Nationalité : Japon
Né(e) à : Chichibu, Saitama , le 20/03/1966
Biographie :
Kenji Kamiyama est un réalisateur japonais d'animation.
En 1985, il rejoint le studio Fuga spécialisé dans la réalisation de décors d'animation puis se lance à son compte. En 1996, il intègre l'équipe de Mamoru Oshii chez le studio Production I.G. dont il devient le protégé. Il lui confie dès lors la direction de séquence de "Jin-Roh, la brigade des loups" (1999) basé sur le premier volume de son manga Kerberos Panzer Cop.
En 2000 il participe au moyen-métrage d'animation "Blood: The Last Vampire" basé sur la série de romans Blood: The Last Vampire.
Il devient alors réalisateur à part entière avec le projet original Minipato (Minipato, Mobile police Patlabor minimum), une série de trois courts-métrages d'animation SD toujours supervisé par son mentor.
Fort de ce succès, le studio Production I.G. lui confie la réalisation de l'ambitieuse série "Ghost in the Shell: Stand Alone Complex" (2003) (basée sur le manga "Ghost in the Shell créé par Masamune Shirow), dont il est à l'origine du concept original discuté avec Oshii, puis sa suite "Ghost in the Shell: Stand Alone Complex 2nd GIG" (2004) marqué de son empreinte sombre tout comme le long métrage d'animation adapté de la série "Ghost in the Shell: S.A.C. Solid State Society" (2006).
Il réalise la série "Seirei no moribito" sortie en 2007.
Le roman "Ghost in the Shell: Stand Alone Complex – Solid State Society" prend place deux ans après les événements narrés dans la série "Ghost in the Shell: Stand Alone Complex", et correspond à la novélisation du film réalisé par Kenji Kamiyama et produit par Production I.G en 2006.
Mais il ne fallait surtout pas oublier l'outil de communication essentiel que représentait la cigarette sur la scène politique et militaire. Parce qu'ellle n'avait pas son pareil pour faciliter les conversations difficiles et meubler les silences gênants, les établissements médicaux comme les hôpitaux militaires disposaient tous d'espaces dédiés à sa consommation.
La petite bien calée sur le siège passager, Togusa prit place derrière le volant et mit le contact. Remarquant le regard de sa fille, qui le fixait sans ciller, il laissa échapper un rire.
– Eh bien ? Qu'y a-t-il ? demanda-t-il d'un ton formel qui ne lui ressemblait pas.
Il avait passé tellement de nuits à la Section 9 dernièrement qu'il ne savait même plus comment s'adresser à ses enfants.