AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de K. J. Charles (81)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le cercle des gentlemen, tome 1 : Un plaisi..

Rien n’a préparé Harry Vane à devenir gentleman. Depuis sa plus tendre enfance, ses parents, tous deux radicaux enragés, l’ont traîné de manifestation en manifestation, le trimbalant d’un bout à l’autre de l’Angleterre dans leur fureur idéaliste. Mais Harry ne s’est jamais senti le cœur d’un révolutionnaire et quand l’occasion lui vient de quitter son milieu misérable, il saute dedans à pieds joints. Son grand-père Gideon Vane, un vieil aristocrate richissime au cœur aigri, est prêt à le reconnaître comme son héritier à condition qu’Harry fasse bonne figure et épouse sa jolie mais plutôt revêche cousine. Hélas, des imprimeries clandestines de Londres au lit de la jolie cousine, il y a un sacré chemin à parcourir ! Heureusement, Harry a trouvé un mentor prêt à lui enseigner les bonnes manières et à le transformer en petit lord bon teint, le glacial Julius Norreys. Julius est distingué, Julius est cultivé, Julius est toujours parfaitement habillé, Julius est beau comme un ange, mais – pas de chance ! – Julius est un homme. Et nul doute que le grand-père de Harry serait fort irrité si son nouvel héritier allait égarer sa jeunesse dans la couche d’un autre gentleman, aussi accompli celui-ci soit-il…



Réaction de mon ami quand je lui ai résumé l’intrigue de mon roman en cours : « Mais c’est l’histoire du petit lord Fauntleroy ! Elle a transformé l’histoire du petit lord Fauntleroy en romance gay ?! » J’ai perdu ensuite dix minutes à lui expliquer en quoi « Un plaisir à la mode » n’était pas une version détournée du « petit lord Fauntleroy ». D’abord, Henri a vingt-trois ans (heureusement d’ailleurs, sinon beurk...), ensuite son grand-père est un indécrottable vieux salaud et ensuite… Bon, je ne vais pas vous ressortir toute mon argumentation. Passons à l’essentiel : qu’est-ce que ça vaut ? Eh bien, niveau intrigue sociale, ce n’est pas mal du tout ! K.J. Charles joue à merveille la carte des différences sociales et rend assez passionnant le parcours de Harry déchiré entre son passé d’agitateur et ses ambitions pécuniaires, forcé de faire des choix difficiles et d’abandonner ses vieux amis pour mieux atteindre le pinacle. Niveau sentimental, je suis plus mitigée. Ni Julius, ni Harry n’ont réussi à attirer ma sympathie et la partie consacrée à leur romance m’a laissée froide, malgré des scènes de sexe répétées et, ma foi, assez bien tournées. Pour avoir survolé les résumés des autres romans du « Cercle des gentlemen », ceux-ci m’ont paru beaucoup plus prometteurs avec un aspect politique beaucoup plus poussé. Je guetterai donc leur éventuelle sortie avec intérêt.

Commenter  J’apprécie          140
Un goût d'Angleterre

Ancien officier britannique, le capitaine Archie Curtis a dû quitter l'armée, suite à un accident qui l'a laissé gravement mutilé et a causé la mort de plusieurs de ses camarades. Mais s'agissait-il réellement d'un accident ou - chose bien plus grave - d'un sabotage volontaire ? Invité chez un vieil ami responsable de la livraison des armes défectueuses, Curtis décide de mener discrètement l'enquête. Hélas, difficile d'agir icognito dans cette grande maison de campagne ultra-moderne et bondée d'invités bruyants et trop curieux ! Le plus curieux et le plus extraverti de tous est, sans conteste, le poète Daniel Da Silva, un inverti notoire, juif du surcroît, à la langue bien pendue et à l'humour agaçant. Mais sous ses airs désinvoltes, Da Silva cache un esprit beaucoup plus fin qu'il n'y paraît et poursuit ses propres objectifs avec autant de hargne et d'obstination que notre viril vétéran. C'est aussi un homme bougrement attirant pour peu que l'on mange de ce pain-là. Ce qui n'est pas le cas du capitaine Curtis, bien entendu. Vraiment pas. Vraiment vraiment pas.



Encore un roman de bonne facture de K.J. Charles écrit dans un style toujours aussi agréable et doté de deux protagonistes principaux bien typés et attachants. On y retrouve ce qui faisait déjà l'intérêt de ses livres précédemment traduits : un contexte historique très présent et bien retranscrit, un vrai effort de compréhension des moeurs et psychologies du début du XXe siècle et un don certain pour camper des personnages hors-du-commun. Côté romance, pas grande chose à redire. Quoiqu'un peu rapide, celle-ci est très bien menée et on appréciera - chose rare dans les récits de ce types - que les protagonistes se conduisent grosso-modo comme des adultes intelligents et matures, et pas comme des adolescents attardés et en mode drama-queen. Dommage que l'intrigue d'espionnage soit plus faiblarde avec notamment un dénouement très précipité et assez artificiel. Cette tendance, hélas un peu récurrente dans les romans de K.J. Charles que j'ai pu lire, a légèrement entamé mon plaisir de lecture. Mais légèrement seulement, hein ! Le tout donne un court récit pas désagréable du tout, mais qui aurait mérité d'être un peu étoffé dans ses rebondissements.

