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Critiques de Justin Jordan (39)
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Shadowman, tome 1 : Rites de naissance

Shadowman n’est pas un héros comme les autres : ses motivations lui sont, au départ, inconnues, son origine également et son pouvoir se révèle être vaudou !



Pour relancer ce personnage issu du catalogue de chez Valiant Comics, c’est Justin Jordan au scénario (connu pour Luther Strode) et Patrick Zircher au dessin (quantité de séries régulières chez Marvel Comics comme chez DC Comics, mais également donc Valiant Comics) qui ont été sollicités. Le personnage de Shadowman est une entité protectrice du monde des vivants face à la partie maléfique du monde des morts ; le réalisme n’a donc pas sa place dans ce récit. Dans une histoire relativement convenue avec un dérivé de Satan qui veut s’infiltrer dans notre monde, la réminiscence des pouvoirs du Shadowman sont le véritable intérêt de ce premier tome. Celui-ci se constitue une petite équipe de combat et se met logiquement au travail. Préférez donc l’aspect relativement horrifique et la tendance à l’étrange, dans une sorte de série « John Constantine » davantage portée sur le vaudou et l’humour en moins.



Un début de série sombre et magique qui pourra donc intéresser du monde, mais qui ne m’a pas marqué de manière indélébile. Pour autant, il s’agit quand même d’une histoire d’origines (c’est toujours compliqué) et la fraîcheur ainsi que la vitalité sont deux éléments à mettre à l’actif de ce premier arc.



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Shadowman, tome 1 : Rites de naissance

Pas évident de se lancer dans une nouvelle série après avoir lu un titre excellent comme X-O Manowar, et pourtant c’est ce que j’ai fait en testant le très bon Shadowman.



Dès le début du tome, le ton est donné, l’intrigue sera sombre et les personnages seront complexe. Au moins cette fois-ci, nous sommes prévenus.



L’histoire est assez simple de prime abord, puisque nous avons un orphelin, ignorant tout de son passé, de ses parents qui est destiné à devenir le nouveau Shadowman, un super-héros qui fréquente la mort d’un tout petit peu trop près.



Nous avons également droit à une pléiade de personnages secondaires, que ce soit du coté des gentils comme du coté des méchants tous très travaillés, très charismatiques. Les divers univers (La terre, le monde des ombres et un troisième très mystérieux ) renforcent l’intrigue et la richesse du scénario. Les dessins sont sobres mais diablement efficaces. On en prends plein les yeux, mais uniquement lorsque cela s’avère nécessaire.



Cela ne vaut pas l’excellent X-O Manowar, mais Shadowman est suffisamment aboutie pour me donner envie de continuer la série. Un point de plus pour Valiant Comics.

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Shadowman, tome 2 : La vengeance de Darque

Un très bon tome que ce 2ème opus ! Darque a toujours comme projet de revenir sur terre afin d'y créer le chaos total en s'aidant et en ressuscitant le maître du royaume des morts ," Samedi ". Mais cet étrange personnages par la force des événements va devenir l'allié de Shadowman. Mélangeant vaudou, violence et fantastique, je me suis régalé a lire ce comics passionnant encore meilleur que le 1 er. Du début à la fin, on ne s'ennuie pas une minute. Toujours de belles planches avec par moments des styles graphiques différents qui accentuent encore plus l'ambiance limite gothique de cette série.

Un bon moment passé en tout cas.
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Shadowman, tome 1 : Rites de naissance

Bonne surprise que ce Shadowman ! Découvert par hasard alors que Valiant faisait une opération spéciale découverte, je ne regrette pas d'avoir acheté ce comics a petit prix qui m a fait découvrir un autre type de super héros. En effet, Jack Boniface héros métisse ( assez rare en général ) cherchant son père depuis des années se sépare d'un collier de protection qu'il a toujours porté. Et de là il va découvrir grace "aux acolytes" qu'il a en lui un hôte lui permettant de se transformer en Shadowman, invincible la nuit et pouvant aller dans le Royaume des Morts et de contrôler ses défunts habitants. Armé de sa faux telle la

Mort, il va essayer de déjouer les plans de riches industriels qui essaient de faire revenir un Maître obscur nommé Darque qui leur permettrait de retrouver leur jeunesse. Il va devoir affronter tout le long du tome une créature monstrueuse faite de chair reconstituée et de sang nommée Mr Twist ayant pour but le retour dans le royaume des vivants de ce Maître synonyme de Fléau.

Un bon comics mélange gore de super héros et de mysticisme. A noter aussi de très bonnes planches en parfaite adéquation avec l'atmosphère sombre générale du comics. En tout cas il est certain que j'attaque dans peu de temps le 2ème tome.
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Luther Strode, tome 1 : Un bien étrange talent

Roh mes amis quelle claque !

J'aimais bien ce pitch très super-héros (à la Spiderman, le gringalet qui obtient de super pouvoirs), et si en plus on me promettait une bonne dose de sang ...

Hell yeah !



Luther est donc un ado maigre, dégingandé, à lunettes. Vous imaginez bien que les grosses butes au QI avoisinant le néant s'en donne à coeur joie avec lui.

À part son meilleur ami, pas mieux loti, et sa mère célibataire anciennement battue par le père de Luther, il est assez seul, et en a carrément marre de cette situation.

Alors pour une fois, il décide de commander un produit vanté par une pub dans un magazine, promettant un corps d'athlète grâce à une méthode révolutionnaire.

