Juliette Benzoni

Que dire du premier volume de cette saga historique ?

1000 pages englouties en 3 jours et la promesse de quelques 2500 autres en attente d’autres aventures de la belle Catherine.



Que de passion dans ce roman mené de mains de maître par Juliette Benzoni ! Sur fond de guerre de cent ans, je me suis laissée emporter avec son héroïne, pleine de fougue et de détermination prête à soulever les montagnes et plus encore pour quelques instants dans les bras de son amour.

Maintes aventures, bien des malheurs à conjurer et de pièges à déjouer, avant de trouver peut-être le bonheur et la paix.

Un grand plaisir de lecture à poursuivre bien entendu !

Avec "L'étoile bleue", notre "Alexandre Dumas en jupons" a ouvert la voie à une saga qui semble sans fin puisque cette année encore, cette intarissable graphomane a publié le treizième volet des aventures du séduisant Aldo Morosini.



Qui est Aldo Morosini ?

Notre héros est un antiquaire fictif dont la réputation universelle s'est forgée sur la base de sa profonde connaissance des joailleries anciennes. Ce prince vénitien est en effet un spécialiste reconnu pour tout ce qui touche aux pierres précieuses. Entouré de sa bande d'acolytes aussi téméraires que dévoués, c'est un collectionneur patenté dont le but est, dans un premier temps, de mettre la main sur quatre joyaux manquants qui étaient fichés avec huit autres sur le pectoral du Grand Prêtre du Temple de Jérusalem, comme l'attesterait la toile du Titien illustrant la "Présentation de Marie au Temple".



"L'étoile bleue" dont il est ici question est la première pierre manquante de ce puzzle, joyau auquel le prince Morosini est particulièrement attaché puisqu'il a appartenu à sa mère assassinée (sans doute pour le seul motif d'en avoir été la détentrice).



S'il avait collectionné les figurines de chat en porcelaine ou les échantillons de parfum, nul doute que la quête de notre héros vers de nouvelles acquisitions d'exception ne l'aurait pas ainsi mené sur les routes d'Europe mais le voici lancé dans un étonnant périple, prélude à d'autres aventures, chaque tome de la saga correspondant à la recherche d'une nouvelle pierre précieuse.



Un brin de suspense, beaucoup d'action, une dose de mystère et un soupçon d'amour et vous tenez là un cocktail romanesque et historique qui vous sortira de vos sentiers battus.

Voici le premier tome d’une série qui compte sans aucun doute parmi les plus épiques des sagas benzoniennes, en tout cas, l’une des plus historiques.



Faisant la part belle à l’Histoire plutôt qu’à la romance, cette série d’aventures au temps des croisades nous entraîne dans des contrées totalement dépaysantes sur lesquelles règne la puissante Jérusalem.



Nous sommes à la fin du XIIème siècle et Baudouin IV, le « roi lépreux », doit protéger la Terre Sainte qu’il a reçu en héritage contre les armées « infidèles » de Saladin, l’un des plus grands chefs que l’Islam ait connus (d’ailleurs, en passant, je ne peux que vous engager à découvrir la biographie écrite par Geneviève Chauvel). Suivant le jeune Thibaut de Courtenay, personnage principal du roman, le lecteur est entraîné dans les dunes qui composent en partie les champs de bataille de la Troisième Croisade.



Si l’aspect romanesque est en retrait par rapport à l’approche politique et militaire, la plume de l’auteur, parfaitement fidèle à son style, n’en emporte pas moins l’intérêt du lecteur vers une succession d’aventures au rythme très soutenu. Une façon très agréable de se pencher sur cette période complexe du Moyen-Âge occidental et oriental et de mieux appréhender les profondes causes politiques, spirituelles et culturelles de ces conflits qui ont maintenu en ébullition toute la Chrétienté et l’Islam pendant plusieurs siècles.

