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3.24/5 (sur 39 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Julie Derussy est une écrivaine, nouvelliste et romancière.

Elle a grandi dans le Nord, au milieu de ses frères et sœurs, des chats et des livres. Raconteuse volage, elle aime déshabiller ses personnages, leur faire vivre des aventures terribles et des amours douloureuses. Parfois, il arrive quand même que tout finisse bien.

Elle aime explorer différents genres : la fantasy, la romance, l’érotisme, le fantastique… Elle a publié plusieurs romans aux Éditions du 38 et de nombreuses nouvelles érotiques aux Éditions de la Musardine.

Par ailleurs, elle est directrice de la collection L’ivre des sens des éditions L’ivre-Book. Elle s’occupe aussi des novellas de la Collection Paulette.

son site : http://www.juliederussy.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/julie.derussy

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Source : http://www.juliederussy.com/qui/
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
On dit de moi que je suis la plus belle femme du monde.

Je ne sais pas si c'est vrai, mais ce que sais, c'est que j'ai causé plus de souffrances qu'aucune autre femme. Le monde aurait bien fait de se passer de moi. A moins que je ne fasse preuve d'orgueil? Peut-être tout cela devait-il arriver. Les dieux en avaient-ils décidé ainsi.

Je n'implore pas la clémence. Je comprends qu'on me jugera, je comprends que les faits m'accusent. Je voudrais simplement qu'on m'écoute jusqu'au bout.

Qu'on me condamne, au moins, en connaissance de cause.
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Je ne sais comment Pâris trouva ma chambre.

(...)

Ce fut un baiser comme une fleur qui naît et déploie ses pétales, un baiser si long que le souffle me manqua. il me sembla que je mourais dans son étreinte.

Ménélas ne m'avait jamais embrassée comme cela.

Ensuite, les mots se mêlèrent aux caresses. Je l'écoutais sans rien dire, effrayée et extasiée.

- Viens, viens avec moi, tu seras reine à Troie, viens, viens avec moi, nous t'attendrons dans le bateau, viens, cette vie n'est pas pour toi.
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Je l’ai regardée avec des yeux ronds. Elle m’avait complètement perdue. Où voulait-elle en venir exactement et pourquoi me faisait-elle déshabiller pour déclamer des poèmes ? D’ailleurs ça ne ressemblait pas un poème. Il n’y avait pas de rimes.
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Je repoussais mes fantasmes, réprimais mes émotions, cherchant à ne rien laisser paraître, craignant de ruiner l’équilibre de nos vies. Mes rêves, eux, ne mentaient pas. Une caresse, un baiser. Tantôt Finn, tantôt Warren. Parfois les deux . Je me réveillais en sursaut, mortifiée, éperdue de désir.
Je ne me confiais à personne ; malgré tout, il me semblait qu’ils étaient tous au courant : Clémence, qui me connaissait mieux que personne et devinait mes non-dits, Abby, qui savait parfaitement pourquoi je ne voyais plus Will, et, bien sûr, les principaux intéressés, Finn et Warren. Que savaient-ils exactement ? Je rêvais de les interroger,de sonder le fond de leur cœur, de comprendre ce qu’ils ressentaient, eux, à mon égard. Leur amitié risquait-elle de souffrir de la rivalité latente qui s’était installée entre eux ? Pour l’instant, ce n’était pas le cas, croyais-je. En dépit de leurs différences, ou peut-être à cause d’elles, ils paraissaient plus complices que jamais. Cela, plus que tout le reste, me retenait. Je ne voulais pas que tout change par ma faute.
Ironie du sort, le film que j’étudiais à présent avec mes étudiants reflétait parfaitement ma situation : Jules et Jim , de François Truffaut. Naturellement, je détestai instantanément cette héroïne incapable de choisir entre les deux hommes de sa vie. Avait-elle vraiment besoin de se les taper tous les deux, et dans la même maison ? J’étais, peut-être, un tout petit peu jalouse.
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Les baisers, les soupirs. Cette façon qu’il avait de plonger ses yeux dans les miens quand il me pénétrait. Respirer son odeur, juste après, quand les battements de nos cœurs sont encore affolés.
J’aurais voulu ne jamais m’endormir, vivre chaque seconde de cette nuit. Je luttais pour ne pas céder, et le sommeil m’a emportée dans une dernière caresse.
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Trou noir. Ou plutôt, trou blanc, si l’on considère que c’est la neige qui avait ouvert cet abîme. C’est la douleur qui m’a fait revenir à moi. Avec toutes mes gueules de bois, je n’avais jamais eu aussi mal à la tête. De grands coups de marteau sur le crâne. Je n’ai pas ouvert les yeux tout de suite, j’avais peur que la lumière n’ajoute au supplice.
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Evidemment, c'est là que le bât blesse. Il veut que je m'arrête. Au début, j'ai accepté, pensant qu'il était sous le choc, qu'il changerait d'avis, mais il m'a fait répéter plusieurs fois ma promesse. J'espère de tout cœur qu'il renoncera quand sa virilité sera de nouveau visible. Sinon que se passera-t-il?
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Il y a des mots en anglais que j’aime particulièrement. Bliss , par exemple. Un mot court et puissant, comme une floraison du corps et de l’âme. Une syllabe, quatre consonnes pour une voyelle, et tout est dit. L’extase, l’envolée. Ce que j’avais vécu, quelques nuits plus tôt, dans les bras de…
Fuck . Trois consonnes, une voyelle. Un terme richement polysémique, vulgaire, passionnant. Pour certains Américains, presque une ponctuation, mais tellement plus intéressante que nos pauvres putains à la française. La traduction par le verbe baiser ne lui rend pas totalement justice.
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L’eau chaude était un véritable bonheur et je dus me contraindre à l’arrêter au bout de cinq minutes. J’y serais bien restée une petite éternité, mais ce n’était probablement pas poli. Enfin, je sortis de la salle de bain, engoncée dans une serviette parce que, dans ma hâte, j’avais également oublié de choisir des habits propres. J’hésitai un bon moment : jupe ou jean ? Le choix me semblait soudain vital, cornélien. Je m’obligeai à choisir une tenue basique, un tee-shirt et un pantacourt. Ce n’était pas le moment de faire la belle.
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Des tapis soyeux partout. J'avais un faible pour les tapis - Difficile à voler. Trop volumineux. Parfois, pendant mes visites, j'enlevais mes bottes pour sentir leur caresse sous mes pieds nus.
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