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3.62/5 (sur 34 notes)

Nationalité : Togo
Né(e) à : Lomé , le 21/04/1966
Biographie :

Kangni Alemdjrodo, surnommé Kangni Alem, est un homme de lettres, écrivain, traducteur et critique littéraire togolais, né à Lomé en 1966. Également dramaturge et metteur en scène, il est diplômé en sémiologie théâtrale et fondateur de l'Atelier Théâtre de Lomé.
En 2003, il a reçu le Grand prix littéraire d'Afrique noire, pour son ouvrage, Cola Cola jazz. Il réside actuellement en France.
En 1989, Kangni Alemdjrodo fonde L’Atelier Théâtre de Lomé et signe plusieurs mises ayant marqué les esprits en scène dont Mère Courage et ses enfants (Mutter Courage und ihre Kinder) de Bertolt Brecht, La Route de Wole Soyinka et Récupérations de Kossi Efoui.
Animateur sur Radio Lomé, il est remercié en 1992 pour raisons politiques.
En 1990, il s'est vu décerné le Prix Tchicaya U'Tamsi du Concours Théâtral Interafricain pour sa pièce Chemins de Croix.
Par la suite, se distinguant à travers la force de son écriture, il reçoit en 2003 le Grand prix littéraire d'Afrique noire pour son ouvrage, Cola Cola jazz.
Puis, plus récemment, en 2005, sa nouvelle Une histoire américaine se voit attribuée le 3e Prix du Prix littéraire Williams Sassine.
Nouvelliste, dramaturge, traducteur, critique littéraire, Kangni Alemdjrodo a enseigné le théâtre et la littérature comparée dans diverses universités telles que l'Université du Wisconsin à Madison, l'Université Bordeaux III ou encore l’Université de Lomé.
Chercheur associé au CELFA (Centre d'Études Linguistiques et Littéraires Francophones et Africaines) à l'Université Bordeaux III, il est aujourd'hui rédacteur en chef de la revue Notre Librairie et traducteur de l'écrivain Ken Saro-Wiwa.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
j'ai besoin de ton aide, petit frère, je suis dedans jusqu'au cou. Les flics m'ont repéré, tu sais mon bizness, oui, ils m'ont spoté, c'est comme qui dirait je suis dans le collimateur quoi ! J'ai besoin de toi pour leur jouer un tour. Bien sale, le tour qu'on va leur jouer. Si je plonge, c'est grave, tu vas faire comment? Mais si je peux disparaître quelques jours, c'est bien, je sauve nos économies et la pompe à fric est protégée. Tu sais, non ? Ne fais pas semblant, je sais que tu sais, même si tu ne m'as rien demandé. Tu as tort, il fallait me demander.
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Les toilettes pour moi ont toujours été le lieu des grandes révélations, tel le désert pour les prophètes des temps bibliques, la forêt pour les féticheurs de T. Brava. Le lieu des grandes décisions, par le calme qui y règne, cette volupté de fin de chaîne alimentaire qui vous entraîne loin du monde et de ses futiles agitations.
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Je n’avais rien fait de moi-même pour mériter cela, la vie s’en était chargée. Je veux dire, l’amour s’en était mêlé : l’amour de deux hommes pour la même femme. Laquelle femme l’avait choisi, me laissant inconsolé, meurtri à jamais.
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L'esclavage est un outrage, un défi lancé à l'humanité, pourquoi tenter de s'en disculper ! Et s'il y avait une justice à rendre, c'est aux victimes qu'il faudrait la rendre, et non pas à leurs bourreaux.
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À mon âge, le tri s’impose, quand on prend la plume, comme je le fais à cet instant, pour raconter l’essentiel d’une traversée. Vie d’avocat, vie d’apparat. J’ai fait ce métier parce que c’était la chose la plus facile que j’avais trouvé à faire. J’ai mis si peu de temps à découvrir la face chimérique de ma profession, que je me dois de souligner ce trait typique de ma nature : je suis un grand bavard – parler, je sais faire, des heures, sans tenir compte du point de vue de mon interlocuteur – mais surtout un paresseux, et le seul métier, m’avait dit Le Sage, que j’avais consulté après mon baccalauréat, était celui qui pouvait me permettre de conserver le gain tout en mettant à profit mon amour de la palabre.
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Je préfère, la plupart du temps, la manipulation à la sincérité des sentiments. Je ne fais pas partie de cette bande de gens naïfs qui ont à la bouche les mots vertu et droiture, et sont incapables d’apprécier les circonstances dans lesquelles ces mots pourraient avoir à les mettre en porte-à-faux avec eux-mêmes.
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La ville, c’était le lieu du grand show, les passages à la télé et sur les radios où Dieu se vendait entre deux pages publicitaires sur le riz et la tomate en conserve, l’assurance d’un nombre important de fidèles aux veillées de prière, donc la garantie de quêtes dominicales plus importantes, de dîmes fulgurantes versées par des cadres fortunés, pour l’érection de nouvelles chapelles. La ville, c’est quand même plus facile. Nettement plus facile si l’on se soucie de faire carrière, et de démontrer aux gogos que Dieu demeure un ascenseur social incomparable, et l’évangéliste lui-même le fumeur d’un opium dont l’odeur n’atteindra jamais les narines du pauvre abîmé dans sa prière cocorico.
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L’indépendance nous avait rendus à notre nature réelle, celle de corrupteurs intrinsèques, de trafiquants de muselières, et surtout de conteurs à la langue pendue ayant rarement froid aux yeux. Ce n’était pourtant pas les mots pour décrire autrement les choses qui nous manquaient. Ce qui au final nous faisait défaut c’était une volonté réelle de se colleter à la réalité pour arriver à la décrire simplement, sans artifice.
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Désirer et aimer, convoiter la même femme n’est pas une situation sereine pour l’amitié entre deux hommes. Et de toute façon, dans l’affaire, je suis le chasseur qui a tout perdu, la proie et l’honneur !
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La langue des autres nous sert de cache-misère, elle recèle autant de postures que de faussetés véritables. Elle nous permet de ne jamais étaler notre vérité, soupçonnable pourtant ; au contraire, la langue des autres demeure la voie royale pour semer le désordre dans les têtes, et régner sur un empire tropical, hybride, fragile, et au final frustrant.
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