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3.55/5 (sur 168 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 13/09/1961
Biographie :

K. J. Parker est le pseudonyme féminin utilisé par Tom Holt, écrivain britannique de light fantasy, pour des ouvrages de fantasy plus classique.

Sous ce pseudonyme, il a obtenu le prix World Fantasy du meilleur roman court 2012 pour "A Small Price to Pay for Birdsong" et 2013 pour "Maps to Others".

Diplômé de Westminster School, de Wadham College à l’Université d’Oxford et de College of Law à Londres, il exercera jusqu’en 1995 la profession d’avocat, avant de s’orienter cette même année vers l’écriture à temps complet.

Tom Holt vit à Somerset en Angleterre avec son épouse et sa fille.

site officiel de K. J. Parker :
http://www.twoofswords.net/


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Bibliographie de K. J. Parker   (29)Voir plus

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
La seule chose encourageante qu'on puisse affirmer à propos de la jeunesse, c'est que nous finissons tous par nous en sortir.
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Je commence à ne plus faire la différence entre l’ennemi et les comptables de l’intendance. Je tremble devant les deux mais les comptables savent eux où j’habite.
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Mais le Patriarche de Périmadeia consacrait sa vie à expliquer que la magie ne fonctionnait pas, que le Principe était en grande partie incompréhensible et que même les applications qu'on pouvait en tirer de manière fiable ne servaient pas vraiment à grand-chose. Et il était là, vêtu de soie et de lin, tandis que les charpentiers affairés portaient des vêtements de laine grossière et cheminaient pieds nus.
Et ses pairs et lui osaient se prétendre "sorciers" ? Des escrocs, oui ! Qu'attendait-on pour les entasser sur une charrette et les mettre à la porte de la Cité ?
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A quarante mètres, le moment crucial était palpable - mais comme ce n'était qu'une histoire de philosophie appliquée, personne n'y prêta attention. L'issue de la bataille ne serait pas décidée par un concept si obscur et si complexe, mais par la plus simple des arithmétiques : qu'est-ce qui s'épuiserait en premier ? Les réserves de flèches de Gorgas ou bien les effectifs de l'ennemi ? Le résultat serait serré, très serré. Cela se jouerait peut-être au dernier trait décoché ou au dernier homme debout, à la précision d'un seul archer ou au soin qu'avait mis un hallebardier à enfiler son armure, à la flexibilité d'un arc, la rectitude d'un tir, à un mouvement de tête sur la gauche ou la droite à un instant précis. Voilà ce qui déciderait si la charge échouerait et devrait se replier, ou bien si elle franchirait l'obstacle et parviendrait jusqu'à leurs adversaires.
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- Je croyais que c'était toi qui avais des talents innés de meneur d'hommes ?
- Oui, mais c'est vous le sorcier. Invoquez donc un tapis volant pour nous tirer de ce mauvais pas.
- Si seulement j'en étais capable, soupira Gannadius. Cela ne marche pas ainsi.
- Si vous voulez mon avis, ça ne marche pas du tout !
- Tu as le droit d'avoir ton opinion, dit Gannadius avec lassitude. Et au fond, tu as parfaitement raison. Je suis incapable d'invoquer un tapis volant, je ne peux pas pulvériser mes ennemis avec une boule de feu ou les transformer en tritons. C'est fort regrettable mais c'est ainsi.
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La chance c'est comme un rocher en équilibre sur une falaise qui surplombe ta maison; ce n'est pas une bonne idée de t'appuyer trop fort dessus.
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Il semble exister une loi perverse de la nature qui veut que plus une cité est grande, plus une rumeur se répand vite parmi sa population. Les clients du sergent rentrèrent chez eux en courant afin de s'assurer que leur maison était toujours là et n'avait pas été pillée par des sauvages vêtus de peaux de bêtes. Ils criaient la nouvelle à toutes les connaissances qu'ils croisaient. C'était l'heure où les citoyens avaient l'habitude de faire leur petite promenade digestive après le dîner : ils faisaient le tour de la place de leur quartier en famille. Il ne fallut pas longtemps pour que les rues et les cours se remplissent de gens courant dans tous les sens. Chacun criait la nouvelle à toute personne susceptible de ne pas être encore au courant. Pendant ce temps, les premiers responsables de cette panique avaient pu constater avec soulagement que leur maison était toujours debout, que leurs biens et leurs êtres chers étaient sains et saufs ils se dirigèrent alors massivement dans les quartiers hauts de la ville pour trouver un bâtiment administratif devant lequel manifester et exiger qu'"on fasse quelque chose !"
Les rues devinrent très rapidement fort agitées : des foules se formaient, des gens couraient à perdre haleine, se bousculaient. Les rumeurs évoluaient et faisaient référence à d'illusoires bandes de sauvages successivement aux portes de la ville, déjà présents dans les murs, surgissant de l'égout principal et, enfin, semant la désolation par le fer et le feu dans le quartier des tanneurs. Comme cela arrive toujours dans ce genre de situation, d'innombrables rixes et échauffourées éclatèrent, quelqu'un réussit à mettre le feu au quartier des tisseurs de tapis, et un certain nombre d'opportunistes, plus raisonnables, profitèrent du chaos général pour faire quelques emplettes sans débourser un sou.
Le préfet de la Cité appela la garde pour restaurer l'ordre. Malheureusement, à cette heure-là, les soldats de jour étaient tous rentrés chez eux et ceux de nuit essayaient péniblement de rejoindre leur poste à travers les rues encombrées - ou s'étaient joints à la fête en compagnie de leurs amis et de leurs voisins. Le préfet dut se résoudre à faire appel au représentant de la Couronne pour qu'il mobilise l'armée régulière. Le représentant de la Couronne rappela alors au préfet qu'en dehors de la garde permanente placée sous les ordres dudit préfet il n'y avait pas d'armée régulière à Périmadeia. Après quelques instants de réflexion, le préfet, le représentant de la Couronne et leurs états-majors respectifs regagnèrent calmement leurs pénates dans la Cité du Milieu et fermèrent à clef derrière eux.
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On peut douter de l'existence des dieux, de l'amour d'une épouse, d'une mère ou d'une fille, de la loyauté d'un ami, mais on peut toujours compter sur ceux qui ne sont motivés que par l'argent. C'est en s'appuyant sur cette certitude qu'il allait faire trembler le monde.
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Vous pourriez dire que c'est simple et complexe à la fois. C'est comme soulever un gros rocher, ce n'est pas compliqué, mais vous êtes incapable de le faire à moins d'être très fort. Même si je sais comment le soulever, je ne suis pas assez forte pour trimballer un bloc de pierre. Il en va de même avec la magie. [...] Je vois que ce mot vous gêne, mais je n'en trouve pas de mieux adapté. Je suppose que vous qualifieriez cela de "phénomène physique anormal en relation avec une manipulation du Principe". Mais je trouve la définition un peu trop longue à mon goût.
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En fait, si on veut être pointilleux, on ne peut pas appeler ça une "guerre". C'est juste une succession d'événements malheureux qui sont examinés avec attention par les représentants des deux parties dans l'espoir de trouver un accord satisfaisant à court ou moyen terme. (Elle fit une pause). Bon, c'est du charabia pour définir un état de guerre.
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