Étrangement, ça va fonctionner. Très vite. Au-delà de ses espérances. Vraiment au-delà ...

Avec un changement physique vient un changement de comportement et même de caractère. D'ailleurs, il commence à intéresser des gens desquels il vaut mieux normalement rester inconnu ...



Bon sang que ce comics est jubilatoire !

J'ai pris un sacré pied à la lire, et, au fond, je ne lui ai trouvé aucun défaut, en fait.

Déjà, Luther est très attachant, on se met très vite dans ses baskets et on éprouve un mélange d'amitié et de pitié pour lui, bien qu'il soit drôle, cynique et plein d'auto-dérision.

Son ami est super drôle, sa mère extrêmement touchante, et en général les personnages ont chacun une présence très forte.

L'histoire, comme ça, est assez classique de prime abord. Mais on effleure ici un seul de ses aspects, et on voit bien que la suite nous réserve du bien plus complexe, fouillé et original.



Mais bien sûr, pour ceux qui me connaissent un peu (et mine de rien, toi aussi lecteur, via mes chroniques), sauront que ce qui m'a fait avoir des frissons de plaisir malsain, c'est la violence et le gore présents ici.

Raaah que c'est bon ♥

Les scènes de baston ne sont en aucun cas édulcorées, elles auraient même tendance à être exagérée, pleine d'une dose gigantesque de testostérone, de sang à profusion et d'arrachages d'un peu n'importe quoi.

Et en même temps,bien qu'elles sont là en grande partie pour le "plaisir visuel", elles n'en sont pas gratuites pour autant, et sont autant d'entrées dans la psyché du personnage et de ce qu'il endure.

Cette intrusion dans l'univers et le mental d'un personnage via le gore et la violence extrême est très intéressante, mine de rien, et fichtrement bien construite et développée.



Ce premier tome est une entrée en matière sacrément péchue, où l'on en apprend déjà beaucoup sur le personnage et sa genèse, son entourage, ses attentes et ses peurs.

J'ai hyper hâte de découvrir ce que nous réserve la suite qui, j'en suis sûre, aura son lot d'explications et révélations choc !
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Dead body road

Pourquoi seulement deux étoiles à ce Dead body road ? C'est sans doute un polar trop violent et cela souffre d'un sérieux manque d'originalité dans la composition du récit. La vengeance donne lieu généralement à des bd baston digne des films de Charles Bronson ou encore de l'inspecteur Harry. Bref, deux neurones mais la gâchette très facile. Très peu pour moi.



On aurait un alors miser sur un scénario plus entreprenant. Mais non. Certes, c'est simple et rythmé avec des cadavres au bord de la route. La psychologie ne sera guère de mise. On a compris et on préfère changer de registre tant c'est creux. Passez, il n'y a rien à voir sur cette route.
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Luther Strode, tome 1 : Un bien étrange talent

J'ai bien aimé ce titre mais je le trouve un brin trop violent et gore surtout vers la fin. On entre tout de suite dans le récit par le biais de cet adolescent Luther Strode un peu maigrichon qui cherche à être plus fort et qui va être doté de super pouvoir grâce à une revue. Il devient ainsi une espèce d'Hercule ainsi que le plus grand cauchemar des malfrats de la cité.



Il est vrai que l'on ne s'attardera pas sur les causes et comment il va devenir un super-héros. Par ailleurs, trop de gens de son entourage seront sacrifiés dans le premier tome. Il faut dire que le scénario n'est pas très original mais on sera surtout bluffé par la mise en scène vraiment prenante. Dommage que cela soit aussi gore et brutal. A ne pas conseiller aux adolescents car cela pourrait leur donner de mauvaises idées.
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The family trade, tome 1

Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre et il constitue une première saison. Il comprend les épisode 1 à 5, initialement parus en 2017/2018, coécrits par Justin Jordan & Nikki Ryan, dessinés et encrés par Morgan Beem, qui réalise elle-même la mise en couleurs. Seul le lettrage a été réalisée par Rachel Deering. Le tome se termine avec 3 courts exposés, le premier sur les chats de la Flotte, le second sur les cultures de la Flotte, et le troisième sur le Ballast.



L'histoire se déroule dans un monde alternatif, sur une île flottante gigantesque (surnommée la Flotte), composée de navires assemblés sur lesquels ont été construites des habitations, au point d'en faire une ville classique. Jessa (diminutif de Jessamin) s'est introduite dans la luxueuse demeure du marchant Stagger Berhardt pour l'assassiner, en passant par le toit. Elle estourbit le garde en faction devant la fenêtre du couloir menant à la chambre de Berhardt. Elle s'introduit dans la chambre et s'apprête à le poignarder, mais n'arrive pas à accomplir sa sinistre besogne. Berhardt se réveille et balance Jessi par la fenêtre. Elle parvient à se rétablir et éviter les flèches des hommes de garde. Elle finit dans l'un des canaux de la ville et nage pour s'éloigner de la demeure. Quand elle reprend pied sur trottoir, elle a en face d'elle le museau d'un chat (un Tom) et le suit jusqu'à un refuge, où elle est accueillie par Christian Wynn son oncle. Le temps qu'ils fassent le point, William, le Bookmaker, arrive pour tancer Jessa sur son échec.



