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Critiques de Julie-Anne de Sée (35)
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Coups tordus

Le résumé est le début, dommage!; -) J'aime bien ce genre de lecture... parce que ça va droit au but. La première histoire nous parle de Caroline, qui s'embarque dans un date blind et s'aperçoit que son partenaire est très âgé! Elle part en courant. Chaque chapitre c'est un plan Q... Trois fois dans le noir!;)... Cela dit, je trouves ces nouvelles peu "Catchy"/ L'histoire 2 parle d'un plombier qui a su profiter d'une aubaine! ; ) L'auteure a un truc avec les yeux bleu! ;) ... Il rencontre Emma qui a l'air pas mal. Bienvenue dans ces histoires de fesses où ce sont les femmes qui réclament.... C'est des nouvelles (beaucoup) trop courtes! Mais il y a des échanges "modernes" de SMS. "Je ne suis pas qu'une bite ambulante"...
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Coups tordus

« Ce n'est pas parce que la vie n'est pas élégante qu'il faut se conduire comme elle » a écrit Françoise Sagan. Julie- Anne de Sée et Clarissa Rivière se sont saisies de cette phrase pour nous livrer quelques courts récits sur les désappointements divers de la vie amoureuse, qu'elle soit officielle, ou – surtout – officieuse !



« Elle aime leurs rendez- vous, elle est gourmande, elle aussi, et elle aime plus que tout le regarder, l'écouter discourir sur l'actualité, la politique, les livres. Mais cela ne lui suffit plus. Elle voudrait ses mains sur sa peau, son souffle sur son cou. » le recueil favorise ce moment précieux et si court des premiers émois, des premiers désirs. Nos protagonistes sont la plupart du temps des amoureux déçus de leur couple au long cours, et qui se réveillent de manière sensuelle auprès d'une autre personne suite à une rencontre fortuite.



« Elle ne le reverra pas. Tout le sel de ces aventures, c'est leur côté éphémère. Un moment de folie ne se vit qu'une fois ». le sel de ces récits, c'est aussi, et surtout, le côté éphémère des relations qui y est relaté. Un sel agrémenté de piments, brûlants et piquants, incompatibles avec la tiédeur molle du couple lambda un peu plan- plan sur les bords !



Au final, un recueil que j'ai dévoré, un sourire aux lèvres. Comment ne pas se reconnaître dans certaines mesquineries subies ou assénées après une déception amoureuse ? Les textes sont très bien écrits, sans vulgarité ni rien de choquant. Ce sont avant tout des récits de vie, ponctuels et liés au côté sensuel des relations amoureuses. On ne peut que s'y retrouver !

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Iris Solemnis

Il faut avouer que dès le prélude nous entrons dans le vif du sujet ! Et quelle entrée en matière ! Ce prélude donne de bonnes bases et dès cet instant nous savons si nous allons aimer ou non ce roman. C’est peut-être un peu compliqué à concevoir, et pourtant, c’est bien la réalité.



L’ambiance s’annonce séductrice et sensuelle, mais avec un petit plus que je ne pourrais définir.



Tout le long du roman, j’ai pu ressentir de la profondeur dans les mots utilisés. J’ai eu comme l’impression que chaque mot avait été choisi avec beaucoup d’attention. Le travail n’a pas dû être aisé, mais j’ai été conquise. Ce qui en définitive, veut dire que le travail fourni a été à la hauteur.



Les émotions ou la quête d’émotion forte sont l’un des points forts du roman. Dire le contraire serait mentir. On peut ressentir l’intensité du désir des personnages comme si nous étions avec eux et que l’on pouvait vivre les choses avec eux. La plume fluide de l’auteur aide à nous immerger à ce point dans le roman, cependant, l’intrigue y est aussi pour quelque chose. Si nous sommes encore plongés dans le roman une fois passé l’interlude, c’est que nous voulons vraiment savoir la suite.



La longueur des chapitres est variable. Nous avons parfois des chapitres assez courts a contrario de chapitres plus longs. Généralement, c’est une manière de construire un roman qui m’est difficile d’appréhender. Je dois admettre que parfois j’aurais souhaité que les chapitres plus longs soient raccourcis, mais je ne pense pas, avec du recul, que cela aurait pu être une bonne idée. Car le roman est construit avec une certaine logique, et alors pourquoi défaire cette logique?
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Je même en elle : Du flou dans le genre

La question d'identité de genre est passionnante.



