait jaser, il n'aura plus l'occasion de recommencer ici.
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