Bookmaker passe un savon à Jessa Wynn en lui reprochant de ne pas avoir réussi à aller jusqu'au bout de ses actes, mais également en lui reprochant d'avoir pris l'initiative de vouloir assassiner Stagger Berhardt, individu ayant pris la tête d'un mouvement populiste pour remettre en cause l'équilibre des pouvoirs en place. Il indique à Jessa que ce sera la seule erreur qu'il tolèrera de sa part. Jessa retourne à sa vie civile de professeur d'anglais et de français. Mais elle n'a pas dit son dernier mot. Après s'être vêtue de manière à ne pas être reconnue, elle se rend à un discours en public de Stagger Berhardt. Le discours provoque un mouvement de foule qui nécessite l'intervention des forces de l'ordre. Elle profite du tumulte pour s'accrocher aux essieux du carrosse de Berhardt sans être vu, et s'introduire ainsi dans la cour de sa demeure. Elle n'a pas dit son dernier mot. Mais Mikkaelsen, le responsable de la sécurité de Berhardt a décidé de renforcer les mesures de sécurité, à commencer par l'inspection de tout ce qui pénètre dans l'enceinte de la demeure.



Régulièrement dans la deuxième moitié des années 2010, l'éditeur Image Comics lance de nouvelles séries, par des auteurs pas forcément connus, sur des thèmes sortant de l'ordinaire des superhéros américains. Il en va ainsi de ce premier tome qui emmène le lecteur dans un environnement original : une île flottante géante, composée de navires liés les uns aux autres sur lesquels une ville a été entièrement bâtie. Le récit joue régulièrement avec cette notion, en particulier le fait que les personnages peuvent basculer à la baille. Par contre, ils ne vont pas jusqu'à intégrer un léger roulis ou tangage, ni à mettre en œuvre une tempête ou un ouragan au cours duquel la mer aurait été démontée. La ville comporte une ou deux autres caractéristiques spécifiques liées à sa nature, telle que ce que ses habitants appellent le ballast, une forme d'incarcération assez drastique.



Par ailleurs, Justin Jordan & Nikki Ryan développent une société de type renaissance, avec des castes dans le cadre d'un système politique esquissé, tout en étant spécifique. Le lecteur comprend bien qu'il y a une élite qui régule les transactions marchandes et diplomatiques dont la Flotte (le nom de cette principauté) tire sa richesse, fonction qu'elle cumule avec celle de gouvernement de la République Libre de Thessalie. Morgan Beem détoure les formes avec des traits qui ne sont pas lissés, ce qui confère une forme d'irrégularité aux bâtiments et aux objets, comme s'ils étaient vraiment utilisés et issus d'une technologie encore balbutiante. Les dessins montrent une ville structurée autour de bâtiments plus hauts au centre de l'île, avec un seul étage ou de plain-pied sur les pourtours, ce qui est logique en termes d'équilibre. Elle représente une architecture et des accessoires qui mélangent plusieurs époques allant du dix-septième au dix-neuvième siècle, mais sans moteur thermique. Il n'y a que lorsqu'elle doit représenter des pièces sous-sol, donc en-dessous du niveau de la mer, que la suspension consentie d'incrédulité est un peu trop mise à contribution, car l'architecture est alors très éloignée d'un regroupement de navires, même réaménagés entre eux. Pour le reste, elle réussit à faire montre d'une cohérence qui permet au lecteur de croire en cet environnement original.



Morgan Beem réalise des couvertures pour chaque épisode, avec des formes simplifiées, uniquement des silhouettes en ombre chinoise des personnages, rehaussées par des étoffes rouges, sur un fond blanc. Le lecteur se dit qu'elle va sûrement faire preuve d'une certaine audace dans la narration visuelle. En fait, cette dernière repose sur des cases sagement rectangulaires, sans bordure encrée en noir, mais dont les limites apparaissent du fait que les couleurs se limitent au périmètre rectangulaire. Elle détoure des contours qui ne sont pas très réguliers, avec une approche parfois un peu lâche de l'anatomie, comme des mains trop larges, des têtes un peu trop petites, ou encore la chevelure de Jessa à la vitalité assez étonnante, assez forte pour que ses cheveux semblent défier les lois de la gravité. Elle rehausse régulièrement les pommettes des visages par des petites tâches de rouge, aussi bien pour les personnages féminins que masculins. Les expressions des visages sont variées, mais pas toujours très parlantes. Les personnages présentent des morphologies diverses, de mince et élancée pour Jessa, à massif et corpulent pour Stagger Berhardt, avec des coiffures différentes. Le casting d'acteurs se révèle adapté pour chaque fonction, position sociale ou métier.



Morgan Beem habille elle-même ses dessins avec des couleurs apposées à l'aquarelle. Les variations de ton des couleurs donnent du relief aux différentes surfaces, et donnent également l'impression de rendu des fluctuations de la luminosité. Le lecteur plonge donc dans un monde coloré sans être criard, avec des exagérations vestimentaires ou comportementales qui ne correspondent pas à une caricature, mais plus à des particularités de ce monde différent. Il constate que l'aquarelle permet de masquer l'absence de décors dans certaines scènes. L'artiste sait donner du rythme aux séquences d'action, et mettre en œuvre un plan de prises de vue construit pour les séquences de dialogues en alternant les angles de vue, et en montrant ce que font les personnages, ainsi que l'endroit où ils se trouvent. Même si le lecteur remarque que l'artiste a choisi une approche souvent associée à des dessins pour un jeune lectorat féminin, elle ne fait pas usage des clichés visuels associés à ce genre de public, et ses dessins sont assez riches et originaux pour plaire à tout type de lecteur.