Ouf ! 4 jours en compagnie de ces rois et de ces reines, de ces comtes, marquises, cardinaux, reines-mères et tutti quanti, 4 jours à me glisser dans les lits parfumés ou nauséabonds, à être complice malgré moi de vacheries, coups bas et méchancetés effroyables, à me vautrer dans la luxure, qu’elle soit russe, anglaise ou française, 4 jours à m’ennuyer au fil des traités, des arrangements pour gagner tel territoire, à me perdre dans les méandres généalogiques des familles fortunées, 4 jours à subir le viol permis et légal de toutes jeunes princesses de 15 ans, à assister aux balbutiements de l’amour et aux reniements dans le sang ou au couvent…

Assez !



Cette overdose d’informations de tout poil m’a laissée un peu groggy. La première partie (Dans le lit des rois) raconte les mariages arrangés, depuis l’envoi de portraits pour s’assurer que la Dame à épouser n’est point un laideron, en passant par la première rencontre, souvent sur le chemin, lorsque celle-ci quitte son pays natal pour devenir reine, jusqu’à la nuit de noces fatidique – ou pas -. Sans oublier la suite…le grand amour ou le délaissement de la jeune épousée juste bonne à accomplir le devoir conjugal en vue de l’obtention d’héritiers (et les pauvres femmes de l’époque engendrent à tour de bras !).

La deuxième partie (Dans le lit des reines) est plus coquine : elle démontre avec force détails que celles-ci peuvent être amoureuses de beaucoup d’hommes sauf du Roi. Il faut dire qu’un mariage arrangé n’arrange pas toutes ces jeunes filles innocentes …



Finalement, je me dis que si j’adore l’Histoire, c’est pour la petite histoire, mais pas celle des grands. Heu…vous me suivez ?

Toute cette accumulation de richesses, de débauches, d’orgueil, de cruauté me repousse loin de ce monde pour me rejeter auprès du peuple qui trime et dont tout ce beau monde se contrefiche.



Juliette Benzoni raconte toutes ces anecdotes qui font l’Histoire de manière enlevée, très dynamique et parfaitement documentée, mais l’idée de les rassembler en un seul volume - ou l’idée que j’ai eue de tout lire en 4 jours – m’a été néfaste.

Bon, il est temps de quitter ce lit des rois et des reines, je m’en vais côtoyer des personnes plus abordables.

S'il y a une chose que Juliette Benzoni maîtrise à la perfection, c'est maintenir l'intérêt de son lecteur au beau fixe même lorsqu'elle l'entraîne dans de très longues sagas comme c'est le cas ici avec "Catherine" (7 tomes).



Pour éviter de lasser le lecteur, l'auteur n'hésite jamais à le faire voyager aux côtés de ses héros. Ici, il s'agit bien sûr d'une héroïne, la blonde Catherine qui après avoir été fille d'orfèvre, maîtresse en titre du puissant duc de Bourgogne Philippe le Bel, compagne de Jeanne la Pucelle et alliée du roi de France Charles VII, épouse du bouillant Arnaud de Montsalvy, châtelaine de la Châtaigneraie en Aubrac et mère de deux enfants, se retrouve désormais dans la peau et les sandales d'un humble pèlerin de Compostelle. Et ne croyez pas qu'elle va s'arrêter là car qui dit Compostelle dit Espagne, qui dit Espagne dit Maures, qui dit Maures dit Grenade, qui dit Grenade dit Alhambra et ça, ça envoie du rêve !



Ce tome se passe donc entièrement dans la péninsule ibérique alors encore sous domination musulmane. Rappelons que Benzoni a écrit "Catherine" en pendant à "Angélique" et que par conséquent, si vous vous souvenez de l'oeuvre d'Anne Golon, vous vous rappellerez sans doute qu'Angélique a été vendue comme esclave et a séjourné dans un harem dans "Indomptable Angélique". Ce tome des aventures de la marquise des anges a été publié en 1967 et ce 5ème tome de "Catherine" en 1968, bref, ça sent fort la course à l'échalote.



Mais enfin, cette surenchère entre plumes ne nuit en rien à la narration palpitante toujours pleine de personnages charismatiques et de rebondissements, parfois un peu prévisibles, mais à ce stade, si on a poursuivi l'aventure, c'est qu'on s'est attaché à Catherine et qu'on est prêt à la suivre jusqu'au bout...