Commenter  J’apprécie          130
Magpie, tome 1 : Le charme des Magpie

Lucien Vaudrey a un problème. Un gros. Non seulement son père, Lord Crane, est mort – ce dont il se fout un peu, vu le peu de sympathie qu’il avait pour le vieil homme – mais un sorcier inconnu tente de l’assassiner. Pourtant Lucien a l’habitude de la magie et ses longues années en Chine lui ont permis de se familiariser avec les chamans et autres praticiens de toute sorte, mais cette magie-là est d’un autre genre, plus venimeuse, plus étrange et bien plus dangereuse. Pour se protéger, le tout nouveau Lord Crane fait appel à un spécialiste de la magie noire prénommé Stephen Days. Days est tout ce que n’est pas Lucien : il est petit, chétif, effacé, fauché, mal habillé et ne nourrit guère de sympathie pour son client dont la famille a ruiné la sienne par pure malveillance. Mais il a ces mains magiques qui picotent comme des bulles de champagne, un petit sourire ravageur et une compétence tout à fait sexy. En clair, Lucien le mettrait bien dans son lit. Mais pour pouvoir se livrer à des prouesses sexuelles (et formellement interdites par la loi, nous sommes sous l’ère victorienne tout de même !), il faut encore être vivant et les chances de Lucien de le rester sont justement fort compromises…



Lire de la romance gay bien écrite est une saine activité à laquelle je ne me livre pas assez souvent. Faut dire que ce ne sont pas les exemples qui foisonnent, mais grâce aux bons soins d’une amie, j’ai pu découvrir l’œuvre de K.J. Charles et sa série du Charme des Magpie. Découverte fort agréable d’ailleurs, grâce en soit rendue au style efficace de K.J. Charles, à ses dialogues spirituels et à ses personnages bien caractérisés. Le scénario est simple mais bien mené et pas seulement prétexte à fourrer les deux personnages dans une même chambre à coucher – même si cela reste clairement un des objectifs de l’auteur. Le ton est vif, l’humour très présent et les stéréotypes ne sont pas trop nombreux. Le tout aurait tout de même mérité d’être un peu plus étoffé, notamment vers la fin du roman, un peu trop rapide à mon goût. On en ressort avec l’envie de suivre encore un peu ce lord baroudeur et son petit bonhomme de magicien. Affaire à suivre donc !

Commenter  J’apprécie          130
Le Cercle des Gentlemen, tome 3 : La positi..

Dans le Londres du début du XIXe siècle, mieux vaut dissimuler ses penchants sexuels s'ils ne sont pas conventionnels. le « Cercle des gentlemen » de lord Richard Vane ne doit sa tranquillité qu'à la notoriété du lord protecteur et à l'ingéniosité de son valet Cyprian, très habile à trouver des maisons de passe discrètes où ses messieurs peuvent se laisser aller à leurs désirs en toute intimité. Cette petite routine est mise en péril quand, lors d'une séance d'habillage, Cyprian laisse aller ses mains un peu trop bas sur le corps, certes très appétissant, de son maître. Lord Richard est un homme droit, un homme intègre, conscient de ses devoirs envers lui-même et envers la société, pas du tout le genre à abuser d'un domestique pour le mettre dans son lit – ce domestique serait-il parfaitement consentant et fier de l'être. Aussi, et malgré le désir qui lui inspire son trop brillant serviteur, ne voit-il qu'une solution pour ne pas céder à la tentation : virer le bonhomme. Un sacré abus de pouvoir, tout de même, pour un homme si fier de ses principes. le problème, c'est que, sans l'intelligence aiguisée et la loyauté à toute épreuve de Cyprian, le « Cercle des gentlemen » est bien démuni face à ses ennemis... Quant à Lord Richard, son lit lui paraît sacrément froid et ses nuits franchement déprimantes.



Troisième tome du « Cercle des gentlemen », « La position d'un gentleman » confirme la très bonne qualité de cette série de romances victoriennes. Certes, il manque la dissension politique délectable entre les deux protagonistes du tome précédent (Cyprian et Richard sont globalement d'accord sur l'ordre du monde tant qu'on n'entre pas dans le cadre de la chambre à coucher), mais la thématique des inégalités sociales est toujours présente et exploitée sous un jour tout à fait intéressant. L'auteur soigne toujours aussi bien son contexte, n'oblitérant jamais les dangers encourus par les personnages principaux du fait de leurs goûts trop spécifiques. Il est plaisant également de recroiser les protagonistes des tomes précédents, leurs nombreuses interactions permettant de donner de l'épaisseur et de la profondeur au petit univers créé par K. J. Charles. Et les scènes de cul sont bien, ce qui est la moindre des choses pour ce type de roman, sans accaparer complètement l'action. Une fin un brin précipitée et des personnages un peu moins marquants classent ce roman un peu en dessous du volume précédent, mais il n'en demeure pas moins tout à fait recommandable.

