Je n’avais plus aucune envie de continuer ma carrière d’avant. Je n’avais plus aucune envie de continuer ma vie d’avant. En réalisant les rêves de mon fils en accéléré, j’avais dynamité mon rapport aux autres, la conception même de mon futur.
De ma vie d’avant, je ne voulais plus garder que les fondations. Ces piliers qui tenaient toujours, bon an mal an, mon grêle édifice. Ma mère. L’éducation qu’elle m’a donnée. Ma culture. Mes valeurs. Mes souvenirs.
Et bien plus que tout, mon fils.