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Citations de Julianna Baggott (49)


Les mères finissent toujours par vieillir et tomber malades. Les maris sont des êtres compliqués. Le mariage n'est pas une partie de campagne. Parfois, vos enfants semblent vous implorer du regard, sans que vous ayez la moindre idée de ce qu'ils attendent de vous. Et surtout ils grandissent et vous quittent.
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Je me sentais vieux. Je me suis dit que lorsque j’aurais l’âge de ma grand-mère, je me sentirais sans doute jeune parce que j’aurais déjà été vieux dans ma jeunesse.
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"Mon père a décroché une bourse pour étudier les rituels dans un village de pêcheurs au fin fond du Japon, et une famille lui a donné une vidéo d'une femme qui avait survécu à Hiroshima, mais était devenue difforme.
La chaleur avait incrusté une montre de gousset dans le bras. On la cachait parce qu'il y en avait eu d'autres comme elle, des gens qui avait fusionné bizarrement avec des animaux, de la terre ou les uns avec les autres, puis que le gouvernement avait emmenés ailleurs et qu'on n'avait jamais revus."
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Tout à une fin : un beau jour vous arrêtez de vous repasser mentalement l'histoire de votre vie.
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On ne peut sauver personne, en fait. On peut tout juste se sauver soi-même.
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Alors, j'ai besoin de faire le point. Mais il faut que je commence un peu avant le commencement pour que vous compreniez quel sombre merdier était déjà mon quotidien avant les évènements. Il faut que je vous décrive le mur avant d'ouvrir la porte.
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Julianna Baggott
On veut abandonner son enfance, reprend-elle, mais elle est encore là, comme cette tête de poupée. On en a honte et, en même temps, on en a la nostalgie. Et puis, les adolescents savent, particulièrement aujourd'hui, que pour devenir adultes et être acceptés comme tels, ils vont devoir se corrompre, faire des compromis. C'est une catastrophe naturelle, à laquelle il faut survivre en s'endurcissant, mais aussi en choisissant ce en quoi nous croyons fondamentalement.
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— Pourquoi on ne me dit pas un mot sur les alertes ? De quoi avez-vous peur ? »
Fedelma se frictionne les bras, comme si elle avait froid. « Nous n’en parlons pas. » Elle se rapproche de la fenêtre.
« J’ai entendu les hurlements.
— Les chiens sauvages sont à nous. Ils concourent à notre protection.
— Pourquoi ne pas simplement m’expliquer les choses ? Je veux connaître la vérité.
— Nous n’avions jamais eu d’étrangers. Nous ignorons comment les traiter, sinon comme de parfaits inconnus, une menace potentielle.
— J’ai l’air de constituer une menace ? »
Fedelma l’observe sans répondre. « L’un d’entre vous s’est mis à déambuler dans le parc. Je ne sais pas comment il a obtenu la permission. C’est celui qui était dans le plus mauvais état quand vous êtes arrivés. Il n’a peut-être reçu aucune autorisation, pourtant il est là-dehors. Je l’y ai vu deux jours de suite. »
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Julianna Baggott
Il neige un peu. Elle se met lentement debout. Le monde vacille comme s’il s’était soudain alourdi. Elle tombe à genoux, puis entend des voix dans la forêt, deux personnes qui marchent dans sa direction. Même à cette distance, elle distingue les cicatrices rouges sur leurs visages. L’une d’elles est affligée d’un boitement. Elles portent des sacs.
Elle tire l’écharpe sur son nez et sa bouche. Elle est censée être trouvée. « Nous voulons que ce soit une enfant trouvée. » C’était une voix d’homme, chevrotant à travers un haut-parleur. C’était le chef, bien qu’elle ne l’ait jamais vu. Willux, Willux, murmuraient les gens - des gens à la peau lisse et qui n’avaient fusionné avec rien. Ils allaient et venaient tranquillement autour de son lit, entouré de poteaux métalliques auxquels étaient suspendus des poches transparentes, remplies d’un liquide qui s’écoulait goutte à goutte dans des tubes, au milieu de petites machines émettant des bips et de fils électriques. C’était comme d’avoir des pères et des mères, en trop grand nombre pour se les rappeler tous.
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"Tu allais me donner à elles comme si j'étais ta propriété!" s'indigne Partridge.
[...]
"Je n'allais pas te donner à elles. J'allais t'échanger. C'est complétement différent.
- Dans les deux cas, je suis à elles.
- Mais je les ai fait renoncer à cette idée, non?" Le garçon aux oiseaux retire sa veste. Sa blessure à l’épaule est enflée, mais elle a cessé de saigner. Il roule son vêtement en boule pour s'en faire un oreiller et se couche sur le côté.
"Oui, elles vont se contenter d'un morceau. Super! Un souvenir."
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- Avez-vous idée du nombre de gens qui sont amoureux de vous ? Votre image est sur tous les écrans.
- Il aiment mon image, alors.
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Ceux qui étaient trop jeunes pour se remémorer sont à la fois plaints et enviés, un mélange odieux.
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« — Le désespoir est une chose que nous partageons tous. » Pressia jette un coup d’œil à Bradwell, qui persiste à l’ignorer. El Capitan aimerait le voir la regarder, même fugitivement ; ne peut-il lui donner au moins cela ? L’expression de la jeune fille le tue. Helmud doit percevoir sa souffrance, car il se penche du côté opposé à Pressia, comme pour détourner d’elle l’attention de son frère – dans son propre intérêt.