Commenter  J’apprécie          90
Le carnet secret de Simon Feximal

Je continue ma découverte de l’œuvre de K.J. Charles avec ce pastiche assez réussi de Sherlock Holmes. On y suit les aventures surnaturelles d’un duo de choc : le prestigieux chasseur de fantômes Simon Feximal et son ami et chroniqueur (et plus si affinités) Robert Caldwell. Ensemble, ils vont arpenter l’Angleterre victorienne pour réduire au silence les esprits frappeurs, goules et autres spectres de toute sorte. Entre deux enquêtes, ils se livreront à de mémorables parties de jambes en l’air, exploits moins susceptibles de passer à la postérité mais tout aussi plaisants à suivre.



Il y a pas à dire, K.J. Charles, ça décompresse agréablement le cerveau : c’est facile à lire, bien écrit, psychologiquement fouillé, avec de bonnes scènes de fesses mais pas que. Ce roman ne commençait pourtant pas très bien avec une première enquête plutôt bâclée et au dénouement assez ridicule. Heureusement, la suite des aventures de Simon et Robert s’avère plutôt sympathique à suivre, même si la taille très courte des chapitres m’a souvent laissé une impression de trop peu. Comme on pouvait légitimement le craindre, les enquêtes ne sont pas trop éclipsées par la romance et se révèlent plutôt prenantes. J’ai particulièrement apprécié le travail de recherche effectué par l’auteur sur les vieilles légendes anglaises, dont certaines sont absolument charmantes comme celle de l’évêque aux papillons, ainsi que les clins d’œil à la littérature victorienne. A noter que le langage utilisé est bien adapté à l’époque ce qui donne une petite touche non négligeable d’authenticité au récit.



Las, me voici arrivée à la fin des œuvres traduites en français de K.J. Charles… Je ne suis ni assez motivée, ni assez douée pour m’y attaquer en anglais. Espérons que les gentils éditeurs francophones entendront ma prière et se dépêcheront de publier la suite de ses écrits !

Commenter  J’apprécie          90
Sinistre compagnie

Guy Frisby, mène une vie rangée qu'il voue à la protection d'Amanda, sa sœur, qui vient de commettre un roman gothique pour le moins osé à l'insu de son frère. Les Frisby dépendent de la "générosité" de leur tante dont la préoccupation principale est de sauvegarder la réputation de la famille, déjà entamée par le scandale qui a entaché la branche de la fratrie. Dans ce début du XIXème siècle, la réputation ça compte dans l'aristocratie, et les ragots suffisent pour l'établir …

Lorsque Amanda fait une chute de cheval qui lui occasionne une grave fracture et la rend intransportable son frère doit la rejoindre au manoir Rookwood près duquel elle a eu son accident - un manoir de sinistre réputation comme son propriétaire, héritier de la famille qui a entraîné la déchéance des Frisby dans un scandale il y a deux décennies. C'est un vrai drame que d'être obligé d'accepter l'hospitalité de Sir Philip Rookwood, pensez donc avec la réputation du baronnet celle de sa sœur ne peut être qu'irrémédiablement entachée par le simple contact de la secte de sinistre réputation qui sévit dans cet antre de turpitude !

Cependant Guy va réaliser que les ragots ne sont que des ragots, que la réalité peut être fort différente, que Sir Philip est vraiment charmant, et que, même, il ne le laisse pas indifférent, alors que jusqu'à présent il n'avait fantasmé qu'à travers ses traductions de textes non expurgés grecs et romains …





Une fois de plus l'autrice rend avec bonheur l'atmosphère qui règne dans le milieu aristocratique anglais du début du XIXème siècle. La courte nouvelle "Recherche : Auteur" introduit le roman, une occasion de nous narrer une cuite mémorable célébrant le vote contre le trafic transatlantique d'esclaves au Parlement. Le roman débute en situant la position des Frisby, et enchaîne rapidement sur leur obligation de séjourner quelques semaines au manoir honni - des semaines qui donneront l'occasion à Guy de se remettre en question - et le timide et timoré garçon est bien plus volontaire qu'il n'y paraissait de prime abord - lorsqu'il a décidé d'une conduite le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne fait pas dans les demi-mesures …

Une romance où les libres penseurs auront l'occasion de disserter sur de nombreux sujets, le racisme, l'esclavagisme, l'athéisme, la théorie de l'évolution qui attend encore la naissance de Darvin, et la religion et la décence, bien sûr.

Une lecture agréable grâce à l'écriture pétillante de l'autrice qui nous entraîne dans un milieu aristocratique varié dont les personnages sont vite attachants et nous permettent de passer un moment agréable …
Commenter  J’apprécie          80
Le cercle des gentlemen, tome 2 : Une affai..