Au fond, pourquoi un pantalon serait plus masculin qu'une robe ? Qu'est-ce que la virilité et la féminité si n'est une apparence, une attitude ? Pourquoi la forme d'un vêtement définirait-elle le genre d'une personne ?

Un extra-terrestre aurait certainement beaucoup de mal à comprendre notre rapport au "genre".



Ces questions sont soulevées par Julie Anne de See dans cet essai qui est en réalité un recueil de témoignage, citations et extraits de textes, et ressemble grandement à un travail universitaire de mémoire, si ce n'est une longue dissertation.



Ne vous fiez pas à sa couverture provocante, ce livre n'a rien de sulfureux. Bien au contraire, il aborde un sujet très sérieux et propose une analyse avancée et étayée. C’est un travail de recherche développant les notions de féminisme, orientation sexuelle, notion de genre à travers les siècles sous un prisme toujours bienveillant. On se rend alors compte que pour certains, l’identité de genre est très complexe, voire paradoxale.



En revanche, le sujet est si vaste qu’il est dommage d’avoir concentré une grande partie du texte sur l’angle du travestissement d’hommes hétéros BDSM (les "sissys") qui n'est certainement qu’une facette minoritaire du flou dans le genre.



Par ailleurs, j’ai trouvé que l’écriture était assez plate, sommaire et factuelle et que la réflexion était assez peu poussée. Le tout manquant d'âme et de passion. En dehors du focus sur les « sissy » que je ne connaissais pas du tout, je n’ai pas appris grand-chose et j’ai trouvé cette lecture assez dispensable dans l'ensemble.



(reçu dans le cadre de l'opération masse critique "non fiction")

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Camille with love

Camille with love pourrait être désigné par une appellation du genre « livre de vie ». En effet, dans ce roman, il n’y a pas d’intrigue à proprement parler. L’auteure nous propose ici de partager une année de vie avec ses personnages, un homme et une femme, ayant la particularité d’être tous deux prénommés Camille.



A chaque fois que je prenais ce livre en main me revenait un slogan des années 80 pour une chaîne de magasin de chaussures, qui jouait sur le côté androgyne de certains modèles portés par des mannequins entonnant « Est- ce une fille ou un garçon ? Un garçon aux cheveux longs ? Ou une fille en pantalon… » Car les deux Camille de ce roman m’apparaissaient interchangeables : même sensibilité, mêmes goûts raffinés, même appétence culturelle… Et mêmes déboires amoureux. « Chacun portait les cicatrices toutes fraiches des coups de griffe d'un passé si proche qu'elles pourraient bien se remettre à saigner s'ils n'y prenaient pas garde. »



Ces deux trentenaires bobos parisiens sont tous deux professeurs de lycées. Ils se sont d’ailleurs rencontrés lors de l’affichage des résultats de l’agrégation. Leur amitié est devenue rapidement intense et ils semblent parfois incroyablement fusionnels. Pourquoi ne sont-ils pas amoureux l’un de l’autre ? Parce le jeune homme, lui, préfère les garçons. Alors chacun d’eux cherche sa moitié, souvent avec de grandes parts de déception. « Comment diantre pouvait - il avaler si tôt le matin un thé d'après- midi ? S'il avait fallu une raison supplémentaire et rédhibitoire pour partir, elle était là toute trouvée ! »



Au final, j’ai vraiment aimé passer cette année avec les deux Camille. Leurs désespoirs amoureux m’ont peinée et fait sourire ; leurs profils psychologiques étant si bien dressés que l’on ne peut que s’attacher à ces deux êtres sensibles, ne se supportant finalement que l’un l’autre, avec autour d’eux une ribambelle d’animaux choyés. Un « roman – doudou », pour reprendre l’expression d’une amie, qui fait du bien en cette période si morose !