Catherine est la première série de Juliette Benzoni que j’ai lue.

J’étais encore une jeune ado et j’avais acheté les deux premiers tomes ans une librairie d’occasion, je ne me rappelle absolument pas pourquoi.

Je me rappelle parfaitement avoir lu la fin du 1er tome et une bonne partie du deuxième dans une gare glaciale car mon prochain train s’était fait plus qu’attendre.

Mon histoire d’amour avec cette auteure venait de commencer et il faut dire que je suis restée une de ses inconditionnelles lectrices pendant for longtemps. Je reconnais que même si je les ai dans ma Pal, je n’ai pas lu ses dernières productions.

Je ne renierais jamais cependant ma passion pour certains de ses livres que j’avais adoré. C’est grâce à Juliette Benzoni que je suis devenue un fan des romans historiques ; même si Alexandre Dumas était déjà passé par là et avait posé les premiers jalons….

Je n’ai jamais oublié le nom des différents acteurs de l’histoire ayant vécu à cette époque ainsi que leurs interactions et c’est à Juliette Benzoni que je le dois.

Nous sommes en 1423. Philipe de Bourgogne qui est un des hommes les plus puissants de l’occident et qui cache difficilement ses ambitions concernant le trône de France est devenu le « protecteur » en titre de Catherine de Brazey. La jeune veuve, favorite du duc n’a cependant jamais oublié celui vers lequel son cœur aspire avec passion : Arnaud de Montsalvy.

Elle va finir par le retrouver après beaucoup de pérégrinations à Orléans, ville assiégée par les Anglais.

Catherine va y rencontrer une certaine Jehanne, qui va délivrer la ville peu de temps après son arrivée.

C’est jusqu’au bucher de Rouen que va nous emmener cette aventure….

Challenge séries 2020

Challenge A travers l’Histoire 2020

Catherine est la première série de Juliette Benzoni que j’ai lue.

J’étais encore une jeune ado et j’avais acheté les deux premiers tomes ans une librairie d’occasion, je ne me rappelle absolument pas pourquoi.

Je me rappelle parfaitement avoir lu la fin du 1er tome et une bonne partie du deuxième dans une gare glaciale car mon prochain train s’était fait plus qu’attendre.

Mon histoire d’amour avec cette auteure venait de commencer et il faut dire que je suis restée une de ses inconditionnelles lectrices pendant for longtemps. Je reconnais que même si je les ai dans ma Pal, je n’ai pas lu ses dernières productions.

Je ne renierais jamais cependant ma passion pour certains de ses livres que j’avais adoré. C’est grâce à Juliette Benzoni que je suis devenue un fan des romans historiques ; même si Alexandre Dumas était déjà passé par là et avait posé les premiers jalons….

Je n’ai jamais oublié le nom des différents acteurs de l’histoire ayant vécu à cette époque ainsi que leurs interactions et c’est à Juliette Benzoni que je le dois.

L’histoire commence à Paris en 1413, à paris. Paris en ébullition car le conflit entre les Armagnacs et les Bourguignons est plus que jamais présent. C’est dans ces conditions que nous découvrons Catherine, petite fille. Elle et son ami d’enfance vont être mêlés aux émeutes en délivrant un jeune écuyer, Michel de Montsalvy….

On retrouvera quelques années plus tard Catherine en Bourgogne. La petite fille a bien grandi et Philippe de Bourgogne semble s’intéresser de très prêt à elle….

Le début de cette histoire ne donne qu’une envie, lire la suite et découvrir ce que va devenir Catherine ….



