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3.79/5 (sur 97 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Essonne , le 25/05/1968
Biographie :

Karin Hann est un écrivain français.

Doctorante en lettres à la Sorbonne (Paris IV), elle oriente sa recherche littéraire sur Marcel Pagnol (maîtrise, D. E. A et Doctorat). Elle poursuit, en double cursus, des cours de licence en histoire de l'art et en psychologie.

De 1994 à 2008, elle a été l’assistante de Patrick Poivre d’Arvor sur Tf1 et LCI pour ses émissions littéraires "Ex Libris", puis "Place aux livres" et "Vol de Nuit".

Elle a également publié des romans historiques : "Althéa ou la Colère d’un roi" (2010), "Les Lys pourpres" (2012), "Les Venins de la Cour" (2013) et de "Raison souveraine" (2015).

Membre du jury du prix Marcel Pagnol et du Grand Prix du roman historique, elle est l'auteur d’un livre sur Marcel Pagnol : "Marcel Pagnol, un autre regard" (2014).
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1559. le roi Henri II vient de succomber à une blessure infligée au cours d'un tournoi. Son fils François, âgé de quinze ans et marié à Marie Stuart, lui succède. Son règne durera moins d'une année et demie, mais sous la férule du clan des Guises, qu'il laisse gouverner en son nom, s'annoncent les guerres de Religion. Quand il décède, cédant la place à son frère Charles encore mineur, Catherine de Médicis, leur mère, assure alors la régence et ne quittera plus jamais le pouvoir, continuant de se dévouer aux affaires du royaume lorsque Henri, qu'elle a toujours préféré, monte à son tour sur le trône. Cette visionnaire comprend pourtant qu'il sera le dernier Valois et qu'Henri de Navarre ceindra bientôt la couronne pour faire naître la dynastie des Bourbons. Dans l'entourage brillant et cultivé de la souveraine a grandi Isia, sa filleule. Ravissante et bien née, celle-ci possède les atouts qui la destinent à une union avantageuse. Mais son amour de la liberté et sa croisade pour l'égalité des sexes en décideront autrement… Nous retrouvons ici tous les protagonistes des Lys pourpres. Sous la plume exercée et une fois encore richement documentée de Karin Hann s'anime ce fascinant XVIe siècle où, entre exubérance et fureur, les passions s'exacerbent parfois jusqu'au crime, dans une perpétuelle célébration des arts et de la beauté. Karin Hann, doctorante en lettres, licenciée en psychologie et en histoire de l'art, est notamment l'auteur des romans historiques Althéa ou la Colère d'un roi (Robert Laffont, 2010), Les Lys pourpres (2012), Les Venins de la Cour (2013), Raison souveraine (2015), Reine des Lumières (2017) et L'Audace de la liberté (2022) aux Éditions du Rocher.

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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
En réalité, Marcel n'est pas le premier enfant de Joseph et d'Augustine. Un autre bébé est né en avril 1894, conçu 5 mois avant leur mariage, et est décédé en août 1895. On le voit, les Pagnol ne sont pas ce couple heureux et toujours de bonne humeur qui est dépeint par l'écrivain. Ils ont vécu un drame, un de ceux que l'on ne dépasse jamais. Et au delà de ce deuil, il nous faut nous remettre dans le contexte d'une époque. Nous sommes, ne l'oublions pas, à la fin du XIXème siècle, et les grossesses hors mariage sont une épouvante pour les jeunes filles, qui sont aux yeux de tous, déshonorées. Le reproche d'Augustine : "quand je pense que c'est toi qui m'a fait ça !" prend alors une autre teinte. Et l'on sent Pagnol meurtri de songer que sa mère, celle qu'il chérit et vénère, a subi cette vindicte, cet affront, cette" salissure", par la faute de son père...Sans doute est ce une blessure que l'écrivain garde en lui, et qui transparaît dans bien des œuvres. Qu'elles s’appellent Fanny, Patricia, Florette ou Angèle, nombreuses sont les filles-mères chez Pagnol.
(...) Pagnol choisit de narrer sa propre naissance en se présentant comme le premier né du couple, comme s'il voulait réhabiliter la réputation entachée de sa mère, laver la faute impardonnable de son père.
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Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes, pleurez, nymphes de Vaux, faites croître vos ondes.
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- Si je parviens à acquérir toutes les matières et le phrasé des grandes dames de la Cour, il ne pourra plus m'être reprocher d'employer des mots qui...
- C'est là que vous vous trompez lourdement sur les mœurs des courtisans et sur l'esprit français, madame ! coupa Voltaire. Le jour où vous montrerez, par cette éclatante victoire sur le verbe que l'on peut devenir une aristocrate et être aussi bien éduquée en étant née Poissons qu'en ayant des quartiers, vous sous-entendrez que l'hérédité si précieuse à la noblesse, peut-être contournée ; vous prouverez à la face du monde qu'il y a une autre voie pour atteindre au sommet et que cette voie s'appelle "l'éducation" ! Nul ne saurait vous le pardonner en ce pays-ci !
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On me dit que je dois aimer la France ! Mais qu’est-ce que la France ? Un époux qui me déteste, un ministre qui me persécute, une belle-mère qui continue d’être souveraine à ma place !
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"Il serait juste aujourd’hui qu’on lui rende enfin hommage et que l’on reconnaisse en cette femme le grand roi qu’elle a été."
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Il serrait dans ses bras la femme qu'il aimait. Il l'aimait comme la mère qu'il n'avait plus, comme la soeur qu'il n'avait jamais eue, il l'aimait comme une amie, une confidente, il l'aimait comme une presque reine, comme il aurait dû aimer son épouse, il l'aimait contre sa famille, contre la Cour, contre le peuple et contre Dieu. Il l'aimait en dépit de tout, du devoir, de ses obligations, de ses voeux de mariage, de son statut de roi. Et il sut, en cet instant, que jamais il ne pourrait se séparer d'elle. Elle était son principal ministre, mais aussi son âme soeur, l'unique personne capable de le rassurer et de lui donner envie de vivre.
Elle était son essentiel, et il n'avait qu'elle.
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Versailles coupait le souffle, Vaux faisait battre le coeur.
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Prestidigitateur de la langue française, peintre d'images rhétoriques, chez Gainsbourg, tout n'est qu'allusions, elisions, illusions...
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- Je m'enivre de votre livre d'une manière ou d'une autre, expliqua-t-elle d'un air mutin, car si j'en savoure le texte, j'en apprécie également l'odeur. J'adorerais pouvoir capturer en une fiole les fragrances du vélin et de l'encre fraîche. Vous n'imaginez pas à quel point la lecture peut être un plaisir sensuel...
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La mélodie qui se jouait entraîna la jeune fille dans sa rêverie. Comme elle aurait voulu être plus âgée pour assister au bal qui suivrait le souper ! Quelle joie ce devait être de se sentir emportée dans les bras d'un cavalier au son de l'orchestre, avec tous les plus beaux couples de la Cour...
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