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3.79/5 (sur 243 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Wilmington, Delaware, Étas-Unis , le 30/09/1969
Biographie :

Julianna Baggott est une romancière, essayiste et poète qui écrit également sous le nom de plume Bridget Asher et N.E. Bode.

Elle est diplômée d'un MFA de l'Université de Caroline du Nord à Greensboro en 1994.

Elle publie de nombreuses nouvelles avant d'être repérée par un des plus prestigieux agents littéraires new-yorkais.

Comme elle respire (Girl Talk, 2001), son premier roman, a été distingué par la presse française.

Elle vit en Floride avec son mari écrivain David G.W. Scott, et leurs quatre enfants, et est professeur agrégé à l'Université de l'État de Floride. En 2006, Ils fondent l’organisation à but non lucratif Kids in Need-Books in Deed, consacrée à la littérature et dont le but est de donner des livres gratuitement aux enfants défavorisés de l’État de Floride.

Le site de Julianna Bagott : http://juliannabaggott.com/
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Source : http://juliannabaggott.com/
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L'auteure Julianna Baggott nous parle de son plus récent roman, Pure, publié en français au Québec par Flammarion Québec.


Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Les mères finissent toujours par vieillir et tomber malades. Les maris sont des êtres compliqués. Le mariage n'est pas une partie de campagne. Parfois, vos enfants semblent vous implorer du regard, sans que vous ayez la moindre idée de ce qu'ils attendent de vous. Et surtout ils grandissent et vous quittent.
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"Mon père a décroché une bourse pour étudier les rituels dans un village de pêcheurs au fin fond du Japon, et une famille lui a donné une vidéo d'une femme qui avait survécu à Hiroshima, mais était devenue difforme.
La chaleur avait incrusté une montre de gousset dans le bras. On la cachait parce qu'il y en avait eu d'autres comme elle, des gens qui avait fusionné bizarrement avec des animaux, de la terre ou les uns avec les autres, puis que le gouvernement avait emmenés ailleurs et qu'on n'avait jamais revus."
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Je me sentais vieux. Je me suis dit que lorsque j’aurais l’âge de ma grand-mère, je me sentirais sans doute jeune parce que j’aurais déjà été vieux dans ma jeunesse.
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Tout à une fin : un beau jour vous arrêtez de vous repasser mentalement l'histoire de votre vie.
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Alors, j'ai besoin de faire le point. Mais il faut que je commence un peu avant le commencement pour que vous compreniez quel sombre merdier était déjà mon quotidien avant les évènements. Il faut que je vous décrive le mur avant d'ouvrir la porte.
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On ne peut sauver personne, en fait. On peut tout juste se sauver soi-même.
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Julianna Baggott
On veut abandonner son enfance, reprend-elle, mais elle est encore là, comme cette tête de poupée. On en a honte et, en même temps, on en a la nostalgie. Et puis, les adolescents savent, particulièrement aujourd'hui, que pour devenir adultes et être acceptés comme tels, ils vont devoir se corrompre, faire des compromis. C'est une catastrophe naturelle, à laquelle il faut survivre en s'endurcissant, mais aussi en choisissant ce en quoi nous croyons fondamentalement.
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Julianna Baggott
Il neige un peu. Elle se met lentement debout. Le monde vacille comme s’il s’était soudain alourdi. Elle tombe à genoux, puis entend des voix dans la forêt, deux personnes qui marchent dans sa direction. Même à cette distance, elle distingue les cicatrices rouges sur leurs visages. L’une d’elles est affligée d’un boitement. Elles portent des sacs.
Elle tire l’écharpe sur son nez et sa bouche. Elle est censée être trouvée. « Nous voulons que ce soit une enfant trouvée. » C’était une voix d’homme, chevrotant à travers un haut-parleur. C’était le chef, bien qu’elle ne l’ait jamais vu. Willux, Willux, murmuraient les gens - des gens à la peau lisse et qui n’avaient fusionné avec rien. Ils allaient et venaient tranquillement autour de son lit, entouré de poteaux métalliques auxquels étaient suspendus des poches transparentes, remplies d’un liquide qui s’écoulait goutte à goutte dans des tubes, au milieu de petites machines émettant des bips et de fils électriques. C’était comme d’avoir des pères et des mères, en trop grand nombre pour se les rappeler tous.
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— Pourquoi on ne me dit pas un mot sur les alertes ? De quoi avez-vous peur ? »
Fedelma se frictionne les bras, comme si elle avait froid. « Nous n’en parlons pas. » Elle se rapproche de la fenêtre.
« J’ai entendu les hurlements.
— Les chiens sauvages sont à nous. Ils concourent à notre protection.
— Pourquoi ne pas simplement m’expliquer les choses ? Je veux connaître la vérité.
— Nous n’avions jamais eu d’étrangers. Nous ignorons comment les traiter, sinon comme de parfaits inconnus, une menace potentielle.
— J’ai l’air de constituer une menace ? »
Fedelma l’observe sans répondre. « L’un d’entre vous s’est mis à déambuler dans le parc. Je ne sais pas comment il a obtenu la permission. C’est celui qui était dans le plus mauvais état quand vous êtes arrivés. Il n’a peut-être reçu aucune autorisation, pourtant il est là-dehors. Je l’y ai vu deux jours de suite. »
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"Tu allais me donner à elles comme si j'étais ta propriété!" s'indigne Partridge.
[...]
"Je n'allais pas te donner à elles. J'allais t'échanger. C'est complétement différent.
- Dans les deux cas, je suis à elles.
- Mais je les ai fait renoncer à cette idée, non?" Le garçon aux oiseaux retire sa veste. Sa blessure à l’épaule est enflée, mais elle a cessé de saigner. Il roule son vêtement en boule pour s'en faire un oreiller et se couche sur le côté.
"Oui, elles vont se contenter d'un morceau. Super! Un souvenir."
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