Le scénario invite le lecteur à suivre une jeune femme faisant partie de la guilde des assassins, et exerçant un emploi de professeur, mais elle ne se tient devant des élèves que dans une unique scène. Elle est assez jeune dans le métier, mais sans être une adolescente, même si parfois les dessins semblent indiquer le contraire. Les coscénaristes lui donnent une fougue proche de l'impulsivité, comme si elle ne réfléchissait pas toujours assez avant d'agir. Par contre, elle se montre très compétente en tant qu'acrobate et combattante, capable d'échapper à ses ennemis, et d'échafauder des tactiques avec plusieurs coups d'avance. Même s'il n'est pas une jeune fille, le lecteur ressent vite de l'empathie pour cette donzelle pleine de ressources. Bien évidemment, elle va devoir affronter des individus aux objectifs peu reluisants, et même un traître au sein de sa propre guilde. Les auteurs ont conçu une histoire qui dépasse la simple suite de péripéties et d'acrobaties, pour une véritable intrigue politique, avec risque de renversement du régime en place. Le lecteur reconnaît aisément quelques-uns des traits de caractère les moins savoureux de Donal Trump dans Stagger Berhardt, à commencer par son populisme éhonté. Ce qui peut paraître un peu surprenant est que l'héroïne œuvre à la pérennité d'un régime politique qui n'est pas démocratique, avec une guilde des assassins assurant l'équilibre des pouvoirs, mais aussi le maintien de la caste dirigeante. Au vu du caractère de Jessamin Wynn, il apparaît une forme de décalage dans son système implicite de valeurs et le but de ses actions.



Le lecteur ressort de ce tome, avec une impression mitigée. Le message sous-jacent du récit promeut une vision politique très dirigiste, et les dessins manquent parfois d'éléments visuels dans certaines cases. Dans le même temps, il est indéniable que ce titre ressort par son originalité dans la production mensuelle des comics, y compris ceux publiés par Image Comics, que ce monde flottant a un potentiel très intriguant et que l'intrigue ne se limite pas à une suite d'affrontement. 4 étoiles en espérant que ce premier tome connaîtra une suite.
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Crossed Volume 11 TP

Ce tome fait suite à Crossed volume 10 (épisodes 50 à 56) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. Il contient les épisodes 57 à 61, ainsi que le numéro annuel 2014, tous initialement parus en 2014.



Épisodes 57 à 61 (scénario de Justin Jordan, dessins et encrage de Georges Duarte de 57 à 60, et Geanes Holland pour le 61) – Jane et Esperanza s'enfuient en courant, talonnées par un groupe de Crossed. Jane a vu sa fillette succomber au virus devant ses yeux et recevoir un coup de hache asséné par Alejandro (le frère d'Esperanza). Ce dernier a lui aussi succombé au virus et il mène la meute. Les 2 femmes sont recueillies par Sutter qui les emmène dans une communauté à l'écart de tout.



Pour son premier récit de Crossed, Justin Jordan a choisi de mettre en scène une femme normale, dépendante des autres pour la rassurer. Esperanza prend donc Jane en charge, lui indiquant ce qu'elle doit faire prenant les décisions difficiles pour les deux, la protégeant. Les autres êtres humains se conduisent normalement (dans ces circonstances) sans devenir d'odieux prédateurs. Jordan utilise donc le comportement immonde des crossed pour faire ressortir la normalité et la fragilité de Jane (sans qu'elle ne devienne une victime).



Jordan construit par petites touches le portrait de Jane, une femme normale, mère de famille, avec son pavillon et son mari, une citoyenne bien intégrée, un membre actif de la société, se laissant porter par elle. Il s'agit d'un individu éduqué pour vivre en société et pour suivre le mouvement, trouvant sa sécurité dans les organismes constituant cette société, dans l'aide apportée par belle-sœur, et dans le modèle de la bonne épouse.



Le scénariste montre comment elle continue de faire confiance à ceux qui l'entourent pour la prendre en charge, organiser sa fuite, trouver un refuge. Il lui oppose la furie obscène des crossed que rien n'arrête, leur anormalité que rien ne peut atténuer, leur absence d'inhibition antinomique avec la normalité de Jane. De ce point de vue, Jordan utilise le principe de fonctionnement de la série, en montrant l'écart de comportement entre les crossed et les êtres humains normaux. Par contre il ne joue pas le jeu de faire apparaître en quoi le comportement des êtres humains peut être encore plus écœurant que celui des crossed. Le récit se termine par un affrontement en règle entre les zombies obscènes et la communauté d'humains dans une débauche de gore.



Georges Duarte dessine en détourant les formes avec un trait fin, leur donnant une apparence un peu éthérée, manquant un peu de substance. La particularité de cette série de zombies conçue par Garth Ennis est d'être très graphique et très explicite d'un point de vue visuel. C'est le principe : tout montrer dans le détail, jusqu'à l'écœurement. Le mode de représentation de Duarte fait que toutes les blessures et autres plaies ouvertes semblent artificielles, sans texture réelle, sans plausibilité, en toc.



Au fil des pages, le lecteur apprécie l'aspect normal des personnages, des vêtements, et des décors. Par contre, il constate que certaines morphologies sont un peu hasardeuses, que certains visages ont une apparence mal finie, et que quelques décors présentent une perspective surprenante. Geanes Holland ne fait pas beaucoup mieux pour le cinquième épisode.