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Philae d'îles en ils



J’ai été agréablement surprise par ce roman, catalogué comme un texte érotique alors qu’il s’agit avant tout d’un témoignage autobiographique. Certes, la narratrice évolue dans des milieux plutôt tendancieux, utilisant souvent son corps comme un gagne- pain, mais l’essentiel du récit porte sur son incroyable road- trip, qui l’a emmenée onze ans durant, sur les pistes les plus dangereuses des pays orientaux, destination à la mode pour tous les hippies – mais surtout tous les drogués – avec qui elle va partager les moyens de transports aléatoires, mais aussi les manques et les addictions…



« En fait, je ne sais pas vraiment comment je me suis mise à danser et à me dévoiler sur scène, me déshabiller en public en y prenant vite goût... Peut- être à cause de l'absence de pudeur due au fait que mes parents étaient naturistes et que la nudité a toujours été naturelle pour moi ? Ou bien, parce que je ne percevais pas alors toute la portée érotique de ce tableau auquel je prenais beaucoup de plaisir, sans trop avoir conscience de mon exhibitionnisme. » Philae a grandi dans une famille aux mœurs particulières : nudité et partage de partenaires sexuels sont la norme. Alors quand on lui propose de se mettre en scène pour des strip- teases et des shows érotiques, elle accepte sans se poser de questions : son compagnon, Yannick et elle- même ont bien trop besoin de doses d’héroïne pour se permettre de refuser.



« Philae n'est pas le prénom que mes parents m'ont donné à la naissance. Cependant, c'est celui que j'ai toujours porté, celui que j'aime. Il a été mon nom de scène, dont j'étais fière, même lorsqu'il a été japonisé en Philaway. Il s'est ensoleillé au Brésil. Il est aussi devenu Philadamnada, Philae la damnée, l'infernale, comme les enfants pas très sages... » Changer de nom, n’est- ce pas la meilleure manière de tourner la page de son enfance ? Une période bien trouble et troublante pour Philae…



« Je ne peux pas encore savoir que bientôt, je parcourrai la planète en tous sens, de continent en continent, d'îles en ils au gré de rencontres et d'amours de toutes nationalités, de toutes les couleurs, en amoureuse du monde et des hommes qui le peuplent. » Quelle expérience que celle menée par Philae ! Si je l’ai trouvée bien naïve par moment, à s’amouracher du ou de la premier(e) venu(e), j’ai ensuite vu cet attachement rapide et spontané comme la bouée de secours dont a besoin celui qui est en train de se noyer. Un moyen de vivre, de survivre.



Au final, un récit véritablement dépaysant. Julie- Anne de Sée a su prêter sa plume élégante à une femme si particulière qui a pourtant préféré rester anonyme. Et pourtant, que d’expériences vécues, que de personnalités rencontrées pour un petit bout de femme aux cheveux blonds dans les années 70 et 80 ! Un récit que je recommande aux amateurs de témoignages sur Goa, Manille et les quartiers malfamés de l’Inde ou de la Thaïlande !

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Je même en elle : Du flou dans le genre

Je remercie beaucoup Masse Critique Babelio de m'avoir fait parvenir cet essai sur un sujet qui m'intéressait beaucoup.

Difficile de tout comprendre parfois quand on ne fait pas partie de la même génération.

J'en ai discuté avec des personnes qui sont justement touchées par le sujet.

Dans ce livre l'auteur nous raconte l'histoire du genre dans l'histoire de l'humanité.

Elle nous parle de plusieurs personnages qui racontent leurs sexualités et leurs choix.

C'est vrai que dans notre société ce sujet est vraiment pris au sérieux par tous les jeunes qui sont du genre féminin et masculin, non-genres LGBT Quer ect...

C'est une nouvelle époque où notre génération à du mal à s'adapter et à comprendre car tous ces mots à l'époque n'existait pas.

Après on m'a expliqué que la sexualité n'avait rien avoir avec les genres.

Maintenant que j'en connais un peu plus sur le sujet, ce que je retiens c'est que l'humanité devient de plus en plus compliquée et que si l'on ne s'adapte pas même si on est ouvert d'esprit, ça devient difficile.

En conclusion l'amour c'était vraiment mieux avant:

A l'époque où les gens étaient plus discrets sans aucuns tabous.

Maintenant il devient vraiment difficile de vivre sans être jugé et rangé dans des cases.











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Amuse-bouche… et autres historiettes croust..

Ces petites historiettes sont bien écrites et agréables à lire.

Quelques pages consacrées à une scènette suffisent.