Si on m’avait dit un jour que je m’emballerais pour une romance sado masochiste gay victorienne entre un agent du gouvernement tory et un prolétaire radical ! Comme quoi faut vraiment s’attendre à tout dans la vie, même au plus inattendu. (Et, pitié, ne vous fiez pas aux couvertures, celle en VO est kitchissime et, si celle de la version française est un peu plus passable, on peine toujours à voir le lien avec le schimblique).



Développons un peu ! Nous retrouvons le fameux « Cercle des gentlemen » de Lord Vane rassemblant un petit groupe de messieurs de la haute aux goûts sexuels très spécifiques et malheureusement prohibés. Parmi cette assemblée pourtant très ouverte d’esprit, les désirs de Dominic Frey détonnent et provoquent la répulsion et l’étonnement. Les penchants masochistes de Dominic l’ont poussé naguère à arpenter les ruelles les plus sordides, mais, depuis un an, il est parvenu à trouver un partenaire régulier et prêt à satisfaire ses besoins. Tous les mercredis, les deux hommes se rencontrent dans le plus grand secret et l’anonymat dans une luxueuse maison de passe londonienne. Jusqu’au jour où leurs vies publiques et intimes se percutent brutalement. Lors d’une perquisition policière dans une librairie extrémiste, Dominic reconnaît à sa grande horreur son amant dans le propriétaire, Silas Mason, un pamphlétaire enragé. Impossible de continuer leur relation dans cette situation, bien entendu. Demeurent pourtant le désir et la nostalgie poignante de l’intimité partagée et d’une compréhension jamais trouvée ailleurs…



Fichtre que c’était bien ! Si « un plaisir à la mode » m’avait laissé un goût mitigé, ce second tome du « Cercle des gentlemen » est incontestablement une réussite. Les deux protagonistes principaux sont nettement plus intéressants que leurs prédécesseurs et leur dynamique commune absolument fascinante, loin des clichés que l’on aurait pu redouter. Si mon cœur bat spontanément pour Silas, le radical forcené au caractère de dogue et à la carrure de taureau, j’aime aussi Dominic, son mélange de fragilité et de fermeté. Ces deux-là partagent bien plus que les plaisirs du lit : tous deux sont intègres, idéalistes, engagés, inflexibles en amitié comme en amour, adeptes des longues discussions politiques… Le livre commence d’ailleurs de façon très amusante par une brutale partie de jambes en l’air suivie par une discussion – ou dispute – passionnée sur le « Frankenstein » de Mary Shelley. On y découvre avec intérêt l’homosexualité traitée comme un lien permettant de transgresser les différences sociales : deux hommes à poil dans un lit, ça peut parler de n’importe quoi, même de politique.



Comme dans le tome précédent mais de façon encore plus satisfaisante à mon goût, le contexte historique est parfaitement traité. L’auteur à l’habilité de mêler à son récit des événements ayant réellement existé et bouleversé le paysage social de l’Angleterre du début du XIXe siècle, tels que la loi des Six Acts ou le Complot de la rue Cato. C’est fort bien fait et ajoute beaucoup à l’intérêt d’une romance qui, sans cela, serait déjà appréciable. Il va s’en dire que j’ai déjà acheté le troisième tome de la série sur kindle et que j’attends tranquillement les vacances pour m’y plonger.

Commenter  J’apprécie          81
Sinistre compagnie

J'aime bien les romances historiques de K.J. Charles car elles sont vraisemblables. Dans celle-ci, la situation de départ est presque caricaturale: deux familles ennemies, un jeune homme pauvre et vertueux face à un débauché notoire... Ajoutez à cela un roman gothique écrit par une jeune fille et tous les ingrédients sont réunis pour une romance finalement plutôt réussie.
Commenter  J’apprécie          60
Le cercle des gentlemen, tome 1 : Un plaisi..

La romance a en général un petit goût de plaisir coupable qui est encore renforcé quand les couvertures sont malencontreusement adornés d'éphèbes torse nu… Qu'on est pourtant loin des personnages et de la finesse des romans de K. J. Charles ! Plaisir certainement, coupable, pas une seconde et je peux l'argumenter !



J'ai lu (ou plutôt avouons-le : dévoré) les trois tomes et la novella qui constituent la série A Society of Gentlemen en un temps ridiculement court et avec une satisfaction ne se démentant pas, aussi une critique individuelle pour chaque livre s'impose-t-elle. Tout en maintenant la cohérence d'un arc narratif global et bien plus de profondeur et de complexité que l'on pourrait en attendre, les tomes sont suffisamment intéressants et différents les uns des autres pour se tirer avec honneur de l'exercice… Nous voici donc lancé !