L'univers des crossed est très exigeant pour les créateurs : le scénariste doit accepter de fouailler le pire des êtres humains, et le dessinateur doit représenter les pires horreurs de manière explicite. Pour cette histoire, Georges Duarte évite autant que faire se peut de dessiner les démembrements et autres éventrations de face et en gros plan, préférant rester un peu à distance. Ses représentations des blessures et des atrocités sont forcées et factices ne réussissant à pas à transcrire l'horreur démesurée des crossed.



De son coté, Justin Jordan refuse également de respecter le principe base de la série : montrer que les êtres humains peuvent être pire que les crossed. Il bâtit son récit sur une idée intéressante : l'obligation pour une personne normale de s'adapter à la cruauté sans borne des crossed. Cela ne suffit pas à nourrir son récit pour dépasser l'histoire de zombies de base. 2 étoiles.



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- Annuel 2014 (scénario de Simon Spurrier, dessins et scénario de Rafael Ortiz) – Isaac est un adolescent en surpoids qui s'est réfugié en haut d'une tour à proximité d'un village dans la campagne anglaise. Une veille femme crossed le guette en bas, tout en essayant d'articuler quelques mots. Il essaye de passer inaperçu malgré de son plâtre au pied et la perte de son pulvérisateur pour l'asthme.



Décidément, les Crossed ont l'air d'inspirer Simon Spurrier qui met en place une situation improbable : un adolescent qui ne peut pas courir (donc une cible qui ne fera pas long feu) coincé dans un endroit dont il ne peut pas s'échapper, avec des crossed qui rôdent autour.



Isaac parle tout seul à haute voix et imagine la vie des individus qu'il voit depuis le haut de la tour (sous forme d'une page de texte). Petit à petit le lecteur découvre la vie ordinaire d'Isaac avant l'éruption de crossed, et les liens qui existaient avec ceux qu'ils voient défiler devant lui. Comme à son habitude, Spurrier ne joue pas sur les horreurs commises par les Crossed (pas de surenchère gore), mais plus sur la personnalité d'Isaac, et sur le mystère de du comportement de la grand-mère crossed.



Rafael Ortiz réalise des dessins détaillés, gore à souhait, sans systématisation de la nudité. Il s'implique fortement pour les décors et les tenues vestimentaires, réalistes et variées. Plongé dans cet environnement consistant, le lecteur suit avec plaisir les angoisses d'Isaac et peut croire en sa relative sécurité.



Simon Spurrier et Rafael Ortiz respectent les règles spécifiques des récits de Crossed : malgré l'horreur immonde des Crossed, les comportements des êtres humains normaux réussissent toujours à être pires. Ils diminuent le niveau d'obscénité (mais pas de gore), sans perdre le caractère ignobles de ces zombies dégénérés. 4 étoiles.
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Shadowman, tome 1 : Rites de naissance

On notera quelques éléments d’intrigue intéressants, notamment avec l’introduction de personnages inédits tels que le rôle important tenu par le sinistre Baron Samedi ou bien encore par l’apparition éclair d’une jeune femme doté du pouvoir de voir les morts, Dr Mirage, qui sera plus tard l’objet d’une mini-série.
Lien : http://www.actuabd.com/Shado..
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Luther Strode, tome 1 : Un bien étrange talent

Les éditions Delcourt nous offrent un nouveau comics avec un super-héros plutôt… particulier ! Les fans d’horreur et de situations décalées devraient y trouver leur compte. Mention spéciale au scénariste Justin Jordan et au dessinateur Tradd Moore car c’est leur première création publiée, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils frappent fort…



« Tout a commencé par un livre »



… et pour le lecteur, tout commence par une boucherie ! Des murs couverts de sang, des organes qui se baladent, et notre héros, Luther Strode, qui contemple les dégâts. Pas de doute, on rentre directement dans l’action. Et voilà ce qu’on comprend. Au tout début, Luther Strode n’était qu’un grand blond tout fin, brimé au lycée. Tout change lorsqu’il commande un mystérieux bouquin, « La méthode Hercule », censée le transformer en athlète. Et miracle, ça marche ! Il remet à sa place un gros balourd en plein cours de sport, et lorsque ce dernier revient à la charge, il n’hésite pas à lui casser toutes les dents. Et franchement, qui n’a jamais rêvé de se venger des gros durs du lycée ?



Ainsi, le lecteur et Luther jubilent, mais ça commence à sentir le roussi : un mystérieux bibliothécaire massacre ceux qui croisent la route du héros, pendant que les pouvoirs de ce dernier deviennent inquiétants. Lorsqu’il commence à s’énerver, il voit tout le monde sous forme d’écorchés, sans leur peau, et imagine clairement le bain de sang qu’il pourrait causer s’il se laissait aller. Mais Luther se maîtrise, jusqu’à ce que…



« Vous vouliez un tueur ? Me voilà. »



C’est le personnage du bibliothécaire qui va entraîner notre héros sur la voie du massacre, en impliquant sa famille et ses amis. Ainsi, Luther Strode utilise les bases du comics – un ado lambda qui se retrouve avec des super-pouvoirs, ce qui met en danger ses proches – tout en ajoutant un poil d’ultra-violence et d’humour ! Le résultat est un divertissement bien agréable. Le fan de gore est aux anges : les combats sont nombreux, et à chaque fois, les corps explosent et le sang coule à flots. Les personnages ont beaucoup de répartie, surtout Petra, la copine de Luther, qui continue à vanner son agresseur même lorsqu’il la tient attachée sur une chaise !