Le danger avec ce type de lecture (érotique), c'est de très vite tomber dans le déjà vue et s'ennuyer au bout de quelques pages.

Ici, pas du tout le cas. Sympa. Vous passerez un bon moment
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Désirs et désordres

Avis Désirs et désordres de Julie-Anne de Sée

Lorsque le désir revêt plusieurs formes. Il peut être sexuel, transcender les corps mais aussi les esprits. De nombreuses nouvelles sont consacrées au sexe, à l’amour, à son acte, entre deux personnes, qu’elle soient du sexe opposé ou du même sexe. Il est possible d’éprouver du désir pour une personne mais celle-ci peut en profiter, prendre son plaisir et s’en aller en laissant l’autre malheureux, toujours épris, toujours consumé de désir pour l’autre. Cela peut être le désir de réaliser ses fantasmes les plus fous qui peuvent aller très loin – imagination de l’auteur très importante – et le reste d’une vie n’a plus lieu d’être.



J’ai trouvé quelques nouvelles très poétiques. Une m’a fait sourire et même rire car je ne m’attendais pas à cette chute. D’autres sont très tristes car elles évoquent l’exode, la mort d’animaux, d’êtres humains ou la violence envers les femmes. L’autrice donne une belle part à la toromachie, elle en fait réellement un art, un spectacle. Le lecteur a l’impression d’y assister. C’est peut-être dû au fait que j’ai assisté à un ou deux spectacles, étant enfant et que je les ai encore dans la mémoire.



J’ai lu pas mal de livres érotiques. Mais j’ai bien aimé le mélange des genres, notamment sur l’explication du désir dans ces nombreuses nouvelles, car, en définitive, il n’y a pas que le sexe, même si nombreuses de ces nouvelles en racontent l’histoire. Ce n’est pas un coup de coeur mais agréable à lire.



Je remercie Babelio pour cette sélection Masse Critique.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Je même en elle : Du flou dans le genre

Après « Paysages de la soumission masculine » (essai que j’avais beaucoup apprécié, coécrit avec Vera Mar), Julie-Anne de Sée s’intéresse à un nouveau sujet de recherche, délicat, troublant, tabou souvent et fort excitant : le genre, et plus particulièrement, les hommes qui se féminisent. Je n’ai pas hésité une seconde pour me le procurer et le découvrir avec empressement. Le titre en lui-même joue avec les mots pour annoncer des jeux d’un autre genre. Les premières pages permettent de bien cerner le thème étudié, grâce aux références historiques, religieuses, culturelles, psychologiques, essentielles pour comprendre le phénomène. La question du genre traverse l’histoire. Je découvre alors avec grand intérêt les témoignages émouvants de ces hommes qui se féminisent sous la plume toujours bienveillante de Julie-Anne.

Une réussite ! Caroline, Clara ou Julie pour ne citer qu’elles (ou ils ?) se livrent de façon touchante sur leur irrésistible désir de féminisation. Remarquable… Passionnant… Quand, Comment, pourquoi ? Qui sont-elles ? Sexy, timides, mais aussi provocantes parfois, souvent seules, elles se racontent et me touchent plus que je ne le pensais. Anecdote amusante, je découvre avec joie que l’héroïne « Fantômette » n’est pas innocente pour certains dans cet appel de la féminité. Au-delà des questions et des réponses apportées, Julie-Anne de Sée a réussi, comme à son habitude, un magnifique ouvrage de tolérance et de réconciliation des genres qui s’adresse à tous, hommes, femmes, couples. Bravo ! Voilà, un livre très intéressant, vraiment… j’ai beaucoup aimé.
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Désirs et désordres

Tout d’abord je tiens à remercier Babelio pour l’envoi de ce livre suite à l’opération Masse critique de Septembre .



Ce livre se présente en une vingtaine de nouvelles, heureusement que 2/3 histoires sortaient un peu du lot comme l’histoire d’amour entre deux chats, avec une fin inattendue et très noire!



Pour le reste les nouvelles sont très répétitive, avec un érotisme proche d’une série érotique de bas étages des années 90, sans subtilités et sans surprises dans les déroulements des histoires.



Et puis concernant les nouvelles abordant l’amour envers les toréros… cela a été rédhibitoire pour moi :(



bref 260 pages qui auront été pour moi un dur labeur…
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Coups tordus

J’ai dévoré ce recueil de coups tordus et d’affligeants récits qui m’a fait passer un très bon moment.



