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3/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pointe-à-Pitre , le 11-08-1971
Biographie :

Jymmi Anjoure-Apourou est né le 11 août 1971 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Il manifeste très tôt un vif intérêt pour la poésie, notamment par une fréquentation assidue des psaumes. Il fait paraître en 1987 un petit recueil de poèmes écrits entre 14 et 16 ans intitulé « les larmes d’une plume » qui clos sa « formation ». Dès lors il se met en quête d’un « son » tout en suivant des cours de droit. En 1996 il s’installe à Paris, s’inscrit à la Sorbonne en philosophie, et décide très rapidement de tout arrêter pour se consacrer exclusivement à la littérature et à l’art. Il entame dès lors une vie de bohème dans un Paris forgé par toutes ses références ; et la nuit à l’excès aiguise son sens du mot et de la poésie, c’est alors que commence sans filet, sa « longue traversée du rasoir », il se marie, divorce, se remarie, divorce à nouveau, a une petite fille, et écrit comme un possédé, toujours en quête du fameux « son » pressenti depuis l’adolescence. À ces travaux d’écriture se joint rapidement une pratique de la peinture et des arts plastiques, à travers lesquelles il poursuit à travers ses multiples peintures l’obsession du visage et du corps humain. Poésie et peinture convergent alors à cerner le même élan crucial par lequel s’opère sans retour le fameux « dérèglement de tous les sens ». Après cette longue traversée du rasoir, Les 40 moments de la crucifixion d’un homme constituent le premier don arraché aux griffes de l’autre bord.
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Source : Vents d'ailleurs
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Bibliographie de Jymmi Anjoure-Apourou   (2)Voir plus

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C’est qu’il est bien trop facile d’un seul coup de mourir, comparé à l’inéquitable difficulté de vivre…
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C’est qu’il est bien trop facile d’un seul coup de mourir, comparé à l’inéquitable difficulté de vivre…
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Et j’avais vu ce sang, je l’avais vu couler, bien avant qu’ça se mette à saigner en dedans. Et c’est sûrement pour ça qu’j’avais tout virevolté, envoyé valdinguer un chemin tout tracé pour prendre le maquis de ces combats perdus et qui le sont d’avance, dès lors que face à tout on demeure séant fixe. J’avais fait le mouvement, entamé la cadence, et s’il fallait me voir je serais comme je l’dis un bougre dans son vent, et peu importe ici, mal fameux, qu’il le soit, c’était mon vent comme ça qui bourrait l’équipage pour faire bouger cette terre que j’avais sous le pied et qui bourgeonnait vivement de mille espaces à prendre. Mais qu’on n’aille pas s’méprendre sur la race de mon ombre : j’avais tout et bon dieu l’entier reste du monde m’appartenait encore ! J’avais la jeunesse, cet instrument troué, et puis le chant avec pour pousser la potence jusqu’au pied du gibet où chaque homme, paraît-il, éjacule au trépas… On est bien loin de là, du gibet, d’la potence ! Voyons le démarrage, comment qu’ça a débuté cette drôle d’histoire des choses, et puis de moi dedans, emmêlé, emporté, comme au lit d’la rivière quand ça démonte en crue, et qu’là faut s’tenir à ce qu’on peut tenir, ou bien lâcher l’affaire, quand ça n’est plus possible de s’agripper en ferme à une chose solide, pour la tête hors de l’eau !
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Et j’avais vu ce sang, je l’avais vu couler, bien avant qu’ça se mette à saigner en dedans. Et c’est sûrement pour ça qu’j’avais tout virevolté, envoyé valdinguer un chemin tout tracé pour prendre le maquis de ces combats perdus et qui le sont d’avance, dès lors que face à tout on demeure séant fixe. J’avais fait le mouvement, entamé la cadence, et s’il fallait me voir je serais comme je l’dis un bougre dans son vent, et peu importe ici, mal fameux, qu’il le soit, c’était mon vent comme ça qui bourrait l’équipage pour faire bouger cette terre que j’avais sous le pied et qui bourgeonnait vivement de mille espaces à prendre. Mais qu’on n’aille pas s’méprendre sur la race de mon ombre : j’avais tout et bon dieu l’entier reste du monde m’appartenait encore ! J’avais la jeunesse, cet instrument troué, et puis le chant avec pour pousser la potence jusqu’au pied du gibet où chaque homme, paraît-il, éjacule au trépas… On est bien loin de là, du gibet, d’la potence ! Voyons le démarrage, comment qu’ça a débuté cette drôle d’histoire des choses, et puis de moi dedans, emmêlé, emporté, comme au lit d’la rivière quand ça démonte en crue, et qu’là faut s’tenir à ce qu’on peut tenir, ou bien lâcher l’affaire, quand ça n’est plus possible de s’agripper en ferme à une chose solide, pour la tête hors de l’eau !
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