Challenge séries 2020

Challenge A travers l’Histoire 2020

Si vous êtes du genre à vous intéresser aux tribulations invraisemblables d'une petite bourgeoise du XVème siècle, si les tournois de chevaliers, les duels fratricides, les sérénades sous balcon vous font "triper", si vous aimez quand votre personnage principal parle aux puissants de ce monde avec la même facilité que vous parlez à votre boulanger, si vous aimez les amours impossibles et passionnées qui jouent les prolongations, si vous pensez, arrivé au tome 5 d'une saga, qu'il est impossible qu'il y ait une suite parce qu'il s'est passé déjà tellement de pérégrinations impensables ! et que vous découvrez, émerveillé(e), qu'il reste encore plusieurs opus après celui que vous avez dans les mains, bref si vous êtes comme moi, vous aimerez ! :-)



Pour la petite histoire, la série des Catherine (édition Trévise) a accompagné toute mon adolescence et a fortement contribué à orienter mes études vers l'histoire. Je ne l'ai jamais regretté et même si aujourd'hui je suis assez grande pour reconnaître les limites du style de Benzoni et les écueils de sa narration, je ne lui retire pas mon affection.



http://www.catherinedemontsalvy.ch

"Voilà, c'est fini..."



Je pourrais plagier Jean-Louis Aubert mais difficile de trouver un quai de gare en plein XVème siècle donc je vais me contenter de dire simplement adieu à Catherine.



C'est triste bien sûr après sept tomes mais en même temps c'est un soulagement car elle en a tellement bavé que, là, il est quand même temps de se poser un peu, histoire de souffler parce qu'en plus, dans cet ultime tome, on ne peut pas dire que l'ambiance soit beaucoup plus fun que dans le précédent.



Très militaire voire guerrier, l'environnement des aventures de notre héroïne est toujours aussi menaçant et une happy end semble peu probable. Bref, sur ce dernier point, je ne lâcherai rien, niet, no spoil.



Comme la saga s'achève, je peux faire une dernière remarque d'ordre général : pour toute âme romanesque et aimant les romans historiques, les sept tomes de "Catherine" constituent une source d'inspiration et d'évasion quasi sans égale. L'approche politique et historique de la période est très bien faite, Benzoni s'y entend vraiment pour faire revivre ce Moyen Age trouble et troublé.



Pour moi, avec "La Florentine", c'est bien l'une de ses plus belles séries.

Troisième et ultime tome de la série benzonienne "Les loups de Lauzargues" dans lequel sont relatées les aventures d'Hortense, une jeune orpheline tour à tour "incarcérée" dans la forteresse auvergnate de son oncle cruel et libidineux (tome 1) puis entraînée dans l'insurrection politique des Trois Glorieuses pour renverser Charles X (tome 2).



Dans ce dernier volet, Hortense, dont la famille a toujours été fidèle à l'Empereur, se laisse entraîner par son amie Félicia, comtesse de Morosini, sur les routes d'Europe et traverse l'Allemagne et l'Autriche avec, au bout du voyage, la mission d'enlever l'Aiglon (le fils de Napoléon Ier), en résidence à la Hofburg, pour l'asseoir sur le trône de France. Rien que ça !



Comme toujours avec Juliette Benzoni, le récit est très bien documenté et permet d'en connaître davantage sur des thèmes historiques souvent méconnus du grand public comme par exemple le sort réservé à "Napoléon II", les intrigues des sociétés secrètes, carbonarisme en tête, ou encore la donne dynastique des Habsbourg au XIXème siècle.



Étrangement, alors que je m'étais beaucoup attachée au personnage d'Hortense dans "Jean de la Nuit" (tome 1), je m'en suis assez facilement détachée au fil de cette saga, sans que cela nuise pour autant au charme de ma lecture.

Ce premier tome introduit l'une des séries historico-romanesques les plus épiques de Juliette Benzoni qui la situe pendant le règne de Napoléon Ier.



Marianne, fille d'Emigrés ayant été élevée en Angleterre par une parente, a reçu une éducation assez conventionnelle et c'est donc assez naturellement qu'elle se laisse marier très jeune à un homme séduisant dont elle se croit éprise. Cependant, c'est sans aucun scrupule que Francis, ledit époux, joue (et perd) leur nuit de noces aux cartes et rejoint la conscience en paix sa maîtresse qu'il a eu l'élégance d'inviter au mariage.



