Citations de Julie Bradfer (198)
Les secondes chances sont les plus importantes à donner.
J’ai l’habitude. Et je sais que je suis paumée. Mais tu l’es un peu toi aussi. Alors on pourrait être paumés ensemble, non ? Juste pendant un moment.
Et une histoire se tisse dans mon crâne. La plus belle que j'ai jamais imaginée. Elle parlera d'un garçon et d'une fille ordinaire, qui ensemble réalisent des choses extraordinaires.
Peut-être que si elle se faisait davantage confiance, peut-être que si elle avait moins peur de ce que pouvaient penser les autres, elle arriverait à se voir comme moi je la vois. Elle s'aimerait comme je l'aime.
Il me manque alors qu'il est juste là, devant moi.
Parce que je peux être brisée et tordue. Sombre, cabossée et abîmée. Ça ne m'empêche pas d'être aimée.
J’avais presque oublié à quel point il était facile d’être honnête avec lui. Qu’il n’attend pas que j’embellisse la réalité. Que la seule chose qui lui importe vraiment est la vérité. Ma vérité.
Il n'y a rien que vous puissiez faire pour retenir quelqu'un qui a décidé de partir.
D'autant plus lorsque la réponse à son bonheur n'a jamais vraiment été entre vos mains.
Il me semble plus facile de croire que l’amour peut ressembler à quelque chose de différent. Ou à quelqu’un de différent.
Peut-être que certaines choses doivent mourir, dans l'espoir de voir de nouvelles se construire.
J'avais oublié qu'il était possible d'apprécier une autre compagnie que la nuit.
Il n'y a pas de gouffre plus abyssal, que celui de la solitude.
Même si notre fin est écrite à l'avance, il n'y a rien que je ne sois prête à sacrifier pour ça. Pour un tout petit instant de lui et moi.
Dans les moments de crise et de douleur, ce sont nos choix, même temporaires et imparfaits, qui nous permettent de garder la tête hors de l'eau. Ils nous maintiennent en vie le temps qu'il faut.
Je ne pense pas qu’on puisse un jour vraiment cesser d’aimer une personne avec qui on a autant partagé. Avec qui on a construit une famille et un foyer.
Tout à l’heure, j’ai dit à Zoé que Rose méritait mieux que ça. Qu’elle méritait mieux que moi. Et je le pensais. Mais je réalise soudain, son corps pressé étroitement contre le mien, que je ne veux pas qu’elle trouve mieux. Je veux devenir mieux. Pour elle. Pour moi. Et surtout pour nous.
Dans les moments de crise et de douleur, ce sont nos choix, même temporaires et imparfaits, qui nous permettent de garder la tête hors de l'eau. Ils nous maintiennent en vie le temps qu'il faut.
J’ai peur. Tellement peur, Sara.
Peur de me réveiller un jour et de ne plus me souvenir de toi.
Ne plus me souvenir que tu nouais ton lacet gauche toujours avant le droit. Que tu tirais la langue pour te concentrer. Que tu trainais les pieds dans tes pantoufles. Que tu fermais les yeux plusieurs secondes avant d’éternuer. Ne plus me rappeler que tu avais une tache de naissance sur le poignet et un grain de beauté sous le menton. Que tu tenais tes couverts à l’envers. Que tu portais des chaussettes dépareillées. Oublier que tu disais trop souvent « tu vois » et pas assez « s’il te plaît ». Qu’une larme unique se formait dans tes yeux quand tu riais. Que tu fronçais le nez en mangeant des haricots et tu te léchais les doigts après avoir avalé du pop-corn...
Cela fait déjà six mois et il y a déjà tant de morceaux de toi qui me filent entre les doigts. Est-ce que tu penses qu’en écrivant tout ça, qu’en notant le moindre de tes détails, je me souviendrai plus facilement ?
Est-ce que tu arrêteras de t’effacer ? Est-ce que tu resteras cette fois ?
S’il devait figer cet instant sur une photo, il ne sait pas à quoi elle ressemblerait. Un feu d’artifices aux couleurs éclatantes. Une pluie d’étoiles filantes dans un ciel sans lune. Un arc-en-ciel au sommet d’une montagne enneigée. Un coucher de soleil sur une vallée. Un tsunami d’espoir dans un océan agité. Peut-être tout ça en même temps. Quoi que ce ne serait probablement jamais assez, pour arriver à décrire tout ce qu’il ressent.
- Tu étais trop bien pour lui, Tess. Beaucoup, beaucoup trop bien pour lui. Il n’a pas été capable de s’en rendre compte mais un jour quelqu’un le fera, quelqu’un t’aimera pour tout ce que tu es et aussi pour tout ce que tu n’es pas, parce que tu mérites qu’on t’aime entièrement. Tu es extraordinaire, OK ?