La romance historique ne m'intéresse pas particulièrement, mais ayant englouti ces derniers mois tous les écrits des K.J. Charles, c'est assez inévitablement que j'ai fini à me retrouver avec A Fashionable Indulgence en main. Le pitch de base ne m'attirait guère, me semblant sentir le réchauffé, ou du moins le cliché de base : un orphelin désargenté qui se découvre bien né et auquel on fait miroiter un splendide héritage… à la condition toutefois qu'il apprenne à se conduire en gentleman et puisse être introduit en société, où il lui appartiendra de faire un bon mariage.

Mais c'était prêter bien peu de crédit à K.J. Charles, qui prouve une nouvelle fois sa capacité à camper des personnages complexes, nuancés et psychologiquement consistants, ainsi qu'à les inscrire dans un scénario solide, aux rebondissements bien menés.

Nous voilà donc à la rencontre de Harry, qui a été élevé parmi une cohorte de radicaux, de pamphletistes et d'agitateurs de tous crins… mais n'hésite pour autant pas longtemps à tourner le dos aux luttes démocratiques (un gros mot du point de vue de la bonne société) quand son grand-père le fait chercher car il est désormais le seul héritier mâle de la branche aînée des Vane.

Confié aux bons soins de son cousin Lord Richard Vane qui sera chargé de superviser son entrée dans le monde, Harry est mis entre les mains du glacial Julius, dandy à la langue acéré et au goût impeccable qui va accepter le défi de le rendre présentable et de faire de lui un Gentleman… et avec lequel, on le devine aisément, une romance va fleurir.

Disons le tout de suite, A Fashionable Indulgence n'est pas mon favori de la série, probablement parce que je n'ai pas accroché plus que ça au couple principal… Mais l'intrigue elle-même m'a tenue intéressée tout du long, et j'ai apprécié l'évolution de Harry, qui subit la tension de son passé d'agitateur radical et va devoir faire des choix mettant à l'épreuve son intérêt financier et sa loyauté envers ses anciens amis… tout en mettant ses nouvelles amitiés à l'épreuve.

Le fait qu'à la romance et à l'intrigue « de base » viennent se mêler un questionnent sous-jacent des structures sociales et que le thème de la collision entre bas peuple et aristocratie soit récurrent au fil des trois romans est clairement un des aspects qui me plait dans cette série, ainsi que le traitement toujours subtile qui en est fait. L'aspect historique est très bien renseigné, et ce mélange des genres donne un résultat surprenant et ma foi fort agréable à lire !

Commenter  J’apprécie          60
Le carnet secret de Simon Feximal

Robert Caldwell est journaliste, mais aussi ami et assistant du très célèbre chasseur de Fantômes Simon Feximal, à la renommé duquel il a grandement contribué de par ses écrits… Mais voilà, les articles publiés n'ont jamais tout dit, ni sur certaines enquêtes dangereuses et sensibles... ni sur les véritables relations entretenues par Robert et Simon, qui sont aujourd'hui révélés dans les chroniques de ce carnet secret.



Moi qui ai dévoré avec plaisir toute la bibliographie de K. J. Charles, le carnet secret de Simon Feximal m'avait pourtant échappé… Quel n'a pas été ma satisfaction, quand je m'en suis rendu compte, de voir qu'il avait été traduit et édité en France !

Si l'hommage à Sherlock Holmes est volontaire et très perceptible, ce roman aux airs de recueil de nouvelles de fantasy urbaine victoriennes s'en affranchit très bien ! La rencontre puis la collaboration des deux hommes ne manque ni d'action, ni de rebondissements, et la narration en mode autobiographique est prenante, parfois très touchante, et va comme un gant au récit.

Ce dernier est rythmé par des enquêtes ma foi plutôt intéressantes et bien troussées, mais parvient à garder un fil rouge non négligeable et maintient sans problème une cohérence globale. Mon seul reproche irait aux scènes de sexe, que j'ai trouvées globalement moins subtiles et bien gérées que dans d'autres romans suivants de K.J. Charles, et j'avoue avoir failli être rebutée par la première affaire que Robert et Simon affrontent ensemble… et sa résolution sexuelle un peu trop facile. Mais ce cap passé, je me suis laissée charmer par ce qui s'est révélé être une très sympathique lecture. Je recommande !

Commenter  J’apprécie          40
La pie voleuse

Déjà, je souhaite vivement remercier les éditions Bookmark pour ce Service Press et pour leur confiance.



Il y a quelques années, j’avais commencé la saga Magpie et j’avais adoré le premier tome. Puis, récemment, ce livre est sorti et il se trouve qu’il fait partie du même univers et peut être lu soit comme une suite, soit comme un standalone. Et, bien qu’il y ait des spoilers sur la saga Magpie dans laquelle je ne suis pas du tout à jour, j’ai décidé de me lancer dans cette lecture qui, ma foi, me tente affreusement au vu du résumé !



On y découvre Ben, un ancien policier pour qui la vie a basculé quelque temps auparavant. Lui, qui vivait ce qui ressemblait à une idylle, s’est rendu compte qu’il ne connaissait pas vraiment l’homme qui partage sa vie et en plus de ça, il a perdu son travail et a dû faire de la prison… Autant dire qu’il n’est pas dans de bonnes conditions quand on le rencontre.



