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4.08/5 (sur 31 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Charlesbourg
Biographie :

Julie Marcotte a fait ses études à l’Université Laval et enseigne depuis plus de dix ans dans une petite école.

En 2012, elle crée un blog: "Joyeuses catastrophes". Les réactions à ses articles ont été nombreuses, suffisamment pour lui donner cet élan de confiance qui l’a poussée à envoyer enfin le manuscrit qui traînait dans sa garde-robe à des maisons d’édition. C’est ainsi qu’est né son premier roman, "Trentenaire sans histoire" (2014).

Son second livre, "180 jours est des poussières" (2016), est un roman inspiré de son métier d’enseignante.

Mariée et mère de trois enfants, elle vit à à Québec.

Twitter : https://twitter.com/juliemarcotte32
son blog : http://www.joyeusescatastrophes.com/


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Notre façon d'affronter la vie dépend de l'angle sous lequel on choisit de regarder les évènements. On peut voir de l'opportunité dans une injustice. On peut trouver de la force dans nos malheurs (...) Et la vie, le simple don de la vie aura pris beaucoup, beaucoup de valeur avec les épreuves.
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L'amour c'est se consacrer à quelqu'un,même si cela implique de mettre quelques rêves, habitudes, lubies ou envies de côté pendant un moment. Et recevoir en retour la présence inébranlable de l'autre à travers les hauts et les bas de la vie.
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Je ne changerai pas le monde, d'accord. Mais j'aurais au moins fait tout ce qui était en mon pouvoir
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Le summum du bonheur, c’était lorsque nous décidions de passer la nuit chez eux. S’entamait alors la course jusqu’à l’étage pour choisir LA chambre où nous allions dormir. Il y en avait trois de libres, pittoresques, avec des commodes pleines de bijoux et de vieilles photos, où j’adorais fouiller en cachette. Une des chambres de l’étage était occupée par mon oncle Amable qui, jusqu’à son décès, distribuait des billets de cinq, dix ou vingt dollars à tous les enfants qui lui rendaient visite dans sa chambre. D’un point de vue actuel d’adulte, ça peut sembler louche, comme comportement… Mais je n’ai aucun souvenir d’avoir ressenti un malaise en sa présence. Je crois qu’il appréciait simplement que nous prenions la peine de monter le voir et qu’il n’avait plus grand-chose à faire de son argent.
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Après plusieurs observations et réflexions concernant les gens qui m’entourent, je suis récemment arrivée à une conclusion assez simple au sujet des trentenaires sans histoire : ils ont presque tous été, dès leur plus jeune âge, des enfants sans histoire. J’entends par là des enfants qu’on a laissés se gaver d’innocence, des gamins qui ont eu droit à une insouciance sans casse-tête, sans faille.

Je suis de ceux-là. Peut-être même me suis-je mérité une légère surdose d’innocence. J’étais de ces « petites âmes roses » dont parle si bien Lynda Lemay dans sa chanson. Celles qui ne soupçonnent ni le mal ni la douleur. J’ai longtemps cru que tout le monde avait une maman gentille et douce pour nettoyer ses bobos, ainsi qu’un papa rigolo dont la voix grave calmait toutes les angoisses.
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Travailler, c’est plonger chaque jour dans ce monde un peu fou où tout va trop vite, où la demande est forte, où les attentes sont grandes. Comme pour le plongeur qui descend dans les profondeurs, je sens la pression monter à mesure que la journée avance. Je la sens mais je ne m’y attarde pas, trop occupée à prendre soin de mes vingt-quatre élèves et à m’assurer de répondre aux attentes des parents, de la direction, des collègues… Toute cette action rend le stress gérable, invisible en fait. Mais voilà que la journée s’achève et qu’il faudra s’arrêter, remonter à la surface. Bien souvent, c’est là que survient le risque de panique, d’excès de stress, d’explosion émotive
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À ce moment de ma vie, je ne voyais pas vraiment en quoi une césarienne était différente d’un accouchement normal. Si j’avais su, j’aurais insisté pour que le médecin tente de retourner mon bébé. J’aurais peut-être même demandé qu’on essaie de m’accoucher en siège… Après tout, même si cette pratique n’est pas courante, il arrive que tout se passe bien, malgré les risques de complications plus élevés. Mais j’étais immense et j’en avais marre de tous ces questionnements sur la façon d’extirper ma petite Mia de mon corps. Je n’ai donc pas insisté. J’ai laissé le corps médical agir dans mon intérêt et celui de mon bébé à naître.
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Plaire. À tout prix. À tel point qu’on y perd notre identité. Vouloir plaire au point de se faire mal, de se priver, de se torturer l’esprit. Vouloir toucher, sentir. C’est un retour à l’aspect sensitif qu’avait l’amour à notre naissance, l’innocence en moins.
Survient alors la première histoire d’amour. Le cœur qui bat jusque dans les oreilles. L’image de l’autre, omniprésente, comme un fond d’écran dans le cerveau. Et les scénarios… Avant de fixer toute mon attention sur mon bel Adonis, j’ai eu le temps de m’en faire des tonnes, de ces films, et ils étaient tous plus quétaines les uns que les autres !
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Les émotions encombrent ma gorge, que je racle à répétition pour éviter de pleurer. Je replace ma longue robe aux motifs estivaux, qui s’était coincée dans la portière. Alors que j’insère ma clé dans le contact, je vois apparaître deux grands yeux marron à la fenêtre de la maison. Des yeux humides, pleins de confusion. Noah m’interroge du regard, comme s’il se demandait si j’allais vraiment oser le laisser là. Attendrie, je lui fais un signe de la main et je vois qu’il commence à pleurer. J’enfile mes verres fumés en vitesse, espérant camoufler l’ampleur de ma déconfiture, et je continue à lui sourire.
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Et douze ans plus tard, me voici. Toujours mariée à cet homme que j’aime. Quand je repense à cette époque, à nos débuts, j’ai l’impression que ça fait des siècles ! La belle euphorie du début a fini par s’estomper. Son sac à dos ne me fait plus frémir. Nous avons dû nous ajuster souvent et nous parler durement aussi, parfois. Mais à mon âge, on commence à comprendre que les battements de cœur, les frissons et l’euphorie du début sont l’équivalent du gloussement d’un animal en rut, du déploiement magistral des plumes d’un paon ou de la parade colorée d’un insecte étrange.
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