Je n'en dirai pas plus, on conviendra qu'une telle entrée en matière est de nature à titiller la curiosité des amateurs de romans historiques. Entrée en matière qui sera en effet suivie d'une incroyable série d'aventures romanesques qui occuperont les 8 tomes de la saga et emmèneront le lecteur de la perfide Albion à la France, puis en Italie et un peu partout en Europe jusqu'en Russie.



Marianne, révélée par son talent pour le chant lyrique, sera tour à tour manipulée par Talleyrand, séduite par l'empereur, fugitive, favorite, espionne, amante, voyageuse, politicienne, pour ne citer que quelques uns de ses rôles.



Dans ce premier opus, c'est surtout une Marianne jeune et inexpérimentée qui offre aux lecteurs ses doutes, ses tâtonnements, ses déceptions et ses espoirs.



Très belle saga et parfaitement documentée, comme de coutume avec cet auteur.

Sauvée de la menace que faisaient peser sur son existence les manigances de son oncle, Foulques de Lauzargues, Hortense rejoint Paris. Tout pourrait désormais aller parfaitement bien pour notre héroïne si nous n'étions pas en 1830, et plus précisément à la veille de journées insurrectionnelles que l'Histoire baptisera du nom des"Trois Glorieuses".



C'est donc dans un Paris mouvementé et aux côtés de jeunes révoltés parmi lesquels un certain Delacroix, peintre de son état, qu'Hortense va définitivement perdre son innocence et plonger tête la première dans l'âge adulte avec sa dose d'engagement, de responsabilité et de choix ardus.



Un tome tout en contraste par rapport au premier volet qui se jouait quasiment à huis-clos en Auvergne dans une atmosphère oppressante de vieille demeure hantée. Ici, place aux rues grouillantes, aux barricades, aux enjeux politiques, aux odeurs de poudre et à la marche de l'Histoire.

***ALERTE SPOILER***

Bon, ma petite Catherine, sois un peu honnête avec toi-même !

Après trois premiers tomes bourrés d'aventures et de rebondissements, te retrouver d'un coup d'un seul cloîtrée derrière les murailles épaisses de la forteresse de Montsalvy, en pleine Auvergne, n'a rien pour te séduire. Passe encore si tu avais pu y vivre tranquillement avec ton très aimé mari et votre fils mais franchement, à présent qu'Arnaud est enterré vivant dans une léproserie, tu t'ennuies ferme, voilà la vérité !



Donc, quand on vient te faire la proposition de quitter le nid et de repartir sur les grands chemins en quête de nouvelles aventures, avoue que c'est aussi pour te faire un peu plaisir que tu acceptes et pas seulement pour une question de devoir et d'honneur, hein ? Mais dis-le donc que tu crevais d'ennui à Montsalvy !



Oh, je ne t'en veux pas, moi. Je préfère même. Certes, j'aime beaucoup l'Auvergne mais il ne faut pas abuser des bonnes choses. Et puis, Jeanne d'Arc n'a pas cramé pour rien, mince ! Il faut poursuivre la lutte et abattre cette fripouille de la Trémoille. Bon, voilà, tu es raisonnable d'être déraisonnable et de nous servir ce délicieux rab de péripéties romantico-historiques. J'aime ça et puis toi aussi je t'aime bien.

"Secret d'Etat" est vraiment l'une des plus belles sagas de Juliette Benzoni.



De par son contexte, la cour de Louis XIII, et la proximité de l'héroïne, Sylvie, avec la reine Anne d'Autriche, on a véritablement le sentiment de plonger dans un monde parallèle à celui des "Trois mousquetaires" d'Alexandre Dumas.



J'ai beaucoup de tendresse - oui, c'est bien le mot - pour les trois tomes de cette aventure toute faite de complots, de mystères, d'amours contrariées et de fidélité qu'elle soit celle du cœur ou celle de l'honneur. Les âmes romanesques y trouveront largement leur compte même si l'auteur se garde de tout excès de mièvrerie.