Les auteures ont su avec brio me faire rire des moments cocasses à travers leurs écrits érotiques. Elles nous font vivre des moments sexy qui finissent de façon absurdes, ou des moments de déceptions après un moment intime.



J’ai adoré ce que les auteurs ont exprimer à travers leurs textes et le réalisme de ces écrits. On a tous vécu au moins d’un de ces moments décrit et pour ma part plusieurs m’ont parlé.



Elle on réussi à décrire ses moments sans méchancetés et avec justesse. C’est beau malgré les déceptions et les désillusions.



On ce rend que parfois c’est l’homme qui est lâche et n’assume pas et que parfois c’est la femme qui en demande trop car très exigeante mais le tout est décrie avec humour sans tomber dans les clichés du genre.



Bref ces coups tordus sont sublimes et mérite d’être raconté autour d’un vers de spritz et autre mojito. Oui les filles je reprends vos mots.



Un très bon moment de lecture que je vous recommande chaudement.
Lien : https://speedyreadingaddict...
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Philae d'îles en ils

Ce récit n'a rien de fictif. Il s'agit de l'histoire vraie de Philae, qu'elle même va nous conter sous forme de confidences, de confessions et d'aveux - Philae va nous faire entrer dans son intimité avec la complicité de Julie-Anne De Sée, qui va l'accompagner de sa plume.



Oui, ce roman est bien autobiographique, c'est ce qui le différencie et le rend si passionnant. De savoir que ce texte était du vécu m'a laissé à la fois sidérée et fascinée par ce que je lisais ; je suis souvent restée ébahie devant ce qu'a été le passé de Philae, qui m'a donné l'impression d'avoir vécue plusieurs vies en une seule.



Ce récit a éveillé ma curiosité envers cette femme qui va aller de destination en destination, au gré de ses rencontres et de ses relations.

Une sorte de tour du monde, où les différentes cultures vont se mélanger, où Philae va souvent flirter avec le danger allant même jusqu'à mettre les deux pieds dedans.

La jeune femme va vivre des drames, elle va faire des rencontres qui la marqueront à jamais - que ce soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons..... ses expériences vont être multiples, expériences avec le pays où elle va résider, les coutumes, et les personnes qu'elle va côtoyer. Ses joies, ses peines, ses aventures, ses amours, ses souvenirs ; tout nous sera dit, rien ne nous sera épargné, tout comme la vie n'a rien épargnée à Philae.

Sans tabou, sans pudeur, Philae va nous dévoiler absolument tout de son addiction au sexe, à sa relation avec la drogue.



C'est dans les années 70 que tout commence, le moment où la rencontre avec l'un des hommes, qui va marquer la vie de Philae au fer rouge, va faire son apparition.

C'est à partir de lui que tout commence.

Ensemble ils vont former un couple excentrique, exhibitionniste, prêts à tout pour amasser de l'argent et combler l'état de manque dont il vont souffrir à cause de la drogue. Je ne vous parlerai que de cette relation afin de vous laisser tout le loisir de découvrir par vous même où les chemins de Philae vont la conduire avec toujours l'érotisme, la sensualité, l'amour, la vie de famille et même la drogue comme fil conducteur de son existence.



L'histoire s'enchaîne sans temps-mort, c'est comme si chaque chapitre avait son sujet.

La façon dont ce roman est construit le rend attrayant et intéressant. Seulement c'est uniquement des pensées qui nous sont dévoilées, il y a vraiment très très peu de dialogue mais cela ne gêne en rien, au contraire!

C'est comme si nous étions face à Philae et qu'elle nous racontait directement son histoire. J'ai aimé ce style, c'était vraiment tout nouveau pour moi ce fait de lire une histoire narrée de cette manière et une histoire vraie qui plus est.



D'ailleurs la plume est très agréable. Un mélange d'élégance, de sensualité ; une plume qui sait raconter une histoire aux connotations érotique où les aventures d'une femme forment un récit passionnant.



Cette plume n'est pas des plus moderne, certains mots sont parfois plus raffinés que d'autres. Je découvre l'auteure Julie-Anne De Sée et elle a su me séduire par son style délicat qui sait se faire plus imposant lorsque c'est nécessaire.



