A la belle époque, les forains exhibaient des fauves sur la place, et les riverains se plaignaient des rugissements que poussaient la nuit les bêtes en cage. Un siècle plus tard, c'était de tout autres fauves qui sévissaient sur la zone, gîtant toujours dans des cages, mais cette fois d'escalier. Ils s'y adonnaient à divers trafics , au vif mécontentement de l'humble population qui vivait là parce qu'elle n'avait pas les moyens de partir.