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3.65/5 (sur 345 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Simrishamn , le 09/06/1944
Biographie :

Karin Brunk Holmqvist est née en 1944 à Simrishamn, dans le sud de la Suède.

Ses parents tenaient une boutique de vêtements pour hommes, elle a été élevée avec une soeur plus âgée qu’elle d'un an seulement.

Après avoir quitté l’école tôt, elle a exercé de nombreuses professions : assistante sociale, employée en maison d’arrêt, magicienne et même mannequin pour bikinis.

Puis elle a suivi des études de sociologie, après lesquelles elle s’est impliquée dans la vie politique locale et s'est mise à l’écriture.
Après plusieurs recueils de nouvelles et de poèmes, 'Aphrodite et vieilles dentelles' est son premier roman.

Figurant parmi les écrivains les plus populaires en Suède, elle se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture.

Elle a publié dix romans, vendus à plus de 1 million d’exemplaires.

Ce sont les éditions Mirobole qui l'ont fait découvrir au public francophone.

Elle est traduite en danois, allemand, norvégien et finnois.
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Aphrodite et vieilles dentelles de Karin Brunk Holmqvist et Carine Bruy aux éditions J?ai Lu Tilda et Elida Svensson, 79 et 72 ans, célibataires, mènent une vie à la routine paisible. Elles font des confitures, vont à l?église et se couchent chaque soir exactement à la même heure. Pas de commodités à l?intérieur de leur maison vétuste : les toilettes sont au fond du jardin, l?eau est à tirer au puits. Tout change à l?arrivée d?un nouveau voisin, Alvar Klemens, ou plutôt de son chat : le félin est pris de frénésie sexuelle en mangeant une des plantes d?Alvar, que celui-ci entretient avec un engrais curieux. Et si elles tenaient avec ce produit l?occasion de s?offrir enfin des W.C. dignes de ce nom ? La révolution est décidée : les deux dames montent un business clandestin d?élixir aphrodisiaque? Vous pouvez commander Aphrodites et vieilles dentelles sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Les frères prenaient grand soin de ne jamais oublier leur prière du soir. Ils ne la disaient pas ensemble et à voix haute, mais chacun d’entre eux marmonnait dans son lit. Henning récitait la même tous les soirs. « Dieu plein de miséricorde, faites que papa et maman ne meurent pas et qu’Albert s’éteigne en même temps que moi pour que je ne reste pas seul. » Un soir, Albert l’avait entendu supplier que leurs parents ne meurent pas.
« Ils sont morts depuis un paquet d’années », avait-il commenté.
Henning n’avait pas pu lui fournir d’explication. Ils avaient beau être décédés tous les deux, il tenait à les inclure dans sa prière, et il était incapable de trouver le sommeil si longtemps qu’il n’avait pas récité les mots habituels.
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Il avait attrapé un gros morceau de bois et en menaçait les reporters.
— C’est bon, tenta de le calmer Johansson. Nous avons vu un rayon de lumière et nous avons cru que…
— Quand on croit, on va à l’église entre 11 heures et midi le dimanche. Votre rayon provenait de ça, expliqua Albert en braquant sa lampe de poche sur le visage livide et effrayé de Blad.
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Rutger avait d'abord envisagé de garder le magazine [ porno ] pour pouvoir en profiter d'autres soirs, mais il songea alors à ce qui se produirait s'il succombait soudain à une crise cardiaque et tombait raide mort. Ce serait contrariant pour Marianne et les enfants de découvrir leur mari et père dans la maison avec un tel magazine. ils pourraient même croire que c'était ce qu'il y avait vu qui avait provoqué son arrêt cardiaque.
Il le feuilleta une dernière fois avant de décider de le brûler dans le poêle en faïence. Il plaça du papier journal dessous, puis quatre gros morceaux de bois. Quand il fût certain que le feu avait pris, il entrepris de déchirer les pages une par une et les vit se réduire en cendres noires. Cette nuit-là, il dormit à poings fermés, un sourire de contentement sur les lèvres.
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[...] lorsqu'elle surprenait un homme en train d'uriner au bord de la route, elle klaxonnait et lui adressait un signe de la main. L'individu, persuadé qu'il s'agissait d'une personne de sa connaissance, la saluait par pur réflexe et se retrouvait à souiller ses chaussures.
(p. 203)
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- Blixt est mort. Lorsqu'il s'est couché hier soir, il était en pleine forme, mais quand il s'est réveillé ce matin, il était mort.
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- Tu n'arrives pas à dormir ? s'enquit sa femme d'une voix douce.
- Non, comme tu peux le constater.
- Pourquoi es-tu si agressif ?
- Je n'arrive pas à dormir. Et alors ? Qu'est-ce qu'il y a de si bizarre à ça ?
- Tu as changé, Rutger, répondit Marianne, toujours sur un ton amical.
- Si on veut. Avant, c'était avant et maintenant, c'est maintenant, répliqua Rutger, puis il sauta hors du lit et enfila son élégant peignoir.
- Allez, ça va, tenta Marianne pour le calmer. Les hommes ont parfois des petits problèmes à ton âge.
- Je n'ai pas cet âge-là ! hurla Rutger.
- Vraiment ?
- De quel âge tu parles ? rugit Rutger.
- Le tien, bien sûr, répondit Marianne.
- Mon âge n'est pas un problème et JE n'ai pas de problème, rétorqua Rutger avant de quitter la pièce.
(p. 111)
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- Mais putain, comment vous avez fait pour survivre dans ce trou toute votre vie ? Bon, où est le journal pour regarder le programme télé ?
- Nous n'avons pas de télé, ni de journal, d'ailleurs.
Tina se releva et écarta les bras.
- Vous déconnez ? Mon coeur va lâcher, dit-elle en portant la main à sa poitrine. Les toilettes à l'extérieur, passe encore. Mais pas de télé... Vous êtes malades ou quoi ?
- Tes vêtements seront bientôt secs et tu pourras t'en aller. Comme ça, tu n'auras plus à subir les désagréments de notre humble demeure.
- Oh là, pas la peine de monter sur vos grands chevaux ! protesta-t-elle d'une voix normale. Pardonnez-moi, mais j'ai été tellement surprise, vous comprenez.
(p. 165)
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[ Au téléphone ]
Qu'as tu dit ? Marianne s'en va sur la Côte d'Azur ? C'est loin ça, non ? Il n'y a pas de problèmes entre vous quand même ? Non, je pose la question parce qu'elle part seule.
Leur frère répondit en hurlant et sa voix emplit toute la maison .
- IL N'Y A PAS DE PROBLÈME ! Vous n'allez pas commencer vous aussi !
- D'accord, dit Elida, effrayée par cet excès de colère. Nous nous demandions juste si... tu allais bien.
- JE VAIS BIEN, beugla de nouveau Rudger. ET IL N'Y A AUCUN PROBLEME. Joyeux Noël !
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Elle coupa l'eau chaude et laissa le jet couler sur sa peau jusqu'à ce que l'eau soit glaciale. Ses mamelons durcirent et ses seins se dressèrent comme des teckels à l'arrêt.
(p. 131)
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Tu crois qu'il est célibataire ? s'enquit Tilda. Après tout, nous n'avons vu personne d'autre.
- Ils vont arriver après, répondit Elida. C'est toujours comme ça avec les femmes de la ville. Oui, quand les meubles sont en place et que le terrain a été nettoyé
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