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Critiques de Julian Stockwin (9)
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Les aventures de Thomas Kydd, marin de sa M..

Digne successeur.



Thomas Kydd, perruquier de son état est raflé par la presse (et si vous ne connaissez pas ce terme ayant cours dans le 18ième et 19ième siècle en Grande-Bretagne, inutile d'aller plus loin dans ce roman d'aventures maritimes et allez faire un petit tour Chez C.S. Forester, commençons par les classiques).

C'est donc un Terrien. Il n'y connaît rien à la mer et pour faire contre mauvaise fortune bon coeur, il va devoir se battre pour se faire une place.



Première chose, comme l'indique mon titre, nouveau venu (en 2000) il a réussi son entrée 30 à 40 ans après les classiques du genre que sont Forester, Kent et O'Brian.



Deuxième chose, et peut-être la plus importante, il a su renouveler le genre en racontant pour la première fois, l'histoire d'un terrien qui deviendra un gabier. Point d'Amiral, de Commodore, de Capitaine, de Lieutenant ou d'Aspirant. On se concentre du coup sur la vie du marin de base et on ne parle donc que très peu stratégie globale et des ors de la République (ou de la royauté dans ce cas).



Je ne sais pas pourquoi, je pensais qu'il s'agissait de littérature jeunesse, (si en fait, je sais, c'est à cause de Kydd) ce qui m'avait fait reporter ma lecture. Erreur. Très immersif, malgré le vocabulaire marin omniprésent (et pourtant, j'en ai lu des dizaines, et je suis loin de tout comprendre), très réaliste, très critique aussi des us de l'époque, c'est un roman d'aventures maritimes particulièrement réussi.



De la vie à bord, batailles navales et terrestres du point de vue le moins haut possible. Le bas de l'échelle éclaire d'un jour nouveau le genre et c'est édifiant. Bon allez j'exagère un peu, voire beaucoup, mais il est toujours bon de rappeler qu'un patron sans ouvriers ou exécutants ne pourra jamais rien faire, alors qu'à l'inverse ces derniers pourront toujours faire ou produire quelque chose.
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Les aventures de Thomas Kydd, marin de Sa M..

Kydd passe d’enrôlé de force à engagé volontaire sur une frégate, en route pour la chine et les indes.



Beaucoup moins rythmé que le premier en dehors d’une belle bataille en début de roman, ce second tome n’a pas retrouvé tout l’allant du premier.

Si on apprécie toujours la vie à bord vue d’un simple matelot ou d’un officier marinier, ce qui change des grands classiques mettant en scène le capitaine du navire, il manque clairement à ce second tome du pep’s, de la fougue de la trépidance (il est beau mon néologisme ? ).

En plus d’un traitement, donc moyen, il manque également d’un enjeu clairement identifié.

Il manque un petit peu de tout donc pour faire de cette série le pendant des géniaux Hornblower et Bolitho, et je placerais même notre marin national Gilles Belmonte au-dessus… Ce qui me fait penser qu’il faudrait que je me replonge dans Aubrey, histoire de lui redonner sa chance.

Mais le traitement original de l’aventure maritime (vue d’en bas) me force à continuer à lire la série qui reste malgré tout plaisante.



A suivre donc
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Les aventures de Thomas Kydd, marin de sa M..

Cette saga Maritime publiée entre 2006 et 2010 n'apporte pas grand chose de nouveau quand on as lus les oeuvres de Patrick O.Brian, d'Alexander Kent et de Cecil Scott Forester mais j'ai quand même pris un grand plaisir a la lire.

Pris par la presse (la marine Anglaise, pour compléter ses équipages, capturait tous les hommes valide au moyen de se qu'on appelait la Presse), un jeune homme, Perruquier dans la petite ville de Guildford, se retrouve sur un Vaisseau de Ligne de 98 canons.

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il va devenir un Gabier 1er Brin, terme qui désigne un marin évoluant dans le gréement d'un trois mat barques.