Avec lui, nous découvrons Jonah, l’homme qui partageait la vie de Ben, et qui était non pas un homme respectable comme le pensait son compagnon, mais un voleur très doué. Et c’est aussi, en partie, la raison qui a amené Ben à faire de la prison.



C’est dans ces conditions qu’on retrouve, Ben, alors qu’il est sorti il y a peu de prison, tandis qu’il recherche Jonah qu’il compte bien envoyer au trou à son tour. Sauf que cela ne se passe pas comme prévu et Ben va se retrouver au milieu d’une intrigue qu’il n’avait pas vue venir et son seul allié pourrait bien être la dernière personne qu’il souhaite encore voir… Jonah.



L’ambiance de ce livre est totalement quelque chose que j’aime. On est transporté dans un vieux Londres où on sent l’odeur de la pluie et de la brume au fil des pages. J’aime vraiment ça !



Pour ce qui est de l’intrigue, bien que je n’étais pas à jour dans Magpie, je n’ai pas été gênée dans ma lecture. Il s’agit vraiment d’un standalone et les éléments qui auraient pu nous manquer nous sont amenés progressivement au fil de l’intrigue.



Il y a un point qui m’a fait grincer des dents et, malheureusement pour moi, il s’agit du personnage principal… Ben n’est pas le genre de personnage que je détesterais en temps normal, mais j’ai subi le début à cause de son caractère. Il en veut à Jonah, et je le comprends, n’importe qui dans sa situation le détesterait bien plus encore et lui en voudrait pour tout ce qu’il a subi par sa faute. Donc qu’il n’ait pas envie d’écouter ce qui lui semble être des excuses peu crédibles, c’est logique. Seulement, à chaque fois que Jonah veut lui parler, il l’envoie balader jusqu’au moment où il comprend qu’il lui manque des informations et là… il ose râler, parce que Jonah ne lui a rien dit avant ?! Non, à ce moment-là, c’était un peu trop pour moi.



En-dehors de ça, j’ai apprécié cette histoire de seconde chance pour leur couple, qui est compliquée au vu de leur situation, mais j’ai aussi trouvé que certaines situations allaient trop vite. Notamment vers la fin, où il y a une confrontation très importante et qui se finit en quelques lignes alors que ça aurait dû être plus long, car on parle quand même un prisonnier en cavale.



Malgré tout, ce livre ne m’a pas enlevé mon envie de découvrir l’entièreté de la saga Magpie, je suis même encore plus intrigué au vu des spoilers que j’ai lus ici. Car, oui, je fais partie des gens chez qui les spoilers ne sont pas un problème, au contraire, ils peuvent parfois encore plus me motiver.
Lien : https://lecturesmmdoriane.wo..
Commenter  J’apprécie          30
L'île hantée

Ce livre, premier tome des Hommes verts, peut être lu après le Carnet secret de Simon Feximal. Ce n'est pas indispensable, mais il y est souvent fait référence. Simon et Robert ont "disparu" à Passchendaele, après avoir été obligés de combattre par le gouvernement britannique et surtout après avoir mis à l'abri Jo afin qu'iel ne serve pas de boule de cristal vivant à l'armée.

Nous voilà donc au début des années 1920. le monde des arcanistes a été décimé et le dernier de quelque renom, Randolph Glyde, se méfie comme de la peste du ministère des Ombres, responsable de la disparition totale de sa famille et surtout du déchirement du voile. Il y a un parallèle très fort avec Le Carnet secret de Simon Feximal cités plus hauts : le gouvernement essaie de lui mettre la main dessus, un homme qui n'a rien à voir avec l'occulte (Saul) débarque dans cette histoire et ils doivent affronter un terrible danger et sauver l'Angleterre (donc le monde pour des Anglais).

J'avais beaucoup aimé Le Carnet secret de Simon Feximal car K.J. Charles s'était inspirée de nombreux ouvrages classiques du fantastiques mais aussi des nouvelles de Conan Doyle sur Sherlock Holmes. Elle abandonne ce format pour cette suite que je trouve à la hauteur.

Un bon récit fantastique.
Commenter  J’apprécie          30
Magpie, tome 1 : Le charme des Magpie

Mon début d’été a décidément été très tourné vers les romances surnaturelles puisque dans ce roman on fait la connaissance de Lucien Vaudrey, un lord de retour de Chine, et de Stephen Day, une espèce d’exorciste renommé, qui se détestent puis finissent par coucher ensemble. Le côté romance étant évacué, je n’y reviendra pas plus longtemps dessus car il est très prévisible.



En revanche, je me suis bien amusée avec l’intrigue surnaturelle puisqu’il faut pas mal de temps avant de comprendre ce qui menace réellement Lord Vaudrey. On tourne beaucoup autour de la maison familiale, des membres de sa famille qui n’avaient pas l’air bien sympathique, de son frère surtout, un personnage assez immonde et de l’aristocratie du coin qui aimerait bien le mettre dans sa poche.