Le seul problème c’est la fin, qui se termine de manière frustrante. On a hâte de retrouver notre super-tueur, surtout qu’avec les derniers événements, sa vengeance risque d’être terrible. Le deuxième opus est paru l’an dernier aux Etats-Unis et semble relativement bien marcher vu qu’il y a eu des réimpressions pour les deux tomes. Du côté de chez nous, on sait juste que la suite s’appellera La légende de Luther Strode, si ça ne change pas d’ici-là. Voilà qui devrait nous éclairer sur les origines de cette étrange « méthode Hercule ».


Lien : http://www.actusf.com/spip/U..
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Crossed : Terres maudites, tome 10

Ce tome contient les épisodes 71 à 74, initialement parus en 2015, ainsi que le numéro spécial 2014. Il s'agit de 2 histoires indépendantes qui ne requièrent pas d'avoir lu d'autres tomes de la série.



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- Five bloody fingers (épisodes 71 à 74) - Scénario de David Hine, dessins et encrage de Nahuel Lopez –



L'action se déroule à Tokyo, 3 jours après l'arrivée de l'épidémie de Crossed. Dans une réunion de yakusas, un chef exige de dépecer un homme de main d'un rival pour récupérer sa peau tatouée. Dépecé, cet individu encore conscient coure dans les rues de Tokyo pour aller prévenir son chef Yamada qui possède un lion apprivoisé Usama.



Hazuki est la fille de Yamada. Elle fait partie d'un groupe d'amis très liés : Satoshi (éditeur de manga), Miku (une sorte d'entraîneuse à la spécialité pointue), Koki, et Taro (un étudiant habitant dans un manga café). Les 5 amis (= les 5 doigts sanglants) se retrouvent ensemble dans un entrepôt desservant un parc d'attraction où se déroule un concours de cosplay. À l'extérieur les Crossed se déchaînent.



Pour ceux qui suivent la série depuis le début, ils constateront que Satoshi n'est autre que l'éditeur du manga "Gore angels", dont l'auteure Emiko était l'un des personnages principal d'une histoire dans un tome précédent. Le scénariste évoque quelques spécificités culturelles japonaises, mais relativement peu nombreuses (le cosplay, l'entraîneuse, les yakusas, les tatouages, le manga café). Comme d'autres auteurs, il mélange l'épidémie des Crossed, avec un récit de genre "bande de copains". Le lecteur apprécie la dynamique de groupe qui existe entre ces 5 amis, Hine ayant la place d'évoquer quelques-unes des particularités de leur relation.



Pour le reste l'auteur a fort à faire, à montrer les Crossed en action, à montrer les 2 parties du groupe, l'une dans l'entrepôt, l'autre cherchant à la rejoindre. Au départ, il s'amuse bien avec l'individu dépecé qui arrive à rester conscient et à se déplacer, ce qui taxe fortement la suspension consentie d'incrédulité du lecteur. Puis il met en place la docilité de ce lion apprivoisé (deuxième élément difficile à avaler), avant de passer aux confrontations contre les Crossed. Il apparaît rapidement que le réel centre d'intérêt du récit est de montrer la nature de l'amitié qui lie ces 5 jeunes adultes, et quelles formes elle prend. Ainsi il arrive à donner de l'épaisseur à ses personnages.



Nahuel Lopez dessine de manière détaillée et figurative, avec un bon niveau de détails. Il est adepte de l'utilisation d'une ligne de largeur uniforme pour détourer les formes, sans variation dans l'épaisseur du trait, avec un usage très restrictif des aplats de noir, uniquement pour les chevelures. Ce choix l'incite à intégrer un bon niveau de détails, en particulier en ce qui concerne les tenues vestimentaires, mais aussi pour les arrière-plans. Les studios Digikore effectuent un bon travail de mise en couleurs en faisant bien ressortir les formes les unes par rapport aux autres, en en jouant sur les nuances pour ajouter du volume à chaque surface.



Ses personnages disposent d'une solide identité visuelle ce qui permet de les reconnaître aisément. Les tenues de cosplayeurs sont variées, mais il n'est possible de reconnaître qu'un Spider-Man, les autres déguisements étant pure invention. Les atrocités commises par les Crossed sont assez génériques, avec une ou deux trouvailles, et représentées avec un niveau de détails suffisant pour mettre le lecteur mal à l'aise. L'anatomie du lion est respectée. Lopez n'arrive pas à faire croire à son niveau de docilité, difficilement crédible dans le scénario. Lorsque les dialogues s'installent sur une page complète, les arrière-plans se vident complètement.



Globalement Nahuel Lopez concrétise des environnements et des personnages consistants et bien développés, avec pour conséquence de mettre en avant les éléments les plus tirés par les cheveux du scénario. Pourtant David Hine est parti d'une idée de base assez solide, avec des yakusas organisés pour pouvoir faire face à une menace physique, et une bande de copains, soudée par des situations stressantes vécues ensemble.



Néanmoins, il apparaît que les Crossed servent de menace générique, sans grande incidence sur le déroulement des événements. Au final le scénariste s'attache plus à la nature des liens qui existent entre ces 5 doigts sanglants qu'à leur relation aux Crossed. Le lecteur prend plaisir à voir la personnalité d'Hazuki s'affirmer avec l'aide de ses amis, et contre celle de son père. De ce point de vue son portrait psychologique est convaincant et en fait une jeune femme attachante. Mais la question se pose de savoir s'il fallait vraiment que cette histoire se déroule dans l'univers des Crossed.