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" Il l'a fait, murmure Pressia, comme à elle-même. Il y est ! Il va changer les choses.
- A moins qu'il ne se révèle être comme son père.
- Non. Il le haïssait.
- Ouais, mais jusqu'où irai-t-il ? demande Bradwell avec une pointe de colère dans la voix. Se battra-t-il pour le changement ? A-t-il réellement les qualités nécessaires ? Il ne pourra rien obtenir s'il n'est pas prêt à tout perdre. En est-il capable ?"
(...)
" Parfois, c'est l'homme qui fait le pouvoir, déclare Kelly, et parfois c'est le pouvoir qui fait l'homme."
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Elle ramasse les habits- un uniforme de garde, incluant un holster. Elle se rappelle la première fois qu'elle a porté la tenue de l' ORS, comment elle a aimé le confort de la veste réglementaire chaude et bouffante, même si elle s'en est voulu pour ça. Elle éprouve le même sentiment de culpabilité à présent. Elle ne devrait pas être aussi excitée d'être à l'intérieur. Bradwell bouillonnerait de colère. El Capitan voudrait mettre son poing dans la figure de garde-qu'il soit là pour l'aider ou non, ce salopard a pu entrer. Point. Mais elle est pleine d'espoir. Ils vont la mener à Partridge, qui est innocent. Elle désire voir les Académies des garçons et des filles avec leurs terrains de jeux, les appartements avec leurs chambres bien rangées et leurs lits superposés, les champs et la nourriture et le faux soleil et la lumière et l'absence de froid, de souffrance, de complète obscurité. Cependant, on l'a prévenue : le sang va couler.
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Il neige un peu. Elle se met lentement debout. Le monde vacille comme s’il s’était soudain alourdi. Elle tombe à genoux, puis entend des voix dans la forêt, deux personnes qui marchent dans sa direction. Même à cette distance, elle distingue les cicatrices rouges sur leurs visages. L’une d’elles est affligée d’un boitement. Elles portent des sacs.
Elle tire l’écharpe sur son nez et sa bouche. Elle est censée être trouvée. « Nous voulons que ce soit une enfant trouvée. » C’était une voix d’homme, chevrotant à travers un haut-parleur. C’était le chef, bien qu’elle ne l’ait jamais vu. Willux, Willux, murmuraient les gens - des gens à la peau lisse et qui n’avaient fusionné avec rien. Ils allaient et venaient tranquillement autour de son lit, entouré de poteaux métalliques auxquels étaient suspendus des poches transparentes, remplies d’un liquide qui s’écoulait goutte à goutte dans des tubes, au milieu de petites machines émettant des bips et de fils électriques. C’était comme d’avoir des pères et des mères, en trop grand nombre pour se les rappeler tous.
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Partridge est le premier à trouver le sommeil. Il est allongé sur le dos, sa main blessée sur son cœur. Pressia est couchée sur l'autre paillasse et Bradwell sur le sol; c'est lui qui a insisté mais, à présent, elle l'entend se retourner sans cesse, à la recherche d'une positon confortable.
"ça suffit! dit-elle. Je n'arriverais jamais à dormir si tu remues toute la nuit. Je vais te faire de la place.
-Non, merci. Je suis très bien comme ça.
-Alors, tu es à la fois celui qui a le droit de faire des faveurs et celui qui peut jouer les martyrs? C'est bien ça?
-Je ne suis pas parti à ta recherche uniquement parce que j'avais une dette envers ton grand-père. J'ai déjà tenté de te l'expliquer, mais tu n'as rien voulu savoir.
-Tout ce que je sais en ce moment, c'est que tu vas dormir par terre, et que je suis censée en éprouver de la culpabilité.
-Très bien" soupire-t-il. Il se relève et la rejoint sur le matelas
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Julianna Baggott
J'avais déjà écrit une nouvelle sur une jeune femme de 23 ans qui se retrouvait avec une tête de poupée à la place de la main, reprend Julianna Baggott. Mais le résultat était surtout bizarre. À partir du moment où j'ai transposé cette idée à une fille de 15 ans, l'histoire prenait un autre sens. Je trouvais que c'était une métaphore parfaite pour cette apocalypse qu'est l'adolescence. En tout cas, ça a été le cas pour la mienne!
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Julianna Baggott
En parallèle, j'ai aussi réalisé, en écrivant la trilogie, que le Dôme représentait mon enfance: ma mère me surprotégeait, elle avait beaucoup de peurs et était obsessive-compulsive. Le Dôme, c'est littéralement mon enfance sous globe. Enfin, une autre source d'inspiration est l'un de mes grands-pères, près de chez qui je vivais quand j'étais petite: il était doublement amputé de la Deuxième Guerre mondiale, il avait les deux jambes coupées. J'ai donc grandi avec, partout dans sa maison, ses prothèses et ses fusils, comme un rappel constant de la guerre, de ses conséquences... Mon grand-père avait mauvais caractère, ce n'était pas facile pour moi, mais je l'aimais énormément.
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Nous devons faire preuve d'honnêteté. Comment pouvons-nous nous tourner vers l'avenir si nous ne pouvons pas au moins admettre la vérité du passé ?
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