"Ton grand-père était quelqu'un de très secret... il y a certainement des choses qu'il n'a pas su te dire... mais s'il se fichait de toi, il ne t'aurait jamais envoyée à nous. Car il devait savoir qu'Aki et moi, on prendrait soin de toi, autant que lui sinon plus!" # Haru
"Toi... je te hais ! Je suis bien content que tu sois tombée dans cet enfer ? Un jour... un jour, je ferai en sorte que ton corps et ton coeur m'appartiennent !" # Sôsuke
Qu'elle femme capricieuse... je fais...
Lorsqu'on m'a offert le choix de faire ma vie avec cet homme, j'ai hésité...
Et lorsqu'on m'a proposé de me venger, j’ai sauté sur l'occasion.
Et pourtant...

Akane : Monsieur Ômiya, vous en faites tant pour moi, je ne peux rien faire en retour et j'en souffre...
Sôsuke : Si c'est ce que tu penses, tu n'as qu'à rester ici.
Akane : Mais ça non plus, je ne peux pas vous le promettre ! Car un jour ou l'autre...
Sôsuke : Qu'importe ! Même si ça ne dure qu'un instant... si tu restes ici... tu ne dois en avoir aucune idée, Akane.
Akane : De quoi parlez-vous ?
Sôsuke : Mystère... Si tu veux exaucer mon vœu maintenant, alors laisse-moi marquer ton corps d'une cicatrice indélébile... tu as l'intention de crier ? Toi qui n'a montré aucune résistance, l'autre fois...
Akane : C'est... c'est parce que la dernière fois...
Sôsuke : Parce que quoi ?
Akane : C'était la dernière fois...
Sôsuke : Et... et maintenant ?
Akane : Maintenant...
Sôsuke : Bon sang ! C'est quoi cette feuille ?!
Akane : Ah ! C'est un dessin d'étude ! L'autre jour, j'ai demandé à maître Eisui de me le donner, alors que je posais pour lui.
Sôsuke : Tu as posé pour lui ?! Toi ?!
Akane : Tout à fait...
Sôsuke : Esui ?! Tu parles de Kikukawa Esui ?! Mais c'est un peintre de nu ! Ne me dis pas que tu t'es déshabillée devant lui ?!
Akane : Mystère ? Et boule de gomme !
Sôsuke : Hey ! Non ! Tu n'as pas le droit ! Dis-moi la vérité ! Tu t'es déshabillée ?! Ne me dis pas qu'il t'a dénudée... Akane !

Sôsuke : J'ai pour but, dans un futur proche de proposer d'acheter ta liberté.
Akane : Pardon ?
Sôsuke : Lorsque nous avons eu cette discussion la dernière fois, ils disaient ne pas pouvoir vendre une fille avant son lancement comme courtisane mais ils devraient accepter maintenant. Il paraît que certains ont même réussi à acheter la liberté de petites suivantes.
Akane : Je... je refuse ! Comme je vous l'ai déjà dit, je n'ai aucune intention de devenir votre maîtresse !
Sôsuke : Qui a parlé de faire de toi ma maîtresse ?
Akane : Vous voulez me prendre comme fille adoptive ?! Devenir comme un père ?!
Sôsuke : Qu'est-ce que tu racontes ?!
Akane : Pour autant, l'autre jour, vous m'avez affirmé me détester... pourquoi acheter la liberté d'une fille que vous détestez ? C'est absurde ! J'ai trop peur à l'idée de ce qui pourrait m'arriver ! ça ne me donne pas du tout envie !
Sôsuke : Effectivement, je te hais ! Tu fais tout le contraire de ce que je voudrais, et pourtant, ton image m'obnubile, tu m'en fais voir de toutes les couleurs. Mais la simple vision de ton visage m'apaise... toi... toi, qui me tortures ainsi... je te hais !
Si être avec toi est un crime ...
Alors, je vivrai dans le crime.
Je suis la senka, l'offrande qui apporte la prospérité aux yôkai.
Toi, tu es le chef des yôkai...
Une épée blanche et étincelante approche prête à briser notre union.
Si mon amour pour toi est un crime...
Alors, je suis prête à sombrer en enfer.
Sôsuke: Akane, c'est ma petite favorite, vous savez? Patronne, dites-moi... avez-vous déjà décidé de celui qui s'occuperait des frais de sa première parade?
La patronne: Non, pas encore...
Sôsuke: Dans ce cas, je veux bien me charger de tous les frais! Deux à trois cents taels d'or... de toute façon, je finirai par acheter la liberté de cette fille...
La patronne: Eh bien! Monsieur le jeune maître! Merci beaucoup!
Seijirô: A... attends un peu! Je ne le tolérerai pas! Mademoiselle Akane est ma fian...
Sôsuke: C'est une prostituée! C'est une fille qu'on ne peut pas chevaucher gratos, tu comprends? Si tu as envie de la sortir du quartier des plaisirs, reviens ici avec une boîte de mille taels d'or sous le bras!
Seijirô: Enfoiré!
Et un autre mensonge, mais celui-ci volontaire...
Parce qu'ils sont trop kawaï !
On est dans un shojo quand même, la priorité, c'est le kawaï !
Les motifs des kimonos féminins datent de l'ère Meiji ou d'après.
Bien sûr, chacun ses goûts...
Voisine: C'est ta petite-amie? A moins qu'elle ne sorte avec Haru?
Aki: Mais non, voyons! La demoiselle est la petite-fille d'un homme qui a toujours beaucoup compté pour nous. Pour des raisons personnelles, elle habite chez nous. N'allez pas vous faire des idées! C'est en tout bien tout honneur!
Voisine: Je n'en doute pas! Cela dit... tout le monde dit qu'elle a une tête à aimer ça, les hommes... et surtout, toi Aki... Hihihi! (Emiru s'enfuit) Mais qu'est-ce qui lui prend? Les jolies filles... toutes les mêmes! Aucun humour!
Aki: C'est sûr... même moi, je ne pourrais supporter qu'on colporte des ragots mesquins sur mon compte... (regard très noir)
Haru: Il a demandé qu'il soit remis à une certaine Naomi Tanaka.
Naomi: Oui, c'est bien moi! C'est mon vrai nom!
Haru: Il nous a aussi confié une photo de lui avec... la destinataire!
Aki: La chirurgie esthétique fait des miracles!
Naomi: Quoi?!
Haru: Aki! Imbécile! Tais-toi! On peut se faire un max de pognon avec un tel scoop!
Aki: Ah oui... c'est vrai...
Naomi: Vous vous fichez de moi? Cette photo, c'est même pas moi! J'en ai marre! Vous pouvez vous le garder, votre bois pourri!
Haru: C'est de ta faute! T'aurais dû la fermer...
Aki: Haru, va chercher dans le dico le mot "complice"!