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3.76/5 (sur 109 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Mysore , le 23/06/1924
Mort(e) à : Londres , le 16/05/2004
Biographie :

Kamala Purnaiya Taylor est une écrivaine et journaliste indienne écrivant en anglais sous le pseudonyme Kamala Markandaya.

Elle étudie l'histoire à l'université de Madras. Entre 1940 et 1947, elle travaille comme journaliste dans certains journaux indiens dans lesquels elle publie également quelques nouvelles. Son œuvre aborde les déchirements que vivent les Indiens aux prises avec le conflit entre valeurs indiennes et occidentales.

Pendant la guerre, elle travaille pour l'armée et émigre ensuite en Grande Bretagne en 1948 après l'indépendance de l'Inde. Elle y rencontre son mari avec qui elle a une fille.

Son œuvre majeure, "Le riz et la mousson" ("Nectar in a Sieve"), un best-seller, lui fait connaître le succès en 1954.

Elle passe le reste de sa vie en Grande Bretagne.

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La nature est comme un animal sauvage que vous avez dressé à travailler pour vous. Aussi longtemps que vous êtes sur vos gardes et que vous avancez avec prudence et réflexion, elle vous accorde son aide; mais détournez les yeux un instant, soyez distrait ou insouciant, elle vous prendra à la gorge.
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- Il ne faut pas pleurer, mon amour. Il faut se résigner à l'inévitable.
- Chut, dis-je. Repose-toi, tu vas aller mieux.
- Il suffit que j'étende la main, dit-il, pour sentir le froid de la mort. Veux-tu me prendre dans tes bras quand le moment sera venu ? Je suis en paix. Ne pleure pas.
- Si je pleure, dis-je, ce n'est pas sur toi, c'est sur moi, mon bien-aimé, comment pourrai-je supporter l'existence sans toi qui est mon amour et ma vie?
- Tu n'es pas seule, dit-il. Je vis dans mes enfants.
Il se tut. Puis je l'entendis murmurer mon nom et je me penchai vers lui.
- Nous avons été heureux ensemble, n'est-ce pas ?
- Toujours, mon amour, toujours.
- Tout se précipite, dit-il. Etends-toi un peu à côté de moi.
Je mis mon visage contre le sien : son souffle caressait ma joue, doux et léger comme un pétale de rose ; puis il soupira, comme de fatigue, et tourna vers moi son visage ; et c'est ainsi que s'enfuit son âme si tendre et que la lumière s'éteignit dans ses yeux.

561 - [J'ai Lu n°117, p. 243]
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Oubliez ce qu'on dit et ce que vous avez appris.
Il n'y a pas de grandeur dans le besoin, ni dans la résignation.
Il gisait sans bouger, comme un oisillon blessé ; épuisé, les lèvres desséchées et parcheminées, le corps incapable de continuer la lutte.

Je regardais la campagne autour de moi, et ce spectacle rendit la vie à mon âme épuisée.
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Je passai ma langue sur mes lèvres mouillées. Elles avaient un goût de sel, et la douce fraîcheur de la pluie. Je ne m'étais pas rendu compte que je pleurais.
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Il avait haï la guerre, comme tout le monde : mais il la détestait surtout parce qu'il était un bâtisseur, et qu'il tirait son plaisir de l'édification d'une construction durable; il éprouvait autant de dégoût pour l'oeuvre de destruction qu'on lui avait imposée que pour une coupe de ciguë qu'on lui aurait présentée.
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Je profitai des loisirs que j'avais maintenant pour me remettre à écrire. C'était mon père qui m'avait appris à lire et à écrire. Les gens prétendaient qu'il l'avait fait parce qu'il voulait que ses enfants soient supérieurs aux autres ; c'est possible, mais je suis certaine aussi qu'il savait qu'il m'assurait ainsi une consolation dans l'affliction et une joie dans la tranquilité. Il avait mis à instruire ses six enfants - j'étais la plus jeune d'une dizaine d'années - la patience qu'il apportait à toutes choses. " Travaille bien" me disait-il en me regardant m'occuper avec l'ardoise et le crayon. " Qui sait quelle dote tu auras quand le moment sera venu ! "
Ma mère disait : " Une fille n'a pas besoin d'être savante. A quoi tout cela servira-t-il quand elle aura à s'occuper de son mari et de bons gros garçons."

562 - [J'ai Lu n°117, p. 18]
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Les cadres et leurs épouses. Les techniciens, les subordonnées. Les hommes. Chaque groupe restait entre soi, ne recherchant ni ne souhaitant élargir son domaine, ce qui ne les empêchait pas de se rassembler afin de présenter un front uni pour faire face à une nouvelle catégorie, la main d'oeuvre indigène.
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La nature est comme un animal sauvage que vous avez dressé à travailler pour vous. Aussi longtemps que vous êtes sur vos gardes et que vous avancez avec prudence et réflexion, elle vous accorde son aide ; mais détournez les yeux un instant, soyez distrait ou insouciant, elle vous prendra à la gorge.
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"Si tu le souhaites, alors il faut partir. Parce que si tu ne partais tu n'aurais plus de paix toi-même et tu empêcherais tous ceux qui t'approcheraient de connaître la paix, car la voix de l'irritation est comme celle des grenouilles, elle a peu de charme. Quand tu seras parti, que tu auras vu et trouvé en toi-même la réponse, alors tu sauras s'il faut rester ou revenir."

"Le monde offre ses fruits en abondance, mais ils sont toujours en deux parties, la douce et l'amère."
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Toutes aisées et toutes ayant en commun un autre trait, moins apparent, une sorte de tare subtile - les lèvres minces, la bouche tombante exprimant une insatisfaction permanente, le port hardi de la poitrine et des épaules indiquant une agressivité sans relâche, les yeux peints, ombrés et prudents, de créatures épuisées par l'évolution qui a transformé les femmes heureuses de se soumettre en femmes vouées à la conquête.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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