AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Julos Beaucarne (87)


Julos Beaucarne
Croyez en l'extase des nuages
qui traversent les grands horizons,
au petit vent du soir,
au cœur de l'été chaud.

Croyez en la douceur d'une amitié,
d'un amour,
à la main qui serre votre main.

Car demain, mais n'y pensez pas,
demain éclateront peut-être
les nuages et l'orage emportera
vos amours.

Tenez-vous serrés,
ne vous endormez pas sur un reproche
non formulé,
endormez-vous réconciliés.
Vivez le peu que vous vivez
dans la clarté.
Commenter  J’apprécie          1480
Julos Beaucarne
Ton Christ est Juif


Ton Christ est juif
Ta voiture est japonaise
Ton couscous est algérien
Ta démocratie est grecque
Ton café est brésilien
Ton chianti est italien

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ta montre est suisse
Ta chemise est indienne
Ta radio est coréenne
Tes vacances sont tunisiennes
Tes chiffres sont arabes
Ton écriture est latine

Et tu reproches à ton voisin d'être étranger

Tes figues sont turques
Tes bananes viennent du Cameroun
Ton saumon vient de Norvège
Ton Tchantchès vient de Liège
Uilenspiegel vient de Damme
Du Zaïre vient ton tam-tam

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Tes citrons viennent du Maroc
Tes litchis de Madagascar
Tes piments du Sénégal
Tes mangues viennent du Bangui
Tes noix d'coco d'Côte d'Ivoire
Tes ananas d'CAlifornie

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ta vodka vient de Russie
Ta bière de Rhénanie
Tes oranges d'Australie
Tes dattes de Tunisie
Ton Gulf-Stream vient des Antilles
Tes pommes de Poméranie

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ton djembe vient de Douala
Ton gingembre vient d'Ouganda
Ton boubou vient d'Tombouctou
Tes avocats du Nigéria
Tes asperges viennent du Chili
Ton ginseng vient d'chez Li Peng

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Commenter  J’apprécie          1341
Julos Beaucarne
Il vient de s'en aller, bon voyage Monsieur Beaucarne, vous étiez un homme de coeur, un homme de paix, un merveilleux poète et chanteur.

“Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,

Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles…

On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille, les jours sont heureux sous les marronniers mauves,

Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.

La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.

Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même

Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie, alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance

Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus

On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connait le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau…

A chacun sa texture son message et ses mots”

JULOS BEAUCARNE.
Commenter  J’apprécie          11630
Si tu n’as pas de mots
plus importants que le
silence : Tais-toi.
Commenter  J’apprécie          570
Julos Beaucarne
Ton christ est juif, ta pizza est italienne, ton café est brésilien, ta voiture est japonaise, ton écriture est latine, tes vacances sont turques, tes chiffres sont arabes et... tu reproches à ton voisin d'être étranger !
Commenter  J’apprécie          530
Julos Beaucarne
Les vrais amis sont comme les arbres
Ils ont hâte de te voir
Mais restent imperturbables
Si tu ne passes pas dire bonsoir

Même après une longue absence
Tu peux renouer avec eux
Il n’y a pas d’intermittence
Te revoir les rend heureux

Les vrais amis sont comme les arbres
Plantés très loin ou bien tout près
Sans jalousie et sans alarme
Ils croissent, c’est leur métier

Les vrais amis sont comme les arbres
Ils tendent leurs bras, ne plient pas
Ils grimpent vers la lumière
C’est ce qui les met en joie

Les vrais amis sont comme les arbres
L’univers est dans leur peau
Qu’il fasse pluie, glace ou bourrasque
Ils parfument et tiennent chaud

Les vrais amis quand ils trépassent
N’en finissent pas de fleurir
Dans nos mémoires opiniâtres
Même coupés les arbres prient

