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3.85/5 (sur 126 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chartres , 1991
Biographie :

Née en 1991 à Chartres, mais Normande d’adoption, Julie Jodts a toujours aimé créer des personnages et inventer des scénarios. Ce besoin de raconter des histoires ne l’a jamais quittée. C’est pourquoi, après un baccalauréat littéraire, elle s’oriente vers des études en communication qui lui permettent de se lancer chaque jour de nouveaux défis et de laisser libre cours à son imagination. En 2019, son premier roman dystopique Semblables est paru aux éditions Plume Blanche. En 2021, elle publie également « Tu craqueras avant moi » aux éditions Harpercollins. Lorsque Julie n’est pas en train de lire ou d’écrire, elle se consacre à sa deuxième passion : la boxe.

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Bibliographie de Julie Jodts   (3)Voir plus

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Dans notre tribu, on ne parle jamais de devoir, mais de destin. La nuance m'a longtemps parue infime et discutable, pourtant j'en saisis toute la complexité aujourd'hui. La différence tient en un mot : fatalité. Si petit soit-il, il change tout, car si tu peux échapper à ton devoir, ton destin lui, irrévocable, reste collé à ta peau, telle une ombre.
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Naïvement, je me demandais comment il était possible de passer à côté de sa vie, puisque la vie, on la vit chaque jour, elle est autour de nous, tant qu’on est vivant, on en fait partie.
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Je vais te dire, Marie, la beauté n'est pas un standard. Elle ne peut ni s'évaluer ni se définir par une liste de critères que tu cocherais comme une liste de courses. La beauté, ce n'est pas mesurer un mètre quatre-vingt, ce n'est pas peser cinquante kilos ou quatre-vingt-dix, ce n'est pas non plus avoir la peau blanche ou au contraire bronzée. La vérité, c'est qu'il existe dans le monde différentes sortes de beauté. Des beautés mystiques, surprenantes, des beautés envoûtantes ou encore intemporelles. Elles sont toutes uniques, aucune ne prévaut l'autre. En fin de compte, il existe sur cette planète autant de types de beauté qu'il y a de femmes. Est-ce que tu me comprends ?
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Je ne me fie pas à la couverture du livre qui indique "L'art tribal", car je sais que monsieur Poe a l'habitude d'échanger la couverture de ses livres afin de ne pas subir les remarques moqueuses de sa femme. Il m'a un jour avoué, autour d'une tasse de thé, apprécier les romans fantastiques, mais sa femme trouve que ce genre de récit diminue l'esprit, il a ainsi élaboré ce stratagème afin de pouvoir lire en toute tranquillité.
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[…] à quel point c'était rassurant d'avoir un point d'ancrage, un lieu à l'abri des changements et des années qui passent. C'est si reposant d'avoir la certitude que peu importe où tu vas, aussi loin que ça puisse être, tu pourras toujours retrouver ce foyer immuable et te sentir en sécurité.
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Avant de m'endormir, je repense alors aux paroles du Conseiller : "Il ne faut pas regretter la fin, car elle annonce toujours la preuve d'un commencement". Il avait tort. Quand c'est la fin, c'est la fin. Quand une personne meurt, après, il n'y a plus rien. Pas d'espoir d'un nouveau commencement, pas d'autres départs. Rien. Juste le vide de l'absence. Un instant la personne est là, vivante, et l'instant d'après, elle ne l'est plus. Désormais, le défunt ne vivra plus que dans la mémoire de son entourage, qui, après avoir pleuré une période jugée décente, reprendra peu à peu sa vie comme s'il n'avait jamais existé. Tout ça, jusqu'à ce que les porteurs mêmes du souvenir décèdent à leur tour et que la moindre trace de sa présence soit effacée, balayée. C'est cela la fin. La vraie.
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Si tu peux échapper à ton devoir, ton destin lui, irrévocable, reste collé à ta peau, telle une ombre.
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Mère est tout mon contraire. Grande, élancée, des cheveux lisses et soyeux de la couleur de blé. Elle a les yeux d'un bleu profond, comme l'océan qui nous entoure et des fossettes au niveau des joues. Comme Siviane, elle est gracieuse et douce. Tous ses gestes paraissent si fluides, tandis que moi, je suis plutôt du genre maladroite et étourdie. J'ai beau faire attention et y mettre de la bonne volonté, cela ne m'empêche pas pour autant de trébucher ou casser quelque chose de temps à autre.
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Personne ne me répond. Mon cœur se serre; ce n'est plus un caillou, mais un morceau de roche qui bloque mes voies respiratoires. Les gouttes de pluie se font de plus en plus abondantes. Bien qu'elles dégoulinent le long de mon corps, tels de petits ruisseaux, leur fraîcheur ne suffit pas à apaiser ma peau brûlante. Alors que j'ai besoin de réponse, Mère s'est retranché dans le mutisme le plus total, tout comme les deux soldats.
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La solitude n'est pas un problème le 22 ou le 23 décembre, mais la veille de Noël...elle devient insupportable.
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