C’est tellement beau que je n’en crois pas mes yeux.
Le refuge, sans fenêtres, paraît minuscule au milieu de la vallée et des montagnes, et sur le point de sombrer dans le précipice à chaque instant. Autour de nous, le vent crépite contre nos membres comme des éclairs, le murmure des plaines est presque impossible à contenir.
Nous sommes tellement, mais tellement insignifiants vus d’ici, les montagnes s’étalent à perte de vue. La distance entre nous et leurs sommets semble gigantesque. J’en ai presque le tournis.