-----------------------------------------------------------------------------

Une belle voix s'en est allée un dimanche sans voiture pour boire de la bière catholique

https://www.youtube.com/watch?v=7bmuhSxGOZ4

https://www.youtube.com/watch?v=hGEWpUIxrXE

Commenter  J’apprécie          513
Je rêve d'un concert que je
Donnerais où je pourrais
Me taire pendant
Deux heures
Et que personne ne s'ennuie.
Je rêve de me taire et de passer
Mon temps
A vous écouter vous raconter,
Je rêve de n'avoir plus rien à dire,
Je rêve de passer mon temps à me
Taire,
Je rêve d'avoir le temps
D'embrasser tendrement
Chacune des jeunes filles et des
Femmes qui m'écoutent ce soir.
Je rêve de passer ma vie à aller
Rendre visite à tout un chacun
Chez lui, à l'écouter.
Je rêve de m'asseoir dans
Les fauteuils de tout le monde.
Commenter  J’apprécie          450
Monsieur le Receveur.

J'ai bien reçu votre lettre relative aux paiements des taxes provinciales pour chien - je n'ai plus de chien actuellement, mon fidèle Gaston étant chez une amie en Provence, il souffrait de mes trop nombreux départs.
Par contre, en toute sincérité je dois vous avouer que j'ai des souris, des moustiques et des mouches en pagaille - sans compter une foule d'insectes bizarres dont j'ignore le nom.
Ignorant le nombre de ces animaux et insectes, puis-je vous demander d'envoyer un agent recenseur afin d'opérer une sorte de recensement de toute cette faune rampante, voletante, grignotante et piquante, afin que vous me disiez à combien s'élève la taxe. Vu le nombre, peut-être pourrions nous convenir d'un forfait à votre convenance ?

Je suis votre obligé.
Commenter  J’apprécie          423
parfois on ne sait plus rien
comme si on n'avait plus de mémoire
comme si le soleil s'était noyé dans la mer
comme si le livre des peut-être
ce très gros volume avait brûlé entre les
doigts si fins du feu
Commenter  J’apprécie          400
Julos Beaucarne
Nous sommes 180 millions de Francophones dans le monde.

On parle le Français au Québec, à Rebecq, à Flobecq,
à Tahiti, à Haïti, au Burundi,
au Togo, au Congo, à Bamako,
à Madagascar, à Dakar, en Côte d'Ivoire,
en Haute-Volta, à Brazza, au Rwanda,
en Guyane, à la Guadeloupe, au Sénégal,
à la Martinique,
à Saint-Pierre-et-Miquelon, au Gabon,
en Nouvelle-Calédonie, en Tunisie,
au Liban,
dans les Nouvelles-Hébrides,
dans l'Ile de la Désirade, au Zaïre,
dans l'Ile de la Marie-Galante,
dans l'Ile Maurice,
au Cameroun, en France,
à Gérompont-Petit-Rosière,
à Sorinne-la-Longue,
à Tourinnes-la-Grosse,
à Jandrain-Jandrenouille ;
on parle français
à Pondichéry dans les Indes,
en Louisiane, à Matagne dans les Fagnes,
les Indiens algonquins de l'état de
New-York parlent français
et les Gros-ventres du Montana également.

Nous sommes en tout 180 millions de francophones dans le monde...

Voila pouqwé "No ston firs dyesse wallons"

Julos Beaucarne
1936-2021
Commenter  J’apprécie          387
Ah ! Si l'amour prenait racine
Dans mon jardin j'en planterais,
J'en planterais, j'en sèmerais aux quatre coins,
J'en ferais part à mes amis qui n'en ont point.
(extrait d'une vieille chanson française)
Commenter  J’apprécie          380
Les choses que j'ai à dire sont écrites dans le livre de toutes les mémoires,
chacun de nous, nous sommes une page du grand livre.
Laissez-moi lire la page que vous êtes.
J'ai beaucoup de choses à vous dire mais à mi-voix, dans le no man's land, dans la lande déserte où naissent les murmures.
Tout est écrit au fond de nous: les rencontres et les séparences,
les nuages et les temps doux.
Tout est écrit.
Commenter  J’apprécie          380
Julos Beaucarne
.
Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. […] Il n’est de vrai que l’amitié et l’amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses.