Au bout de l'histoire je peux affirmer que je n'envie pas du tout certaines parties de la vie de Philae alors que d'autres pourraient être mises dans une case "fantasme". Seulement je peux vous avouer que cette femme a gagné mon admiration. Philae a su rester forte malgré les épreuves et ses coups de faiblesses, ses expériences du passé ont façonnées la femme qu'elle est devenue aujourd'hui.



Une histoire à découvrir. Ce genre de vie, cette façon dont Philae nous la livre sans se cacher, sans tabou, sans complexe, font de ce texte un ouvrage unique.
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La coquille de Sybel

Et bien que dire de cette lecture ? Je dois dire qu'au début j'ai été plutôt enthousiaste quand au sujet abordé, Dick-sitter ça avait l'air intéressant. Mais très vite je me suis mis à tourner les pages sans que l'histoire ne réussisse à avoir le moindre effet érotique sur ma personne. J'ai trouvé ces descriptions trop mécaniques si je puis dire, peut-être aussi trop courte. On suit l'évolution de Sybel jeune étudiante qui se découvre une vocation pour le sexe rémunérer, formé par un quinqua séduisant prénommé Jean-Luc Valmont. Son ami Alphonse s'occupe lui de former Ulla une professionnelle du sexe. Devant la perspective de gagner encore plus d'argent Sybel ne rechine pas devant l'effort et multiplie les occasions pour en gagner plus en donnant de sa personne. L'histoire est entrecoupée de passage de journal intime que ce soit de Sybel ou de Jean-Luc.

C'est plus une histoire qui va servir à montrer que ce sont bien les femmes qui mènent la danse lorsqu'on parle de sexe et qu'elles peuvent être indépendantes dans ce genre de business. Même si sur ce point je suis plutôt d'accord, ce n'est pas ce que j'attendais de ce livre.

J'ai tout de même apprécié les quelques citations parsemées ici et là tout au long du livre et l'idée de QCM élaboré par Jean-Luc pour ces élèves dont les questions et les réponses nous permettent d'enrichir notre culture générale.

Au final, je suis déçu, mais ça vous l'avez compris.



Merci a TABOU EDITION et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre.



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La coquille de Sybel

Bon...je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je n'ai pas du tout apprécié cette lecture. Je savais que le contenu serait explicite mais je ne m'attendais pas du tout à ça!

L'histoire narre les aventures de Sybel qui va devenir dick sitter. Je crois qu'à ce stade tout est dit. J'ai trouvé l'intrigue peu palpitante. La narration se construit autour de pages de journaux intimes. Le lecteur a donc accès au journal de Sybel et à celui de Valmont son "boss". Ainsi, les points de vue se complètent.

Les passages crus sont très explicites et détaillés. Alors franchement, ce n'est pas forcément cela qui m'a gêné mais clairement le style de l'écriture.

J'ai trouvé l'écriture maladroite. Certaines tournures de phrases sont ampoulées. J'ai l'impression que les auteurs ont voulu exposer tout leur talent littéraire mais ça fait flop!

Bref... Je n'ai pas du tout été séduite par cette lecture.

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Iris Solemnis

Bonjour les amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous parle du beau livre de Julie-Anne de Sée « Iris Solemnis: Opus 2 en O majeur ». Merci beaucoup aux éditions Ex Æquo et plus particulièrement à Jeanne Malysa pour l’envoi en service presse.

Un roman érotique où l’on suit les aventures d’Iris , maîtresse dominante qui excelle avec charme, intelligence et raffinement. Le choix de ses soumis est basé sur une complicité réelle et intellectuelle. L’histoire est originale et passionnante. Les personnages sont parfaitement bien étudiés ainsi que leur psychologie . L’écriture est gourmande, l’auteure jongle avec les mots ( avec le fouet aussi), sans vulgarité et on plonge dans l’histoire avec délice et curiosité. Le tout flagellé d’émotions et caressé de finesse.

