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3.71/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Julien Moreau est journaliste et auteur.

Après des études en sciences politiques du côté de Montpellier, il est devenu journaliste, pour le quotidien régional "La Montagne".

Entamée au service des sports, sa carrière s’est orientée ensuite vers une spécialisation dans les faits divers et la justice. Après six ans passés à l’agence de Vichy, il est de retour au bercail, à Clermont, depuis 2017. Il fait actuellement partie du pôle faits divers/justice de "La Montagne".

À force de passer ses journées dans les salles d’audience, l’imagination l’a peu à peu décidé à se mettre à écrire des romans. Son tout premier, "Enracinés" (édition de La Flandonière), est sorti en 2017. Un second roman sort en 2019, toujours chez la Flandonière. "Psychose en Limagne" est un thriller inquiétant, un huis clos qui se passe dans le village qui l’a vu grandir, Orcet, au sud de Clermont-Ferrand.

En 2020, changement de cap et de maison d’édition. Son roman, "Secrets de famille" est sorti fin août aux éditions De Borée. Il s’agit d’un polar, version années 70, qui a reçu le prix de la Grande Région Auvergne-Rhône-Alpes en 2021.

Avec "Les promesse du sang" (2022), l'auteur s'éloigne des enquêtes policières pour livrer un récit poignant sur le parcours chaotique de migrants, du Mali jusqu'en Auvergne.

Twitter : https://twitter.com/julienmoreau63
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Source : portrait-culture-justice.com
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Coup de cœur de Guillaume : Infirmier baroudeur


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Désormais seuls et contre tous, les deux migrants ne pouvaient plus compter que l'un sur l'autre. Les associations n'étaient plus en capacité de les aider ni de les héberger et ils ne pouvaient plus effectuer de demande d'asile en préfecture. Le moindre contact avec les autorités quelles qu'elles soient les renverrait directement dans leur pays d'origine. Désormais le qualificatif de clandestins n'était plus une épée de Damoclès au-dessus de leur tête de réfugiés maliens. Il était devenu une réalité marquée au fer rouge sur leur peau noire d'Africains.
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C'est moi le coupable, je vous dis. Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ? Mettez en taule et qu'on n'en parle plus ! De toute façon, je ne vais pas manquer à grand monde et mon père n'a pas besoin d'un minable pour tenir l'entreprise.
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Marie-Ange avait le visage profondément marqué par la boisson. Cependant, on devinait aisément qu'elle avait été une très belle femme. Elle était fort élégante, grande, élancée. Ses longs cheveux châtains faisaient l'objet d'une méticuleuse permanente quotidienne. Elle était très maquillée mais rien d'ostensible. Cette femme avait du goût. Raffinée jusqu'au bout de sa manucure soignée à l'extrême. Elle tenait solidement son verre comme s'il prolongeait artistiquement sa main. Chaque geste était harmonieux, même si parfois hésitant. Sans doute les effets d'une consommation d'alcool journalière de longue date.
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C’est justement cet afflux de vacanciers qui avait permis de découvrir la Jaguar nichée au fond des eaux. Des gamins s’amusaient à celui qui irait nager le plus profondément possible au milieu du lac. Lorsque l’un d’eux avait buté contre quelque chose de métallique et lisse. Le toit de la voiture… Un autre gosse avait alors plongé à son tour pour vérifier les dires du premier et pensait avoir aperçu les occupants. Inanimés. Le mioche, en pleurs, était ressorti dare-dare de l’eau pour prévenir ses parents. Cette vision d’horreur allait vraisemblablement hanter ses nuits pendant un bon moment…
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- Il en fait quoi de tout ce liquide ? Il ne compte pas le mettre sous le matelas jusqu'à la fin de ses jours ?
- Non, ça lui sert lors de grosses transactions immobilières. Si tu payes la moitié au black, c'est toujours ça de moins à déclarer au fisc. Tout le monde y trouve son compte. L'acheteur comme le vendeur. Mis à part les finances publiques…
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Elle était fort élégante, grande, élancée. Ses longs cheveux châtains faisaient l’objet d’une méticuleuse permanente quotidienne. Elle était très maquillée mais rien d’ostensible. Cette femme avait du goût. Raffinée jusqu’au bout de sa manucure soignée à l’extrême. Elle tenait solidement son verre comme s’il prolongeait artistiquement sa main. Chaque geste était harmonieux, même si parfois hésitant. Sans doute les effets d’une consommation d’alcool journalière de longue date. Une infinie tristesse se reflétait au fond de son regard cerclé de fard à paupières et de mascara. Une inquiétude qui n’était pas la résultante de la récente disparition de son unique fille, mais au contraire un état permanent fortement ancré au plus profond d’elle-même.
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Le commandant Verneuil connaissait parfaitement les ficelles du métier pour les tisser depuis quelques décennies. Ce vieux routard de la police en avait vu d’autres. Il savait aussi que la section de recherches, à l’image de l’institution de la gendarmerie, serait au garde-à-vous de l’autorité judiciaire. Les militaires mèneraient quelques investigations de routine jusqu’à ce que le parquet leur ordonne de laisser filer. L’affaire du lac de Servières finirait gentiment et discrètement « classée sans suite ». Un dossier tamponné de plus dans un placard d’archives du greffe de l’instruction. Là où personne ne viendrait le déterrer
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Chris et mon frère se détestaient viscéralement. Je n’ai jamais vraiment trop compris pourquoi d’ailleurs. Mais moi, il me faisait craquer depuis que j’étais gamine. Il y avait comme une attirance familière entre nous… Quelque chose d’indéfinissable. Mais j’étais bien trop jeune lorsqu’il était au collège et au lycée. Sauf que le hasard de la vie a fait que nous nous sommes recroisés quelques années plus tard, lorsque j’étais étudiante à Londres et que lui y finissait son école de commerce. Cela a été comme un coup de foudre à retardement. Nous ne pouvions plus nous lâcher.
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La réussite d’un homme parti de rien et qui se sentait désormais envahi de ce sentiment de toute-puissance que procure l’argent gagné, ou détourné, par millions. Il avait cependant conservé cette pudeur paysanne qui consistait à ne pas afficher outre mesure la richesse accumulée depuis tant d’années. Chez les Sivardière, l’ascension sociale ne s’étalait qu’avec une certaine parcimonie aux yeux de tous. Jalousement conservée en toute discrétion, comme pour éviter d’attirer tous les vautours et les qu’en-dira-t-on.
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Verneuil savait déjà qu’il n’obtiendrait rien de la part du patriarche, encore moins de sa famille. À supposer qu’ils soient au parfum de quoi que ce soit, le policier savait d’expérience que ceux-là allaient lui jouer le joli et innocent scénario de la jeune vierge effarouchée.
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Qui a écrit ça ? [3]

QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

Marcel Proust
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