AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Note moyenne 3.79 /5 (sur 1844 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Puy-en-Velay, Haute-Loire , le 11/06/1832
Mort(e) à : Paris , le 14/02/1885
Biographie :

Jules Vallès (nom de plume de Jules Louis Joseph Vallez) est un journaliste, écrivain et homme politique français de gauche.
Fondateur du journal Le Cri du Peuple, il fait partie des élus de la Commune de Paris en 1871.
Condamné à mort, il doit s'exiler à Londres (de 1871 à 1880). Avec l'amnistie, Vallès rentre à Paris le 14 juillet 1880.
Jules Vallès a écrit une trilogie romanesque largement autobiographique centrée autour de Jacques Vingtras : "L'Enfant" (1879), "Le Bachelier" (1881) et "L'Insurgé" (1886).
Il utilise divers pseudonymes pour ses articles dans la presse et la parution de ses premières œuvres en feuilleton : Jean La Rue, La Chaussade, Jacques Vingtras, Vingtras.

Source : wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Jules Vallès   (28)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

https://www.editions-harmattan.fr/livre-la_butte_3d_montmartre_hier_aujourd_hui_et_peut_etre_demain_georges_millot-9782343246260-71631.html Sur la butte Montmartre, il s'est passé bien des événements. La Commune de Paris y a débuté. Plus tard, les affranchis s'y sont installés, dans le sillage d'Aristide Bruant. Aujourd'hui, elle bourdonne de touristes et... de pickpockets. Et demain, que deviendra ce confetti, si le monde survit et change ? Sur la butte Montmartre, du temps de la Commune, se sont croisés des personnages historiques luttant pour une société meilleure : Louise Michel, Jules Vallès, Théo et Marie Ferré... de nos jours, les petits-enfants des écrivains Pierre Mac Orlan, Albert Simonin ou Marcel Aymé célèbrent la beauté germant du quotidien interlope. Dans un monde futur, quel beau décor pour concevoir l'union de l'idéal et du bonheur ! de tous les coins du monde on vient sur la Butte, admirer Paris à ses pieds. Il ne faut pas oublier de tourner son regard vers l'intérieur de ce volcan, éteint seulement en apparence, dans les ruelles duquel se fondent les différences de genres, de milieux et d'époques.

+ Lire la suite

Citations et extraits (292) Voir plus Ajouter une citation
" Mon enfant, il ne faut pas jeter le pain ; c´est dur a gagner. Nous n´en avons pas trop pour nous, mais si nous en avions beacoup, il faudrait le donner aux pauvres. Tu en manqueras peut-etre un jour, et tu verras ce qu´il vaut. Rappelle-toi ce que je te dis, mon enfant ! "
Je ne l´ai jamais oublie.
Cette observation, qui, pour la premiere fois peut-etre dans ma vie me fut faite sans colere, mais avec dignite, me penetra jusqu´qu fond de l´ame ; et j´ai eu le respect du pain depuis lors.
Commenter  J’apprécie          590
Je souffre de me voir accablé d'éloges que je ne mérite pas, on me prend pour un fort, je ne suis qu'un simple filou. Je vole à droite, à gauche, je ramasse des rejets au coin des livres. [...]
Pour la narration française, je réussis aussi par le retapage et le ressemelage, par le mensonge et le vol.
Je dis dans ces narrations qu'il n'y a rien comme la patrie et la liberté pour élever l'âme.
Je ne sais pas ce que c'est que la liberté, moi, ni ce que c'est que la patrie. J'ai toujours été fouetté, giflé, - voilà pour la liberté ; - pour la patrie, je ne connais que notre appartement où je m'embête, et les champs où je me plais, mais où je ne vais pas.
Je me moque de la Grèce et de l'Italie, du Tibre et de l'Eurotas. J'aime mieux le ruisseau de Farreyrolles, la bouse des vaches, le crottin des chevaux et ramasser des pissenlits pour en faire de la salade.
Commenter  J’apprécie          420
Cela n'a de réalité, l'enfance, cela ne prend de sens qu'après coup. Ce n'est d'ailleurs qu'un mot d'homme faire : une pensée, une préoccupation d'un autre âge. On n'a jamais l'âge de son enfance. Elle vient trop tôt, et nous trop tard. Irréparablement.
Commenter  J’apprécie          302
Pour ceux qui ont cru au ciel, souvent la terre est trop petite.
Commenter  J’apprécie          290
Jules Vallès
Le Capital mourrait si, tous les matins, on ne graissait pas les rouages de ses machines avec de l'huile d'homme.

- L'Insurgé, 1886
Commenter  J’apprécie          280
J’avais pour amis Crusoé et Vendredi. A partir de ce moment, il y eut dans mon imagination un coin bleu, dans la prose de ma vie d’enfant battu la poésie des rêves, et mon cœur mit à la voile pour les pays où l’on souffre, ou l’on travail, mais où l’on est libre.
Commenter  J’apprécie          260
Ma mère apparaît souvent pour me prendre par les oreilles et me calotter. C'est pour mon bien ; aussi, plus elle m'arrache de cheveux, plus elle me donne de taloches, et plus je suis persuadé qu'elle est une bonne mère et que je suis un enfant ingrat.
Oui, ingrat ! car il m'est arrivé quelquefois, le soir, en grattant mes bosses, de ne pas me mettre à la bénir, et c'est à la fin de mes prières, tout à fait, que je demande à Dieu de lui garder la santé pour veiller sur moi et me continuer ses bons soins.
Commenter  J’apprécie          250
D'abord, je gâche trois feuilles de papier à compliments : j'ai beau tirer la langue, et la remuer, et la crisper en faisant des majuscules, j'éborgne les o, j'emplis d'encre la queue des g, et je fais chaque fois un pâté sur le mot "allégresse". J'en suis pour une série de taloches. Ah ! elle me coûte gros, la fête de mon père !
Enfin, je parviens à faire tenir, entre les filets d'or teintés de violet et portés par des colombes, quelques phrases qui ont l'air d'ivrognes, tant les mots diffèrent d'attitudes, grâce aux haltes que j'ai faites à chaque syllabe pour les fioner !
Ma mère se résigne et décide qu'on ne peut pas se ruiner en mains de papier : je signe - encore un pâté - encore une claque. - C'est fini !
Commenter  J’apprécie          241
Pas de cerveaux dit le médecin, qui croit a une affection du gros intestin ; si bien qu’il ne sait pas au juste si M Bergougnard est philosophe parce qu’il est constipé, ou s’il est constipé parce qu’il est philosophe.
Commenter  J’apprécie          250
Ma grand'tante Agnès a bien soixante-dix ans, et elle doit avoir les cheveux blancs; je n'en sais rien, personne n'en sait rien, car elle a toujours un serre-tête noir qui lui colle comme du taffetas sur le crâne.(...)
Pour tout dire, sa tête rappelle, par le haut, à cause du serre-tête noir, une pomme de terre brûlée et, par le bas, une pomme de terre germée : j'en ai trouvé une gonflée, violette, l'autre matin, sous le fourneau, qui ressemblait à grand'tante Agnès comme deux gouttes d'eau.
Commenter  J’apprécie          220

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jules Vallès Voir plus

Quiz Voir plus

La trilogie de Jules Vallès, L'Enfant, tome 1

Quels sont les titres de la trilogie de Jules Vallès ?

L'Enfant, L'Adolescent, Le Jeune homme
Mon Père, Ma Mère, Mes Frères et mes soeurs
L'Enfant, Le Bachelier, L'Insurgé

10 questions
212 lecteurs ont répondu
Thème : Jules VallèsCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..