Avec "Le prisonnier masqué", l'écrivain propose un dénouement assez rocambolesque qui réjouira le lecteur tenu en haleine depuis "La Chambre de la reine". Comme toujours avec Juliette Benzoni, le récit est parfaitement documenté et la fiction s'insère à la perfection dans la grande Histoire, avec ses personnages réels qui se prêtent magnifiquement au jeu des personnages imaginaires.

Celui-ci je le voulais absolument, c'est donc sans hésitation que j'ai sélectionné ce livre quand je l'ai vu dans la liste des ouvrages proposés pour l'opération Masse Critique du mois de mai. Je remercie infiniment Babelio et les éditions Perrin d'avoir exaucé mon souhait.



Crimes et criminels, paré d'une couverture des plus évocatrice est en réalité la réédition du recueil de nouvelles intitulé De sac et de cordes, paru en 1979 aux éditions Trévise.

Pendaisons, décapitations, crimes passionnels, empoisonnements, il y en aura pour tous les goûts dans cette petite pépite ou Juliette Benzoni, notre grande dame du roman historique, nous fait voyager dans le temps afin de découvrir la face cachée de certains criminels qui ont marqué leur époque.

Nobles, bourgeois, petites gens et bandits de grand chemins se côtoient pour nous régaler de leurs pires forfaits. C'est avec un grand talent d'enquêtrice que l'auteure nous rapporte ces faits réels qui donnent un peu de piment à notre vision de l'histoire.

Qu'ils soient dramatiques ou drôles (j'ai d'ailleurs été prise d'un fou rire à propos d'une anecdote concernant un sac de lard, c'est puéril je vous l'accorde!) c'est tellement bien relaté que je m'y suis crue. Mon âme d'enfant avide d'aventures n'a pas tardé à se réveiller dès les premières pages et j'ai trouvé attachants et bourrés de style certains criminels, regrettant presque de les voir finir exécutés...

Entraînée dans ce tourbillon de brigands qui ne manquent pas de ressources, je me suis vraiment régalée à découvrir ces intrigants tous plus originaux les uns que les autres.

Super découverte, je conseille ce livre à tous.

A lire !

Apres avoir quitté Guillaume Tremaine aux heures sombres de la Terreur, nous le retrouvons en 1802.

Veuf, il semblait avoir trouvé un équilibre entre ses deux enfants et son voisinage quand cet équilibre se trouve rompu. Tremaine apprend que Marie-Douce, son amour d’enfance et de toujours qu’il n’a plus vue depuis des années est en train de mourir.

Il va se rendre en Angleterre et Marie-Douce va lui confier leur fils sur son lit de mort

Récupérer un adolescent récalcitrant qui vient de perdre sa mère ne va pas être une sinécure, surtout que le jeune Arthur n’est pas vraiment de le bienvenu pour tout le monde aux Treize Vents.

Ce troisième tome est centré en partie sur ce jeune garçon qui se révèle etre le digne héritier de son père, bien plus que son demi-frère, le gentil Adam.

Quelques temps plus tard, la demi-sœur d’Arthur, Lorna, va se rendre aux Treize Vents et la tempête va à nouveau se lever car si elle ressemble physiquement à sa mère Marie-Douce, la jeune femme n’a cependant pas hérité de son caractère…

Guillaume Tremaine et les siens retrouver ont-ils un jour la paix à laquelle ils aspirent ?

Ce tome trois de la série nous permet de plonger dans l’Histoire avec un grand H… La Révolution et ses pages sanglantes et Bonaparte qui n’est pas encore Napoléon est premier Consul….

Un épisode sympathique, comme toute la série, mais sans plus….







Challenge A travers l’Histoire 2020

Challenge Séries 2020

La série des Catherine de Juliette Benzoni ne se lit pas : Elle se dévore !!

Oui, Juliette Benzoni réussi avec art à nous prendre dans ses filets et ensuite, nous ne pouvons pas les lâcher, tellement l’histoire de cette jeune femme est addictive !