C’est un peu la même chose avec Stephen, que j’ai énormément apprécié et qui est loin d’être un simple médium ou un connaisseur des forces occultes. Les autres utilisateurs de magie le méprisent peut-être mais son rôle de régent lui confère en quelque sorte une certaine stature même si avec lui vient aussi une pression immense. Accusateur, juge, bourreau, c’est beaucoup pour un seul homme, mais il gère jusque là impeccablement.



Les personnages sont donc très chouettes, même si mon cœur balance un peu plus du côté Stephen. J’ai aussi adoré le valet/compagnon de Lucien, qui n’a pas sa langue dans la poche et qui sait merveilleusement bien lui lancer quelques petites répliques sympathiques. Les dialogues sont d’ailleurs assez amusants une fois que l’on sort de l’animosité initiale et l’atmosphère victorienne guindée dans laquelle tout ce beau monde évolue vient faire un bon contrepoint avec une ambiance très lourde et malsaine.

La magie vient très bien s’intégrer là dedans et j’ai aimé qu’on en découvre le fonctionnement au fur et à mesure de la lecture ainsi que le rôle de chacun au lieu de tout nous faire ingurgiter dès le début.

C’est court, donc la conclusion arrive un petit peu rapidement quand on la compare au temps qu’on a passé à suivre le suspens monter petit à petit, mais elle est particulièrement percutante. Et cette relation entre Stephen et Lucien pourrait bien mener à quelque chose de très intéressant dans les prochains tomes.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          30
La cité des péchés, tome 3 : Un héritier inadéquat

Les cadavres continuent à s'accumuler, aussi, pour aider ses amis pourchassés par "l’Homme du Brouillard", Mark Braglewicz détective privé manchot, part à la recherche de l'héritier du comte de Moreton, dont seule la révélation devrait permettre d'arrêter l"hécatombe.

Pen et Greta, sa sœur jumelle, ont échappé à la secte de leur mère à l'adolescence, maintenant trapézistes de talent, ils vivent heureux. Lorsque Mark trouve Pen les deux hommes de suite se rapprochent, mais comte ou pas Pen ne veut pas renoncer à vivre pleinement sa vie, à ses cheveux longs, et à s'habiller en fonction du genre qu'il adopte selon son humeur … et Mark est conscient qu'il ne serait pas assez bien pour un comte. Cependant faire reconnaître Pen comme l'héritier semble le seul moyen d'échapper au mystérieux tueur …





Dans ce dernier tome de la trilogie nous évoluons dans le brouillard de Londres d'où peuvent émerger les pires menaces, 1873, ce n'est pas une époque où on peut se démarquer publiquement, la bienséance est imposée, même si certains aristocrates se sentent en droit d'ignorer les lois lorsqu'elles ne les arrangent pas. Pour préserver le secret les meurtres se sont multipliés, mais le mystérieux héritier nous est enfin révélé - mais ce magnifique garçon semble ne pas accepter le carcan que lui imposerait la couronne, comment pourrait-il continuer de se comporter en accord avec son genre fluide sous les feux de la rampe ? l'époque et ses pairs ne l'accepteraient jamais !

L'autrice nous immerge dans le XIXème siècle finissant, costumes, menus, coutumes et actualité procurent un décor consistant où vont évoluer les protagonistes. Une romance entre un manchot trentenaire et un magnifique garçon au genre variable de vingt-trois ans se développe parmi les secrets et intrigues d'une famille aristocratique et sous la menace d'un mystérieux assassin, une occasion de disserter sur les différences entre le petit peuple et la noblesse qui vont encourager le développement de l'anarchie …





Un roman historique qui restitue correctement l'atmosphère anglaise du XIXème siècle et où se mêlent de manière équilibrée l'enquête et la romance, avec une certaine originalité dans le choix des personnages qui génère des réflexions annexes. Un livre qui se lit facilement et devrait combler les amateurs du genre …
Commenter  J’apprécie          30
Le cercle des gentlemen, tome 2 : Une affai..

J'aime beaucoup Dominic mais bizarrement ce n'est pas celui que j'ai préféré dans la série même s'il est aussi bon niveau qualité que les autres, ce sont juste les personnages qui m'ont moins emporté avec eux mais la dose de rebondissements est juste et on ne s'ennuie pas.
Commenter  J’apprécie          30
Le cercle des gentlemen, tome 2 : Une affai..

J'aime beaucoup Dominic mais bizarrement ce n'est pas celui que j'ai préféré dans la série même s'il est aussi bon niveau qualité que les autres, ce sont juste les personnages qui m'ont moins emporté avec eux mais la dose de rebondissements est juste et on ne s'ennuie pas.
Commenter  J’apprécie          30
Le Cercle des Gentlemen, tome 3 : La positi..

