AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Osmanthe


Il serra de nouveau le corps sous lui. Aujourd'hui encore, ce corps resterait un mur de pierre. Aucune intrusion, sous quelque angle que ce soit, ne lui serait permise. C'était à se demander si elle ne souffrait pas d'une difformité physique.
Il releva lentement les hanches de son entrejambe et, à l'instant où il allait s'en écarter, s'y replongea profondément.
Cette fois, il n'y eut presque aucune résistance, et leurs corps se retrouvèrent soudain en position de coït.
Un bref instant, il ne comprit pas la situation.
Il y avait une semaine qu'il n'avait pas vu Sugiko. Entretemps, quelqu'un avait-il...? C'était sans doute le jeune homme dont elle venait de lui parler qui avait rendu cela possible.
Pendant cette année et demie, il en avait souvent douté, mais finalement était-elle restée vierge jusque-là ? Il se posa cette question comme il l'aurait fait d'une chose qui ne le concernait pas.
Il se retira peu après.
- Tu n'étais donc pas vierge..., fit-il dans un murmure.
Il ne pensait pas clairement pointer le fait que cela s'était produit au cours de la dernière semaine. Il n'était pas en état de choc, mais il se sentait confus, d'une humeur indéfinissable.
Sugiko demeurait muette, mais sa tête vacilla un instant et son expression sembla dire qu'il l'avait maltraitée. Cela disparut aussitôt, elle se colla de nouveau contre lui, s'accrocha et lui murmura à l'oreille :
- Allez, fais-moi mal.
Commenter  J’apprécie          80





Ont apprécié cette citation (8)voir plus




{* *}