Le lecteur venu pour une histoire des Crossed sera un peu déçu par l'absence de mise en perspective d'horreurs perpétrées par des humains, par comparaison avec les atrocités perverses des Crossed, 3 étoiles. Le lecteur voulant une histoire de zombies perverses, mais avec une intrigue centrée sur des personnages consistants sera plus satisfaits (le niveau d'horreur graphique explicite restant élevé). 4 étoiles.



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- Annuel 2014 – Scénario de Justin Jordan, dessins et encrage de Fernando Heinz -



En Angleterre, dans une prison de la région du Crambridgeshire, Bullock purge une longue peine de prison, et il n'a pas que des amis. Suite à une algarade qui dégénère en baston pour une histoire de savonnettes dans les douches, il se retrouve au mitard. Il finit par en sortir et retrouver Otis, son compagnon de cellule (à son grand soulagement car un aryen massif commençait à se faire insistant et menaçant). Pendant ce temps-là, arrive à l'infirmerie un transfert de la prison d'Hudington, cagoulé à cause de son comportement agressif. Il couve le virus des Crossed.



Il ne s'agit pas du premier scénario des Crossed écrits par Justin Jordan. Le lecteur constate rapidement qu'il s'agit pour lui de marier le genre zombie, avec le genre prison. Il y a donc Bullock très autonome, rapide à la baston et prompt à répondre à la provocation. Il y a le pauvre Otis chétif, pas du tout adapté à cet environnement. Il y a un chef des gardiens un peu sévère, sans aller jusqu'à être sadique. Il y a quelques gardiens corrompus, dont un sympathique à la cause de Bullock. Il y a Callahan, un nazi très balèze, etc.



En 34 pages, Jordan déroule son scénario sans temps morts, avec le virus qui se propage parmi les prisonniers et les gardiens, et Bullock, Otis et Callahan qui s'unissent pour essayer de faire front, ou tout du moins de rester en vie.



Fernando Heinze dessine les intérieurs de la prison, en les rendant substantiels et crédibles. Ses personnages sont aisément reconnaissables, mais soufrent d'expressions de visage un peu exagérées. Par contre, Bullock arbore un sourire sadique assez convaincant et même effrayant. Il éprouve quelques difficultés à conserver une anatomie correcte dans certaines pages, en particulier la stature de Callahan qui varie de 1,50m à 2,50m, en fonction des cadrages. Les premières atrocités commises par les Crossed sont aussi graphiques qu'inventives. Elles deviennent plus communes dans la deuxième moitié du récit.



Les auteurs réalisent une histoire rapide et enlevée, mais sans beaucoup de surprises. Ils ne disposent pas de la pagination nécessaire pour développer le côté carcéral, ni celui des Crossed. Du coup, ils utilisent les codes spécifiques de ces 2 sous-genres pour construire un récit qui tient la route, mais sans grande profondeur. 3 étoiles.
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Luther Strode, tome 1 : Un bien étrange talent

Luther Strode est un jeune lycéen très mince et effacé. Lui et son ami Pete sont les souffres douleur de Jacobson, un gros dur de leur bahut. Un jour, Luther reçoit la méthode Hercule, un manuel de bodybuilding qui en peu de temps lui fait prendre du muscle, mais lui fait également avoir d'étranges pouvoirs. Cependant, l'acquisition de ces nouvelles compétences va attirer l'attention de personnes peu recommandables... Comment va-t-il bien pouvoir apprendre à gérer ses pouvoirs et protéger ceux qu'il aime ?



J'aime beaucoup le scénario et les personnages. La seule chose qui m'a dérangé a été le trait trop chargé à mon goût, malgré des couleurs sympas. La violence est très présente, peut être trop, voir trop crue.... Mais j'attends de lire un prochain tome pour arrêter mon opinion car la fin de ce premier volume m'a laissé sur ma faim.
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Luther Strode, tome 3 : L'Héritage

Voilà ! Dernier tome de cette série, qui fini bien ! Un peu plus d'histoire que le tome 2, avec quelques nouveaux personnages sympas. J'ai beaucoup aimé le cowboy "Clint Eastwood" aux fusils, au point où j'aimerais bien lire une série juste sur lui !



Le personnage de Luther Strode m'a donné des impressions de Dragon Ball Z dans ce tome (les vêtements, les muscles, les cheveux). Donc un petit mélange de japonais et américain.



Une fin un peu abrupte et rapide tout de même.



Dans l'ensemble, c'est un peu la même impression que j'avais pour les 2 autres tomes : divertissant !
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Luther Strode, tome 2 : La légende

Ayant bien aimé le premier tome, je me suis lancé directement après dans la lecture du 2e. On peut dire que ça reste du Luther Strode : très violent, gore et sans vraiment d'histoire (tout le tome n'est presque qu'une seule longue scène d'action !). Donc encore une fois, ce n'est pas une lecture pour découvrir une histoire révolutionnaire, mais bien pour passer du bon temps, ce que j'ai eu !
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Luther Strode, tome 1 : Un bien étrange talent

Pas mal comme lecture ! Fluide, se lit bien et surtout, très gore ! Haha ! le dessin de Tradd Moore est très sympa : un mélange de caricature et de réel. Ce qui m'a le plus surpris de ses traits est le dynamisme des dessins. Lorsque quelqu'un se prend une gifle, tu as l'impression de la sentir tellement elle a l'air puissante !