J'avoue avoir beaucoup aimé ce tome car à la lecture des précédents c'était comme une évidence que ces deux là allaient se rapprocher mais aussi que Rich ferait des siennes avec son côté rigide (hélas sans image coquine derrière cette fois).

Et puis Cyprian est un personnage clé de cette série, il a été là à chaque fois, les a aidé tous il était normal qu'il soit récompensé à sa juste valeur ;)
Commenter  J’apprécie          30
Le carnet secret de Simon Feximal

Un excellent "fix-up" (roman articulé autour de nouvelles) créé après un crossover avec l'univers Whyborne & Griffon de Jordan L. Hawk en copiant le duo gay que pourrait former Sherlock & Watson en version occulte.

Ça fait beaucoup :p Je résume : Feximal est un Sherlock viril, chasseur de fantômes implacable, dont les histoires furent racontées par Robert Caldwell, son Watson, dans les fictifs "Carnets de Simon Feximal".

Mais le livre qu'on lit ici ce sont les carnets SECRETS, ceux qui n'ont pas pu être publiés à l'époque, en grande partie parce qu'ils parlaient de la relation homosexuelle de nos deux héros (l'interdiction d'un tel amour est un sujet qui revient régulièrement dans le livre). En partie aussi parce que les cas évoqués sont particulièrement atroces. KJ Charles ose un univers plus sombre que sa collègue Jordan L Hawk, ou même que Lockwood &co (dont le concept est assez proche).

De nombreuses références et influences (contes, faits réels, mythes locaux...) viennent donner à tout cela une ambiance à la fois réelle et effroyable, avec une forte crédibilité historique et une mythologie fascinante.

Heureusement, la relation du couple Feximal-Caldwell évolue de manière lumineuse. Les autres personnages, qu'ils soient des alliés précieux ou des méchants abominables, rendent l'histoire addictive, ce qui nous empêche de nous engluer dans une ambiance sombre où les humains sont bien pire que les monstres.

Le sexe, d'abord plus cru et direct que dans les romans de ce genre, passe vite au second plan. La romance est évoquée plus qu'autre chose, laissant une impression de lien profond se construisant dans les silences. (On est loin des ébats fabuleux et des élans amoureux de Jordan L Hawk.)

Le tout est finalement unique et captivant.
Commenter  J’apprécie          30
Magpie, tome 2 : La magie des Magpie

Quelques mois après leurs aventures dans "Le Charme des Magpie", Lord Crane et Stephen Day doivent faire face à de nouveaux problèmes, on essaye de les faire chanter, des rats monstrueux font leur apparition à Londres et ils se rendent compte que leur liaison est plus importante que ce qu'ils pouvaient penser initialement. Dans ce second tome nous faisons aussi connaissance avec les amis de Crane et Stephen.





L'écriture est toujours aussi fluide, incitant à lire le livre d'une traite, notre intérêt est soutenu par l'apparition de nouveaux personnages étoffant le monde des héros. Comme dans le premier tome il y a un équilibre agréable entre l'action, le fantastique et la romance bien intégrée sans être niaise ou stéréotypée. Un bon roman de délassement.
Commenter  J’apprécie          30
Magpie, tome 1 : Le charme des Magpie

Tout d'abord je dois avouer que je n'aime pas du tout le résumé du livre et qu'il est faux en plus. Il donne l'impression que l'érotisme est bien présent ce qui n'est pas vraiment le cas (si on exclu la scène d'épilogue).

J'ai lu ce livre en suis l'avis de Gilwen dessus qui était très enthousiaste sur cette série.

Je l'ai trouvé très sympa à lire, on a rarement de la fantasy historique de ce genre, avec une enquête bien menée et qui m'a fait lire le livre d'une traite. Bon ça n'a pas été un coup de cœur mais une très bonne lecture.

En fait j'ai beaucoup aimé les personnages, Lucien Crane et Stephen en ajoutant Merrick, indispensable et fidèle. Crane est un personnage qu'on ne peux pas s'empêcher d'aimer, il est drôle, sur de lui, sexy ... Il a eu la malchance (ou la chance qui sait? sinon tout ceci ne se serait pas passé) de ne pas naître dans la bonne famille. Son frère était une brute épaisse, brutal, violeur et tout le monde le détestait, sauf son propre père qui l'adorait et avait tout fait pour créer l'environnement propice à son développement (ahem ...). Depuis leurs morts c'est Crane, anciennement exilé en Chine qui s'occupe de la propriété, mais rien ne va car il se prend a avoir des pulsion suicidaire. N'étant pas de cet état d'esprit c'est pour cela qu'il fait appel à Stephen, mage de son état pour le délivrer de cette malédiction. le père de Stephen a été détruit et ruiné par celui de Lucien, arriveront-ils à se mettre d'accord et à sauver la vie de Crane?

Bref, une réussite pour moi, je lirais la suite, sans doute en VO, enfin ça dépendra si Milady annonce qu'ils la publieront ou pas.



16/20
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de K. J. Charles (142)Voir plus


{* *}