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3.56/5 (sur 689 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Bonn , le 30/06/1974
Biographie :

Juli Zeh est la fille du professeur Dr. Wolfgang Zeh, le directeur, du 4 novembre 2002 au 30 avril 2006 du Bundestag et l'un des plus éminents hauts fonctionnaires allemands.

Jusqu'à l'obtention de son baccalauréat, Juli Zeh a suivi les cours de la Otto-Kühne-Schule à Bonn. Ensuite, elle a étudié le droit à Passau, Cracovie, New York et Leipzig, spécialement le droit international public et en particulier la construction des nations (Nation Building). En 1998, elle réussit le premier examen d'État juridique ; puis, elle suit une formation juridique accélérée et obtient une maîtrise en droit "Intégration européenne". En 2003, après le stage de troisième cycle légal, elle obtient le deuxième examen d'État juridique.

Parallèlement à ses études de droit, elle suit aussi les cours du Deutsches Literaturinstitut Leipzig de l'université de Leipzig, sanctionnés par un diplôme en 2000.

Son premier roman, L’Aigle et l’Ange (Belfond, 2004) rencontre immédiatement un grand succès international. La Fille sans qualités (Actes Sud, 2007), traduit dans 13 pays, a été adapté au théâtre de Hambourg.

Son plus récent roman, Schilf, publié en 2007, a connu un grand succès en Allemagne, et est en cours de traduction dans une quinzaine de pays. Il a également fait l’objet d’une adaptation scénique, jouée à Munich, en 2008. A ce jour, Juli Zeh compte sept ouvrages à son actif. Elle écrit régulièrement pour les plus importants journaux de langue allemande. Son œuvre d’essayiste et de romancière a été récompensée par une dizaine de prix et distinctions.

En 2008, elle se consacre à une thèse en droit international. Elle vit depuis 1995 à Leipzig.
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Source : Wikipédia
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Juli Zeh parle de son nouveau roman *Brandebourg* L E S I T E ?? http://www.actes-sud.fr/brandebourg/

Citations et extraits (187) Voir plus Ajouter une citation
Je retire toute confiance à une société composée d'êtres humains, mais fondée sur la peur de l'humain. Je retire toute confiance à une civilisation qui a trahi l'esprit au profit du corps. Je retire toute confiance à un corps qui n'est pas ma chair et mon sang, mais censé incarner l'idée que la collectivité se fait d'un corps normal. Je retire toute confiance à une normalité qui se définit elle-même comme la santé. Je retire toute confiance à une santé qui se définit elle-même comme la normalité. Je retire toute confiance à un système de domination qui se fonde sur des pétitions de principe. Je retire toute confiance à une sécurité qui prétend apporter une réponse définitive en taisant soigneusement les termes de la question. Je retire toute confiance à une philosophie qui prétend qu'il n'y a plus lieu de débattre des problèmes existentiels. Je retire toute confiance à une morale trop veule pour affronter le paradoxe du bien et du mal, et qui préfère s'en tenir aux catégories d'«utile» et d'«inutile». Je retire toute confiance à un système juridique dont les succès sont subordonnés à un contrôle permanent du citoyen. Je retire toute confiance à un peuple convaincu que la transparence totale de la vie privée n'est préjudiciable qu'à ceux qui ont quelque chose à cacher. Je retire toute confiance à une Méthode qui croit à l'ADN d'un homme plutôt qu'à ses paroles.Je retire toute confiance au bien-être collectif, parce qu'il considère les choix personnels comme un poste de dépenses inacceptables. Je retire toute confiance au bien-être individuel tant qu'il n'est qu'une variante de plus du petit dénominateur commun. Je retire toute confiance à une politique dont la popularité repose exclusivement sur la promesse d'une vie dénuée de risque. Je retire toute confiance à une science qui affirme que le libre arbitre n'existe pas. Je retire toute confiance à un amour qui se considère comme le produit d'un processus d'optimisation immunologique. Je retire toute confiance à des parents pour qui une cabane dans un arbre n'est qu'un «risque de chute» et un animal domestique un «risque de contamination». Je retire toute confiance à un État qui sait mieux que moi ce qui est bon pour moi. Je retire toute confiance à l'imbécile qui a ôté l'écriteau à l'entrée de ce monde : «Attention, la vie peut conduire à la mort.»
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Pédaler lui fait du bien. Comme si l'angoisse descendait de son ventre pour être brûlée dans ses jambes.
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Ada croyait se souvenir que, quand elle était petite, sa mère lui avait appris une phrase : "Aucun événement n'est aussi grave que la peur qu'il vous inspire d'avance."
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- L'amour de la nature est le prologue à l'amour humain, dit Kramer pour lui donner la réplique.
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C'est de là que part la piste de terre battue qui mène à la vallée et qui est pleine de cailloux et de nids-de-poule, si bien que le nez de la voiture monte et descend comme un bateau en haute mer.
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En réalité, Britta n'aime pas les terrains de jeux. Ça l'a rend triste de voir ce que deviennent les gens qui n'en ont que pour leurs enfants. Des pères qui s'esquintent le bras à pousser la balançoire pendant des heures. Des mères qui se promènent à quatre pattes dans des tunnels en plastique en grognant comme des cochons. Des couples qui construisent avec enthousiasme un château de sable à quatre mains pendant que leur gamine de trois ans regarde dans le vide d'un air blasé. Britta n'aime pas les biberons ni les crackers au riz. Ça l'insupporte d'entendre des femmes passer leurs après-midi à discuter des capacités intellectuelles hors normes dont les caprices de leur progéniture seraient le symptôme. Britta aussi aime sa fille. Mais à l'inverse des autres parents, elle n'utilise pas Vera comme substitut à tout ce qu'ils ont perdu : la politique, la religion l'esprit de groupe et l'espoir d'un monde meilleur.
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Les questions sans réponse sont celles que l'on repose le plus volontiers.
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- Je ne voulais pas te faire de peine, dit-elle.
- Alors, pourquoi tu ris?
- Mon peuple [inuit] rit toujours. En signe d'amitié.
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- Je regrette d'avoir employé en ta présence ces termes anachroniques. Les mots ne doivent jamais être réduits à l'état de machine à remonter le temps. Et surtout pas quand ils nous transportent dans une époque antérieure à Nietzsche.
- Antérieure au homo est deus?
- Ada, j'aime ta rapidité. L'enthousiasme le faisait parler de plus en plus fort. Seuls ceux qui sont lents à comprendre pensent que la lenteur est nécessaire à la compréhension.
- Ça aussi, c'est Nietzsche, non?
- Cela va de soi. Nietzsche est l'arrière-grand-père dont aujourd'hui encore nous dilapidons l'héritage.
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Dès que les gens ne pouvaient comprendre, ils étaient victimes de la superstition, comme si le Siècle des lumières, la recherche scientifique et le progrès n'avaient été qu'un enduit superficiel, capable pendant les temps heureux seulement de détourner l'être humain de la tragique réalité de sa condition.
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