Il y a également beaucoup d'imprévus qui m'ont laissé bouche bée à la fin des numéros.



S'il y a un seul bémol que je donnerais, c'est que l'histoire est un peu du vu et revu. Un adolescent ou un adulte qui possède des pouvoirs de Superman, on le voit partout : Invincible, Irredeemable, Huck, Strange Fruit, etc. N'y allez donc pas en attendant d'avoir une histoire révolutionnaire. On le lit pour apprécier les dessins, les couleurs, l'action et se divertir !
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Dead body road

J’ai déniché ce one-shot en lisant Slots, de la même collection chez Delcourt, et dont le nom de Scalera (lu sur Black science) m’a attiré autant que la très percutante couverture qui laisse imaginer la chevauchée sanglante du héros. On a donc bien une histoire classique de Vigilante sans morale décidé à décimer le gang qui a tué sa chérie. L’affaire s’annonce bien sur plus compliquée que cela et ça va défourailler sévère à coup de fusil à pompe et éclatage de boyaux sur la carelingue poussiéreuse de bagnoles poursuivies par des gangs de bikers camés… On connaît le cadre et si par moment le dessinateur italien sait placer de très bons cadrages, l’atmosphère poussiéreuse et quelques très belles poursuites de bagnole, les cases confuses restent trop nombreuses pour parvenir à nous maintenir sous tension. Si l’échappée commence plutôt pas mal et nous pose une belle galerie de salauds, une belle qui sait se défendre et un copains psychopathe, on finit par se perdre dans une intrigue qui piétine et des motivations assez confuses. Quelques incohérences physiologiques (le héros se prends x bastos et continue de cavaler sans conséquences) achèvent de décevoir sur cet album qui donne pourtant très envie d’être bienveillant. Dommage, une occasion ratée.



Lire sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Les monstres attaquent, tome 2 : Le chemine..

Après avoir aidé à sauver le monde avec ses monstres dans le 1er opus de la série, Kei Kanade (aka Kid Kaiju) revient pour botter le train des menaces a taille démesurée.

Un 1er arc qui tient sur plusieurs épisodes plutôt interéssant et qui marque le retour de certains méchants un peu oubliés de l'univers Marvel. Puis quelques épisodes un peu brouillons, manquant de profondeur. Dommage car je trouve que cette série avait du potentiel. J ai aussi été pas mal rebuté par le dessin trop lisse et au style trop manga qui étaient bien éloignés de celui de l'événement Monsters Unleashed.
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Luther Strode, tome 2 : La légende

D'une part, la violence graphique, déjà redoutablement présente dans le premier tome, atteint ici des sommets et cadre plutôt bien avec une évolution sensible des dessins vers moins de réalisme, à la limite de la caricature : les gars costauds sont trrrrès costauds, les membres en action s'allongent et se déforment afin d'amplifier le mouvement, les têtes explosent et le sang coule à flot continu. Il faut dire que l'action se déroulant 5 ans plus tard, Luther Strode a non seulement amélioré ses capacités surhumaines, mais aussi domestiqué la moindre parcelle de son corps (même son sang peut devenir une arme entre ses mains !). Et aussi, et surtout, les adversaires qu'il rencontrera sur son chemin, et qui orienteront définitivement son destin, sont à la hauteur de ses facultés : on a donc plus de combats insensés, plus d'hémoglobine, plus de souffrances, de pièges pervers et de tortures.

Heureusement, les auteurs ont le bon goût de réorienter le récit vers l'épopée vengeresse qui s'apparente à une quête des origines, d'y insérer un peu plus de considérations d'ordre mythologique et de nous présenter une sorte de condensé du destin d'un héros, lequel, après avoir découvert ses pouvoirs dans le premier tome et affronté son premier super-adversaire, devient un champion anonyme des forces du bien avant de se voir forcé d'aller combattre, dans un futur volume, celui qui est à l'origine de ce qu'il est devenu, et qui cherche à l'abattre.

Mais ce n'est pas tout : là où le récit se distingue des histoires précitées, c'est dans l’immixtion de la petite amie. La voici de retour, et elle parvient même à nous surprendre. Loin de l'archétype "petite-amie-du-héros-et-son-principal-point-faible", elle dynamise le récit en s'adjugeant par moments le rôle du sidekick, tout en continuant à rester fidèle à ses principes.

Le dernier tiers, après deux premiers déjà intenses, est une accumulation de confrontations épiques où le dessinateur s'en donne à cœur joie et les combattants dépassent les limites qu'on pensait leur connaître. Les répliques fusent autant que les balles, le sang éclabousse chaque case et on ne s'ennuie guère dans ces luttes apocalyptiques allant crescendo dans la destruction. Après le terrible Bibliothécaire du premier tome, on a droit au Relieur qui aura besoin d'un allié de poids, un certain Jack, parangon de cruauté perverse, le type même de l'arme qu'on hésite à employer tellement elle est incontrôlable. Et, dans l'ombre, attendant son heure, celui qui est à l'origine de tout ceci : Caïn.
Lien : http://comicsmarvel.blogspot..
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Luther Strode, tome 2 : La légende

Beaucoup plus d'action dans ce tome aussi gore que le 1er avec un Luther encore plus balèse et des méchants a la hauteur de son talent.

Pour conclure à lire sans modération.
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