Voici un livre qui séduira les amateurs du genre!
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Je même en elle : Du flou dans le genre

La question du genre est un sujet d’actualité. C’est un sujet très polémique pour certains. J’avoue que j’ai découvert des genres que j’ignorais. Selon l’auteure, la théorie du genre existe depuis bien longtemps. Dans certaines cultures, les chamanes, les prêtres représentaient à la fois l’homme et la femme. Ce qui était à l’origine de leurs dons. Cela existe depuis la nuit des temps. Religieusement ou culturellement, les hommes et les femmes gay, lesbiens, trans… sont décriés dans certains pays où ils risquent la peine de mort. Que dit la religion à ce sujet ? La lutte des hommes et des femmes genrés est-elle vaine dans notre société actuelle ?



La Gay Pride, à travers le monde, permet aux LGBTQ+ de lutter contre leurs détracteurs et de rappeler au monde leur existence et le droit de vivre comme tout le monde. L’androgynie existe depuis des siècles. Le milieu artistique et littéraire a tant encensé le fait d’être androgyne, que cela a parfois, créé des scandales. Cet essai est très riche, très clair. L’auteur a fait de nombreuses recherches, à partir de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Ce sujet est toujours source de tensions. Est-il possible qu’un jour, les humains acceptent les hommes et les femmes genrés ?



Dès les premières pages, le lecteur ressent que l’auteure maîtrise le sujet. Son essai est fourni, riche en renseignements. Il met en avant l’androgynie à travers la religion, la culture, la philosophie et l’histoire. Ce sujet a toujours passionné leurs contemporains. De nos jours aussi. J’utilise le mot androgyne car c’est ainsi que le présente l’auteure. Je parle des hommes qui font ressortir leur féminité et des femmes qui démontrent leur masculinité. Cet essai est très addictif. Il permet de comprendre les différents ressentis à travers le monde. La passion que soulève ce sujet. L’art continue à en parler ainsi que la littérature. Ils en jouent et leurs personnages ou modèles finissent par montrer leur côté masculin ou féminin. Que leur réserve l’avenir?
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Je même en elle : Du flou dans le genre

Le titre et la couverture ;)



Une lecture plutôt intéressante sur la question du genre. Doit-on se mettre dans des cases ? Doit-on embrasser l'ambivalence pour mieux se sentir et vivre en société? Des questions auxquelles l'auteure essaie de répondre en fournissant des textes, des citations, des récits, des pans de mythologie, des interviews...



J'ai retrouvé avec sourire cette façon d'aborder un sujet à la façon d'une dissertation et j'ai bien aimé le traitement du sujet sans aucun jugement de la part de l'auteure dessus. L'envie d'en apprendre plus sur un sujet qu'on ne maitrise pas est un grand pas dans l'idée d'acceptation de ce qui n'est pas soi et ce livre introduit convenablement le flou que peut présenter le genre.



Le focus est fait sur les hommes qui se féminisent, l’évolution à travers les âges, les combats... et je crois bien que j’aimerais également un focus sur les femmes qui se masculinisent. Ce sera l'objet d'un autre livre je suppose.



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Amuse-bouche… et autres historiettes croust..

Une lecture qui change de l'habituel, mais qui ne peut être au gout de tous.

Des petites histoires qui tournent malheureusement au déjà vu, cependant nous avons ici une écriture fluide et agréable.



On ne peut plaire à tous le monde mais je dois avouer que pour moi ce n'est pas un genre de lecture qui a su me convaincre de lire plus ce type là.
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Amuse-bouche… et autres historiettes croust..

L'auteure sous forme d'histoires autobiographiques (?!) nous propose une succession d'aventures sexuelles teintées d'amour puisque celui qui la fait franchir certaines de ses limites, n'est autre que l'homme qu'elle aime : TOI. Il n'est appelé que par ce pronom personnel. Pour lui elle accepte beaucoup de choses, je n'ai pas aimé cet homme manipulateur et cruel. Tous les autres amants sont bien plus désirables que ce sadique menteur et machiste.

Ces nouvelles libertines qui se suivent n'ont pas déclenché tant d'ardeur que je l'aurais pensé, peut être parce que ce sont des fantasmes déjà lus dans d'autres livres érotiques. Néanmoins, l'écriture est distinguée, pas du tout vulgaire. On aurait presque tendance à croire que c'est le style d'un autre siècle.

Merci à Babelio et aux Editions Tabou pour m'avoir fait connaître cette écrivaine grâce à la dernière Masse Critique littérature.
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