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Citations de Julie Anne Peters (73)


"Toute cette histoire de stéréotypes sexuels, de rôle conforme, me rendait perplexe. Pourquoi ne peut-on pas accepter les gens comme
ils sont, tout simplement ?"
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Liam avait raison : les gens ne parlent pas des garçons et des filles de la même façon. Ils attendent un comportement différent selon le sexe. Et quand les enfants ont une attitude « hors rôles », comme disait Liam, ils reçoivent l’étiquette de « garçon manqué » ou de « chochotte »
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- C'est horrible parce que tu veux être cette personne que tu es ici (j'ai appuyé sur mon cœur) et ici (j'ai touché ma tempe). Mais tu ne peux pas, parce que tu n'as pas l'apparence que tu devrais avoir. Tu as une apparence de mec. Et les gens exigent que tu sois un mec. Chaque jour, tu dois jouer la comédie, tenir un rôle, et le seul moment où tu peux être libre, c'est quand tu es seul, quand personne ne regarde et que tu peux te laisser aller. Dans ton univers, ton univers privé, tu peux te présenter de la manière dont tu veux que le monde te voie et te traite. C'est comme ça que Liam me l'a expliqué. Tu comprends ?
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« Jolie. » Un mot pour les filles. Comme on emploie « beau » pour parler des garçons. Liam avait raison : les gens ne parlent pas des garçons et des filles de la même façon. Ils attendent un comportement différent selon le sexe. Et quand les enfants ont une attitude « hors rôle », comme disait Liam, ils reçoivent l’étiquette de « garçon manqué » ou de « chochotte ».
Il y a des lignes qu’on ne franchit pas, en matière de vêtements, de comportement, d’attitude. Par exemple, si je portais du rouge à lèvres et de la dentelle au lycée, personne ne le remarquerait. Pourtant, ils devraient, parce que je n’ai jamais mis ni l’un ni l’autre. Je ne suis pas très féminine. Les gens acceptent qu’on soit plus ou moins féminine tant qu’on reste du bon côté de cette échelle graduée, ce spectre qui va de « très masculin » à « très féminin » : princesse un jour, souillon le lendemain. Pareil pour les garçons.
Jusqu’à un certain point.
La limite autorisée n’est pas aussi éloignée dans un sens que dans l’autre, sur le spectre. Par exemple, quand on est une fille, on peut être exagérément féminine, ça ne pose pas de problème, mais si on a un comportement ou des sentiments un peu trop masculins, on est une gouine.
Pareil pour les garçons. Mucho macho, pas de problème. Doux et tendre égale tapette.
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Alors quand ? Ça commence quand ? A un moment donné, la société exige qu'on soit comme ci et pas comme ça, et on sait ce qu'elle attend de nous. Comment le sait-on ? Est-ce genre une tendance naturelle, innée ? Sommes-nous programmés comme ça ? Peut-être qu'on apprend à observer ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas. Qu'on essaie de s'adapter. Qu'on veut s'intégrer. Qu'on ne peut pas. Est-ce que nos parents nous l'apprennent, font de nous des êtres conformes ? [...]
Toute cette histoire de stéréotypes sexuels, de rôle conforme, me rendit perplexe. Pourquoi ne peut-on pas accepter les gens comme ils sont, tout simplement ?
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C'est pas un au-revoir. C'est un bonjour. Je l'envisage comme un nouveau commencement, parce que c'est de ça qu'il s'agit pour moi. Une renaissance. Je recommence ma vie à zéro.
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Pourquoi ne peut-on pas accepter les gens comme ils sont, tout simplement ?
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Mon frère était un trou noir dans mon univers. Il aspirait tout ce qui me restait de vie. On aurait dit que j’étais entraînée dans ce gouffre par une force que je ne pouvais pas combattre. Liam était déjà au fond. Nous étions ensemble au fond. Le gouffre était profond et sombre et se refermait sur nous. Nous ne pouvions pas bouger, ni remonter, ni voir assez clair pour trouver l’issue.
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Son sourire a réchauffé la pièce. Elle adorait entendre ça, qu’elle pouvait passer pour une fille. La plupart des filles travaillaient des heures et des heures pour être éblouissantes, sublimes, désirables. Liam, lui, aurait tout donner pour vivre une seule journée dans la peau d’une fille normale, ordinaire.
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Non ! Il n’est pas attiré par les filles, d’accord ? Il aime les garçons. Comme moi. Ça ne veut pas dire qu’il est homo. Il est aussi hétéro que moi parce qu’au fond de lui, c’est une fille, Papa. Comme moi. Tu as deux filles, tu pige ?
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J'avais l'impression d'avoir une grande soeur plus intelligente, plus gentille, plus jolie- Du moins, elle l'aurait été si elle avait pu s'habiller en fille.
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" Luna, " se répéta-telle doucement. " Plutôt approprié, tu ne crois pas ? Une fille qu'on ne peut voir qu'au clair de lune ? "
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Son corps ne reflétait pas son image intérieure. Son corps le trahissait.
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Si je pouvais voir la fille en Liam, pourquoi Maman et Papa ne la voyaient-ils pas ? Pourquoi personne ne la voyait ?
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Soudain, ça m'a frappée : je ne reverrai plus jamais mon frère. Liam. Un trou s'est ouvert dans mon cœur. Un vide, un gouffre.
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A moitié frère, à moitié sœur.
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J'ai pleuré pour elle.
J'ai pleuré pour moi.
J'ai pleuré pour ce monde qui ne la laissait pas exister.
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Que se passe-t-il quand on est né hors du spectre, entre les deux pôles, comme Liam? On est un monstre, voila tout.
Voilà ce que ressentait Liam, je le sais. Un jour, il m'a dit qu'il n'y avait pas de place pour lui sur cette Terre, qu'il ne pouvait s'intégrer nulle part. Il était vraiment hors du spectre. Garçon le jour, fille la nuit. Sauf qu'il était tout le temps une fille au fond de lui.
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- Tous les jours, c'est la même chose. Je me cache, je mens, je la retiens à l'intérieur. C'est trop dur. Je n'y arrive pas. (…)
Quand les gens me regardent, ils ne voient pas la vraie moi. Ils ne peuvent pas me voir, avec cette allure-là. (…)
Personne ne connaîtra jamais celle que je suis au fond de moi. La vraie moi. La fille, la femme. Tout ce qu'ils voient, c'est ce... ce rien.
- Tu n'es pas rien, ai-je rétorqué sèchement. Tu es une personne. Tu es Liam.
- Liam ?
Il a lâché un petit rire.
- C'est qui ça ? Une caricature que j'ai créée. Une marionnette, des grimaces, un personnage de BD. Je suis une image calquée sur le fils viril et macho que Papa a dans la tête. (…)
- J'ai besoin de la laisser sortir, Regan.
- Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment ?
- Je l'étrangle. Ce n'est pas elle que je veux éliminer. La supprimer, la réprimer, la maintenir en cage, faire durer cette imposture, cette comédie... tout ça, je n'y arrive plus. (…)
ça ne passe pas. J'ai beau le vouloir, et prier, elle est toujours avec moi. Elle EST moi. Je suis elle. Je veux être elle. Je veux être Luna.
- Tu l'es. Tu peux l'être.  (p.36-37)
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– Liam?
Il a lâché un petit rire.
– C’est qui ça ? Une caricature que j’ai créée. Une marionnette, des grimaces, un personnage de BD. Je suis une image calquée sur le fils viril et macho que Papa a dans la tête.
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