(en hommage à Julos Beaucarne - extrait d'une lettre écrite après l’assassinat de sa femme dans la nuit du 2 au 3 février 1975)
Commenter  J’apprécie          370
La vieillesse se manifeste plus dans les rides de l'esprit que dans celles du visage. Les cheveux blancs sont de la matière grise qui déborde. Le chercheur paisible fait neiger du silence dans sa tête.
Commenter  J’apprécie          350
Julos Beaucarne
J'aurais tant aimé lire les lignes
Subtiles de tes blanches mains
Pêcheur d'amour, tendre ma ligne
Pour te faire mordre mes lèvres au moins
Oui, j'aurais tant aimé descendre
Au plus secret de tes jardins
Écouter le vent dans les branches
De tes longs cheveux châtains

( extrait de " J'aimerais tant te parler tendre")

Au revoir, poète...
Commenter  J’apprécie          334
Julos Beaucarne
Je suis l'homme, je suis l'enfant
Je suis la femme noire, la femme jaune, la femme blanche
L'homme noir, l'homme jaune, l'homme blanc
Je suis l'oiseau et le poisson, la tortue et le cheval qui court
Je suis l'herbe et l'arbre
Je suis la mer et la montagne
Si je fais du mal à une partie de moi
À l'enfant qui est en moi
À la femme qui est en moi
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur
Je me fais du mal à moi-même
Aussi ai-je souvent mal à toutes ces parties de moi
Mutilées, torturées, affamées en quelque lieu du monde
Le jour approche où je serai entière et entier
Où j'aurai assumé ma féminitude, ma mâlitude
Ma négritude, ma jaunitude

Je suis l'homme, je suis l'enfant
Je suis la femme noire, la femme jaune, la femme blanche
L'homme noir, l'homme jaune, l'homme blanc
Commenter  J’apprécie          330
Julos Beaucarne
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents.
Ne vous laissez pas attacher
Ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles.
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous
Alors le fleuve Amour coule tranquille.
Les jours sont heureux sous les marronniers mauves
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve
Alors soufflent les vents contraires, le bateau tangue, la voile se déchire, on met les canots a la mer.
Les mots d Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur
La personne qui hier vous cherissait aujourd'hui vous hait.
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre, il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir.
Est-ce aimer que de vouloir que l autre quitte sa propre route et son propre voyage ?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve ?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
Ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu il est seul parfois a comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
Alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs, ces éternels mendiants qui perdent tant d énergie et tant de temps à attendre des autres des signes, des baisers, de la reconnaissance.
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connait le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau...
A chacun sa texture, son message et ses mots

J beaucarne (femmes et hommes)
(Le jaseur boréal)
Commenter  J’apprécie          290
le câble sous-marin

on a sectionné le câble sous-marin
qui me reliait à vous par téléphone
j'emploie aujourd'hui mon téléphone télépathique
l'amour fait s'envoler sur les ailes de la mer
des messages codés pour le cœur des amoureuses
la belle écouteuse est assise au bord de la mer
très loin et elle perçoit grâce à son oreille
intérieure les vibrations de l’émetteur d'amour
elle dit la voix qu'il y a la guerre partout
que les amoureux ne reverront jamais leur amoureuse
que la route de l'au-delà est devenue une autoroute
qu'on envoie la vie par dessus bord
que nous sommes tous des marins en partance
et la voix dit encore reviens quand tu peux
la tendresse est denrée rare
Commenter  J’apprécie          280
Le seul voyage à faire,
C’est celui d’en soi-même.
Commenter  J’apprécie          240
C’est quoi vivre en lisière de l’infini ? Est-ce vivre dans l’impermanence : l’état de celui qui sait à chaque minute qu’il n’est que de passage…
Commenter  J’apprécie          240



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Auteurs proches de Julos Beaucarne
Lecteurs de Julos Beaucarne (86)Voir plus

Quiz Voir plus

William Irish au cinéma

Un jaguar apprivoisé qui s'est échappé, un cadavre, une chanteuse de music-hall, le Panama.... Alibi Noir a été adapté en 1943 par le grand Jacques Tourneur sous le titre:

L'Homme Puma
L'Homme Léopard
L'Homme Chat

9 questions
20 lecteurs ont répondu
Thèmes : adapté au cinéma , adaptation , cinema , romans policiers et polars , roman noir , hollywood , littérature américaineCréer un quiz sur cet auteur

{* *}