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4.12/5 (sur 213 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Saint Thomas (Îles Vierges des États-Unis) , 1989
Biographie :

Né en 1989, Kacen Callender est auteur de littérature jeunesse et jeune adulte. Il a reçu le prix Stonewall pour son premier roman Hurricane Child publié en 2018.

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
J'entends ce que me dit Austin. C'est comme la première fois où j'ai lu "I am J", et où ça a fait tilt dans ma tête. Quelques années plus tôt, j'étais déjà passé par la case "remise en question de ma sexualité". Il m'arrivait de craquer pour des filles ou des garçons, mais jamais les deux en même temps, presque selon des cycles. Pendant quelques mois; j'avais envie de certaines filles, puis c'étaient les mecs, puis ça changeait de nouveau. Et quand j'étais sur un garçon (je m'en rends compte maintenant), je n'aurais pas su dire si j'avais vraiment envie de lui, ou si j'avais envie d'être lui - ou les deux. C'était une des périodes les plus compliquées de ma vie. Allez savoir pourquoi, j'avais l'impression que je devais trancher, décider qui m'attirait le plus - si j'étais gay ou pas. Un jour, quelques semaines après avoir rencontré Ezra - au moment où il a commencé à sortir avec Declan-, je lui ai confié que ça me rendait dingue.
- Je capte pas , m'a-t-il répondu, perplexe. Pourquoi tu devrais choisir.
Et ça a été aussi simple que ça. Il m'a fallu un peu de temps mais j'ai cessé de me poser la question et j'ai accepté les cycles -et, à partir de là, j'ai commencé à découvrir ce qui m'attire vraiment chez les gens, ce qui me plaît chez eux. La confiance. Cette étincelle en eux, comme s'ils savaient exactement qui ils sont, et que personne ne peut les faire douter.
- Et toi Ezra, demande Leah, tu es bi, aussi ?
(...)
- En vrai, les étiquettes, c'est pas trop mon truc. Je veux dire , je sais que ça compte pour plein de gens, et je comprends ça, je ne leur jette pas la pierre. Mais moi ... je voudrais juste pouvoir exister sans me demander dans quelle catégorie j'entre. S'il n'y avait pas d'hétéros, pas de violence, pas d'insultes, pas d'homophobie, rien, on n’aurait pas besoin d'étiquettes, si ? (p. 83 / 84 )
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J'ai fait des recherches de définitions, de mots, d'étiquettes. Il y a des gens qui disent qu'on n'en a pas besoin, qu'il ne faut pas chercher à rentrer dans des cases. Mais je ne suis pas sûr. Moi, ça me fait du bien, ça me donne l'impression de ne pas être seul. Que quelqu'un d'autre a déjà ressenti et vécu ce que je traverse. Ca me valide. Mais ça me gène aussi.
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Je veux dire, je VEUX tomber amoureux. J’en ai toujours rêvé. Tu vois, aimer quelqu’un, et savoir qu’il t’aime en retour. C’est quoi? Un autre niveau de l’amitié? Un autre niveau de confiance, de vulnérabilité, la possibilité de dire ce qu’on pense et qu’on sent, de tout partager, d’être en harmonie avec l’autre, comme si on ne faisait qu’un?
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Quelques années plus tôt, j’étais déjà passé par la case « remise en question de ma sexualité » . ll m´arrivait de craquer pour des filles ou des garçons, mais jamais les deux en même temps, presque selon des cycles. Pendant quelques mois, j’avais envie de certaines filles, puis c’étaient les mecs, puis ça changeait de nouveau. Et quand j’étais sur un garçon (je m´en rends compte maintenant), je n'aurais pas pu dire si j’avais vraiment envie de lui, ou si j’avais envie d’être lui - ou les deux. Cétait une des périodes les plus compliquées de ma vie. (p 83) Il m’a fallu un peu de temps, mais j’ai cessé de me poser cette question et j’ai accepté les cycles-et, à partir de là, j’ai commencé à découvrir ce qui m’attire vraiment chez les gens, ce qui me plaît chez eux. La confiance. Cette étincelle en eux, comme s’ils savaient exactement qui ils sont, et que personne ne peut les faire douter. (p 84)
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Je ne fais pas semblant d'être un garçon.
Peu-être que t'es pas assez évolué.e pour comprendre que l'identité de genre n'est pas une question biologique, mais tu n'as pas à me dire qui je suis et qui je ne suis pas. Tu n'as pas ce pouvoir. Moi seul décide de qui je suis.
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En vrai, les étiquettes, c'est pas trop mon truc. Je veux dire, je sais que ça compte pour plein de gens, et je comprends ça, je ne leur jette pas la pierre. Mais moi... je voudrais juste pouvoir exister sans me demander dans quelle catégorie j'entre. S'il n'y avait pas d'hétéros, pas de violence, pas d'insultes, pas d'homophobie, rien, on n'aurait pas besoin d'étiquettes, si ? On se contenterait d'exister. Mais des fois, je me demande si justement, ce ne sont pas les étiquettes qui nous en empèchent. Genre, si je me déclare hétéro à cent pour cent, est-ce que ça m'oblige à n'aimer que les filles ? Du coup, je minterdis de tomber amoureux d'un gars ? Je ne sais pas..
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"C'est moi. Je ne peux pas dissimuler ce que je suis. Je ne peux pas disparaître. Et même si je le pouvais, je n'en aurais jamais la putain d'envie. J'ai le même droit qu'ell·eux d'être là. J'ai le même droit qu'ell·eux d'exister."
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C'est quoi, le malaise, avec les baisers ? Est- ce qu'on s'embrasse parce que les mots ne suffisent pas à exprimer tout l'amour qu'on ressent ? Du coup, ce qui met mal à l'aise, ça ne serait pas les baisers eux-mêmes, mais le fait d'aimer quelqu'un aussi fort... Sauf qu'aimer, C'est une belle chose, non ?
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Le trajet en train jusqu'à Brooklyn est court. Je le passe à me frotter la cuisse, en imaginant la testostérone qui coule en moi comme une potion magique. C'est peut-être débile, mais je me dis souvent que les personnes trans sont des superhéros. Je me sens comme Peter Parker, mordu par la T, en pleine métamorphose - ou comme Captain America quand on lui administre la drogue expérimentale. Quand j'ai commencé à creuser le sujet, jai lu sur un Tumblr que les individus trans sont considérés comme des demi-dieux dans un certain nombre de cultures et de religions. Dionysos était leur dieu, et Loki avait lui aussi la capacité de changer de sexe. On nous considère toujours comme des guides spirituels dans certains pays. Plutôt cool, quand ony réfléchit.
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I keep rubbing my thigh, imagining the testosterone sinking into me like a magical drug. It’s kind of stupid, I guess, but sometimes I feel like trans folk are superheroes. It’s a little like I’m Peter Parker, bitten by the T-shot, magically going through all these changes—or like Captain America, getting that experimental drug. When I first started doing my research, a Tumblr post I saw said that trans people used to be considered gods in a bunch of different cultures and religions. Dionysus was the god of transgender people, and Loki could change genders at will, too. We’re still considered spiritual guides in some places around the world. That’s pretty cool to think about.
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