Catherine, contemporaine de Philippe le Bon, Charles VII, Jehanne d’Arc, et bien d’autres personnages ayant vécu à cette époque nous permet de nous promener dans un Moyen Age fourmillant d’aventures, pas toujours très plaisantes d’ailleurs.

Et là, oui, on dirait que le sort ( ou le destin ), s’acharne sur Catherine.

A peine arrivée avec son époux à Montsalvy, avec un château détruit sur ordre du roi , ils apprennent que Arnaud a été déchu de ses droits seigneuriaux .

Comme si cela ne suffisait pas, peu de temps après Arnaud découvre qu’il a contracté la lèpre et quitte sa famille et son fief.

Il est mort aux yeux du monde.

Pour faire sortir la jeune femme de son deuil, il faudra rien moins que Yolande D’Aragon et surtout l’idée et la promesse d’une vengeance contre le détestable Georges de la Tremoille qui est responsable des malheurs qui se sont abattus sur les Montsalvy.

Encore un tome qui se lit très vite et pourtant on en savoure chaque page….







Challenge A travers l’histoire 2020

Challenge Séries 2020

Il y a des années... J'ai enchaîné les livres de Juliette Benzoni comme on enchaîne la dégustation d'un bon gâteau ! Oui la comparaison est bizarre! Mais des années après, même si je ne lis plus du tout ce genre, j'en garde un excellent souvenir. Des lectures qui font du bien sans être prises de tête et parfois on a juste besoin de ça pour ne penser à rien d'autres....

Après un premier tome très riche en action avec pour fil rouge la guerre d'Indépendance américaine, ce second volet nous ramène en Europe, plus exactement en France et en Espagne.



Gilles, notre héros, ayant reconquis ses quartiers de noblesse en se couvrant de gloire auprès de Lafayette outre-Atlantique, est désormais surnommé le "Gerfaut" et tel ce majestueux et intrépide rapace, il est bien déterminé à aller jusqu'au bout de ses ambitions : retrouver sa fiancée, briller à Versailles et racheter le domaine familial de la Hunaudaye.



Un roman d'aventures trépidant qui a la particularité de plonger le lecteur au cœur de la troublante et célèbre affaire du "collier de la Reine" qui valut à Marie-Antoinette de faire les frais de l'un des pires scandales de l'histoire de France.



Aventures, romance, complot, histoire... autant d'ingrédients réunis avec brio par Juliette Benzoni pour une lecture récréative passionnante ; j'ai envie d'ajouter "comme d'hab".

Je crois bien que « Les treize vents » est la série de Juliette Benzoni que j’ai lue ou pour la première fois j’ai ressent un je ne sais quoi qui ne ressemblait plus à l’enthousiasme ressenti lors des lectures précédentes de cette auteure que j’ai adorée et adulée pendant une bonne partie de ma jeunesse.

Si j’avais beaucoup aimé le premier tome de cette série qui en compte quatre, mon intérêt pour les tomes suivants s’était un peu effrité au fur et à mesure…Non que je n’avais pas aimé, mais …

A l’issue d’une relecture, j’ai effectivement retrouvé le plaisir lié à ce premier tome.

Guillaume Tremaine est un des héros masculins de Juliette. Il est loin d’être aussi charismatique que Gilles Goelo, mais le personnage est sympathique, même si je n’ai jamais réussi à le trouver attachant malgré tous les aléas de la vie auxquels il a été confronté lors de son enfance.

Jeune quebequois, il va devoir quitter avec sa mère son pays quand les anglais l’envahissent. Mais la Normandie, patrie d’origine de sa mère va se révéler bien moins hospitalière que prévue…

On va retrouver Guillaume adulte, en 1785, bien déterminé cette fois ci à s’installer en Normandie après avoir passé des années à voyager.

On sent bien les prémisses de la révolution qui grondent, mais Guillaume a d’autres préoccupations. Non seulement il veut construire un domaine digne de ce nom, mais la vengeance anime son cœur…Réussira-t-il à concilier l’amour avec cela ?







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Challenge séries 2020