Comme dans les oeuvres des auteurs cités plus haut, il se fera un ami un peu particulier, qui lui ouvrira par son érudition l’occasion de monter dans l’échelle Navale.

Pour une entrée en matière, ce premier tome met en place les personnages principaux qui feront un bout de chemin avec Thomas Kydd.



Pour quelqu'un qui a (comme moi) de l'eau salé dans les veines
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Les aventures de Thomas Kydd, marin de Sa M..

Julian Stockwin nous avait habitué au grand nomadisme à travers les mers du monde. Cet épisode, en revanche, sera sédentaire, il se tiendra à Spithead, à quelques encablures de Portsmouth. Il va sans dire qu’au regard des conditions de vie à bord et de la solde, le moral des marins est au plus bas, sans compter la stricte discipline et les punitions corporelles. Imaginez, petit terrestre, être recruté par la presse de force, violemment, pour finir par manger des croutons de pains gâtés et subir d’injustes coups de fouets….voici donc les prémices de la mutinerie, ou plutôt, de la Grande mutinerie de 1797.



Certains équipages la mèneront fièrement, menant des actions structurées, avec une approche quasi syndicale de la négociation, quand d’autres maltraiteront leurs officiers, les fouettant ou enduisant de goudron. Thomas Kydd, jeune officier, proche des bas-fonds d’équipages mais fidèle à la couronne, devra faire face à ce délicat dilemme. Il va sans dire que ses choix impliqueront à long terme sa carrière militaire, sans compter les conséquences dramatiques qui en découleraient…dans les deux cas. Finir pendu ou vendu, il devra choisir !



Ce tome des aventures de Thomas Kydd nous plonge fidèlement dans un événement historique de grande ampleur, mais injustement oublié. Restitués fidèlement, Julian stockwin suit la chronologie des évènement et n’omet rien des état d’âmes des deux bords, sans jamais prendre parti ni dénoncer qui que ce soit. A travers son personnage, il se fait le spectateur d’un grand moment de l’histoire navale mondiale, et dénonce des conditions de vie délétères qui ne semblaient même plus inhumaines, tant elles paraissaient usuelles !

Toujours cette finesse d’écriture, toujours cette facilité de description et ce talent narratif. Merci pour ce morceau d’Histoire, et bravo pour la manière de le véhiculer.



Cela est triste, mais ici s’achèvent les aventures francophones de Thomas Kydd. Malgré les 17 tomes publiés outre-manche, le jeune mousse n’aura pas su trouver son auditoire dans l’Hexagone, au point que les éditeurs mettront un terme à la traduction. Il faudra se mettre à la langue de Shakespeare pour suivre le destin du petit perruquier, mais au vue de la technicité du vocabulaire marin, il faudra s’accrocher.



A quand une grande fresque navale française ?

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Les aventures de Thomas Kydd, marin de sa M..

Vous aimez les romans maritimes, vous appréciez les épopées navales du 19ème siècle, alors vous avez certainement croisé la route de Patrick O’Brian ou d’Alexander Kent, et Jack Aubrey n’a probablement plus de secret pour vous. Il sont « la référence », quoiqu’on en dise. Ils vieillissent toutefois, les premiers opus remontant à un demi-siècle déjà, et la plume s’en ressent. Depuis, peu ou pas d’auteur audacieux pour tenter d’incursions dans ce style si particulier ; personne sauf Julian Stockwin, haut gradé de la marine royale britannique et superviseur de l’OTAN. Une décennie en arrière, il s’attaquait au roman naval de l’époque napoléonienne, quarante ans après ses prestigieux homologues britanniques.



Contre toute attente, c’est un succès ! Pour commencer, la plume modernisée fait des merveilles. Plus souple, elle s’avère agréable à lire malgré la rigueur du vocabulaire marin. Ensuite, le roman est très sérieusement documenté. Au contraire des aventures de Jack La Chance dont le ton héroïque peut faire sourire, Julian Stockwin évite toute niaiserie et imprime un réalisme glaçant sur les conditions de navigation de l’époque. L’auteur, au lieu de transmettre son patriotisme déplacé en portant aux nu la royauté et la courageuse résistance britannique, se permet d’être critique, de jeter au visage du lecteur la réalité de l’époque, la monstruosité de la machine militaire, se focalisant sur la condition humaine.



Quel bonheur, quelle fraicheur de découvrir un auteur capable de redonner un souffle à la grande littérature maritime. Avec J. Stockwin, vous marcherez dans les pas de Thomas, un jeune perruquier de campagne qui sera enrôlé de force par la presse militaire. Il découvrira l’horreur de la vie marine, l’horreur de la guerre, et l’horreur des hommes…à son insu. Chapeau !

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Les aventures de Thomas Kydd, marin de Sa M..

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons Thomas Kydd pour son second embarquement sur ce que j'aime le plus, une Frégate qui porte le nom de la déesse Artemis.

S'ensuivront des combats épique avec des abordages ou notre jeune héros va se distinguer.

Passons le retour vers sa famille, qui lui fait découvrir qu'il n'est plus un terrien mais un Homme de Mer, pour voguer avec lui vers l'Orient et la Chine.

L'Amitié entre Thomas et son ami Renzi se renforce dans les coups durs.

La fin laisse un terrible suspense sur son Avenir que je découvrirait dans le troisième tome .
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Les aventures de Thomas Kydd, marin de Sa M..

Et voici enfin la délicate étape de la confirmation. Après un premier opus de très grande qualité, Julian Stockwin doit s’attaquer au tome 2, le plus dur, celui qui confirmera la naissance d’une épopée, ou celui qui conclura un faux départ, consacrant le premier tome comme le seul et unique bon roman maritime de J. Stockwin. Pas une mince affaire n’est-ce pas…d’autant que les attentes des lecteurs sont hautes placées après l’enlèvement de notre perruquier et ses premier pas sur les mastodontes des mers de la marine de guerre britannique.



Cette fois, Thomas Kydd embarquera sur une frégate, plus fine, plus petite, plus élégante, mais plus mortelle. Le mousse s’engagera dans des batailles navales d’envergure contre les forces françaises, et gagnera ainsi ses galons de combattants, toujours aux côtés de son mystérieux homologue. D’ailleurs, Renzi, cet ami, ressemble de plus en plus à Stephen Maturin, l’incontournable doublon de Jack Aubrey, un homme taciturne mais beaucoup plus dangereux qu’il n’y parait….vous avez dit espion ?



D’autre part, J. Stockwin a le bon ton d’alterner son roman entre voyages au long cours et retours au bercail. Ainsi, le sujet des racines est soulevé et le roman suscite d’autant plus l’attention. L’auteur s’attarde sur le thème du déracinement. De perruquier rural à mousse des mers australs, comment retrouver sa famille et trouver sa place ? du hamac à la bergerie, du rhum coupé au lait de vache anglais, comment s’y retrouver ? Belle réussite que de se positionner sur les réflexions d’un jeune marin déboussolé et bourré de contradictions.



Une bonne suite en somme, moins haletant qu’ « Enrolé de force » mais une confirmation tout en mesures, un roman de transition avant la véritable confirmation ! Continuons alors….

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Les hommes du Seaflower, Tome 3 :

Voici donc la troisième étape des aventures de Thomas Kydd, marin de sa majesté. Après sa formation sur un croiseur et sa confirmation sur une frégate, le petit mousse s’en va-t’en guerre. Après un naufrage dramatique, il ira défier les Français, chez eux, aux Antilles. Entre batailles rangées et missions terrestres, Thomas et Renzi souffriront ensemble et atterriront sur le Sea Flower, chargés d’escorter un couple de noblions et leur servante…la sœur de Thomas.



Le voilà le coup d’arrêt ! je savais qu’il viendrait, mais pas dès le tome 3, je dois l’avouer.

J. Stockwin avait insufflé une fraicheur nouvelle au grand roman maritimes du 19ème siècle, sans jamais verser dans le pathos, et en jouant d’une plume fine et délicate. Ici, elle devient un peu grossière et verse dans les clichés romanesques chers à Alexandre Dumas. Pas qu’ils soient naïfs ou obsolètes, juste qu’ils ne suivent ni la trame ni la thématique caractéristiques de l’auteur depuis le début des aventures de son jeune perruquier. On a le sentiment que les éditeurs souhaitent élargir leur panel de lecteurs en y intégrant des éléments émotionnels qui n’ont, cela va s’en dire, pas du tout leur place ici.



Heureusement, la qualité de l’écriture, la délicatesse des descriptions et la maitrise technique de Julian Stockwin quant au vocabulaire marin permet de sauver le sérieux du roman. Mais il s’agit malheureusement d’un coup d’épée dans l’eau, un tome inutile dans cette épopée qui en compte déjà dix-sept, publiés outre-manche pour le moment.

Continuons donc, mais avec précaution surtout.

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Les aventures de Thomas Kydd, marin de sa M..

Enrôlé de force fait parti de ce que j’appelle mes « lectures vintages ». Peut être que le nom de l’auteur et le titre du livre ne vous disent rien et c’est tout à fait normal. Julian Stockwin a écrit et publié son roman en 2001 en Angleterre et l’ouvrage a été traduit puis publié par les éditions Presses de la Cité en 2006. C’est d’ailleurs à cette date que je l’avais inscrit sur ma liste de lecture. Depuis le livre n’est plus disponible en librairie ni chez l’éditeur. C’est donc dans ma médiathèque que je me le suis procuré.



Enrôlé de force est le premier volume d’une tétralogie.



Apparemment ce roman a eu un grand succès outre-Manche. En France, il a du passer plus ou moins inaperçu car la parution en poche s’est interrompue au deuxième tome.



LA DÉCOUVERTE D’UN NOUVEAU MONDE



Avec Enrôlé de force, le lecteur découvre un monde nouveau. Un monde flottant sur l’eau, fait de planches et de cordes plus ou moins solides et où la moindre erreur peut vous coûter la vie. Un monde exclusivement masculin avec ses territoires, ses codes, sa hiérarchie, son langage, ses clans, sa justice et ses châtiments.



Thomas Kydd, le personnage principal, est enlevé par la presse, un groupe de marins débarqué à terre pour enrôler de force des terriens et en faire des marins. Pour ne pas changer, l’Angleterre est en guerre contre la France et tous les moyens sont bons pour renforcer les rangs. Débarqué dans la cale, Kydd est complètement perdu. Il n’a jamais mis le pied sur un bateau, ne connait aucun terme maritime et n’a a priori rien pour faire un bon marin.



Il a quand même une bonne étoile car même si certains officiers l’ont très vite dans le pif, il est remarqué par Bowyer, un vieux loup de mer qui le prend sous son aile et lui explique les us et coutumes du bord ainsi que les rudiments du métier de marin.



Comme le personnage principal, on tangue sur le pont du navire, on assiste aux manœuvres, on se prend des grains dans la figure, on assiste à des jugements expéditifs et on se lance dans des sauvetages hasardeux. De belles amitiés naissent aussi, indispensables pour ne pas perdre la raison dans un univers aussi rude.



Le langage technique ne m’a pas rebutée. Il est de toute façon indispensable pour décrire le quotidien sur un navire de ligne du 18è siècle. Il m’a manqué peut être un fil conducteur dans l’histoire. J’ai eu l’impression d’assister à une succession de moments clés dans l’aventure de Thomas Kydd et dans la naissance de sa vocation.



Il n’en reste pas moins que Enrôle de force est un bon livre d’aventures maritimes historiques et que j’ai plusieurs fois retenu mon souffle, me demandant si les personnages allaient se sortir de cette galère. On sent bien le travail de documentation énorme que la rédaction de l’ouvrage a demandé à son auteur. Le récit est très immersif, rythmé, précis. On tangue avec le navire, on entend les craquement et le vent dans les voiles, on sent l’odeur de la poudre ainsi que la souffrance et la passion des hommes de mer.



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